Bonjour à tous les FRistes,
De retour sur mon itinéraire aller qui me mène à Split, je vous avais laissé à la sortie de mon premier vol, Air France, entre CDG et AMS.
Rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2KL1971 - Economique Confort - Amsterdam -> Split - Boeing 737-900ER
- 3AF1015 - Economique - Split -> Paris - Embraer 190
Nous voici arrivés à l'aéroport d'AMS, qui est, selon moi, un excellent aéroport pour les correspondances. Organisé en terminal unique, il permet le passage très rapide et très fluide d'un vol à l'autre.
Me voici sorti de l'oiseau, en porte C5, qui est la porte traditionnelle où arrivent les avions AF de CDG :

Ma valise, de son côté, doit me suivre - je n'ai pas à aller la rechercher.
Allant d'un vol Schengen à un autre vol Schengen, aucun contrôle de passeport, je n'ai qu'à attendre mon prochain vol.
La PNCette d'AF m'avait d'ores et déjà averti : le vol KL1971 a pris 15mn de retard. L'appareil vient de TLV, et est parti en retard, du fait sans doute de nombreux contrôles sur place. En revanche, je me renseigne sur mon oiseau du jour, et voici ce que ça donne :

J'aurai la chance d'avoir PH-BXO, en livrée Skyteam. Une livrée que j'affectionne beaucoup, et dont je regrette vivement la disparition sur les oiseaux d'AF. Je suis donc heureux de cette petite prise avgeek pour mon voyage du jour.
Le FIDS confirme le léger retard au départ de mon vol pour SPU :

J'ai une petite heure à écouler dans le Crown lounge KLM, côté Schengen. Je m'y rends pour patienter le temps de ma correspondance.
Le lounge n'est pas du tout au niveau de ce que sont les lounges AF à CDG, mais je le trouve tout de même nettement mieux que le lounge KLM de la zone non-schengen, qui ressemblait à une cantine ou à un vaste espace d'attente bondé, peu haut de gamme.
L'aspect bondé ressort tout de même nettement, mais les espaces d'attente sont plutôt confortables, et je trouve que le salon Schengen fait légèrement plus "haut de gamme" que le salon non-schengen :

Il me sera tout de même très difficile de trouver une place. Je me contenterai de la zone aménagée pour les télétravailleurs :

Le service est, lui aussi, d'un niveau inférieur aux salons AF de CDG, mais est tout de même satisfaisant selon moi. Une offre chaude et froide y est assez développée.
Je n'ai pas très faim à cet horaire, et pour moi, un petit pain aux raisins, et deux morceaux de pastèque :

Pour les services, du personnel KLM est présent dans le salon, et plusieurs zones sont aménagées : zone détente, zone avec des tables pour dîner ou déjeuner, et zone pour les télétravailleurs. Malgré son aspect bondé, le salon propose tout de même de très bon services.
Vers 9h30, je quitte le lounge, l'embarquement consécutivement au retard devant commencer 10mn plus tard environ, et AMS étant connu pour, parfois, ses longues distances à pied.
Au milieu d'autres oiseaux KLM, on observe mon oiseau du jour, en livrée Skyteam :

Voici de plus près la bête :

A 9h40, heure théorique du nouvel embarquement post-retard, le personnel au sol est encore en train de décharger les soutes des bagages du précédent vol :

Nous patienterons de longues minutes en porte, l'embarquement prendra encore plusieurs dizaines minutes de retard. Le personnel en porte d'embarquement fera un excellent travail et nous informera en temps réel de l'avancée de la situation. Deux raisons expliqueront le retard supplémentaire à l'embarquement :
- L'avion est arrivé de TLV très sale, et il faudra passer davantage de temps à le nettoyer
- Un siège ne parviendra pas à s'incliner, et il sera réparé avant que nous embarquions.
Au total nous embarquons à 10h10, soit à l'heure où, post-retard, nous étions censés partir, et donc 15mn après l'heure théorique de départ.
Instant porte d'embarquement, porte D84 :

J'aperçois ma valise, la petite valise bleue au sol. La valise a bien suivi et ne manquera pas la correspondance. Je suppose qu'elle sera chargée en dernier, du fait de son statut prioritaire, afin de sortir en premier.

Instant passerelle d'embarquement :

Vérification du bagage, que je viens de voir être chargé dans l'avion : il est bien à bord !

Instant porte d'entrée :

Fuselage shot :

Mon statut encarté me permet de bénéficier, sur KLM, des sièges en économy confort gratuitement.
Ils bénéficient d'un pitch élargi par rapport aux sièges en classe économique normale. Par ailleurs, leurs siège est inclinable - car sur KLM, sur moyen-courrier, en classe économique normale, le siège ne s'incline en principe pas.
Mon siège du jour sera le 3A.
Le pitch excellent de l'économy confort :

Comme l'indique le plafonnier, de toute évidence, l'oiseau n'est pas de toute jeunesse :

Et en effet, le premier vol de notre oiseau remonte à 2001, et il aura fait toute sa carrière chez KLM !
Vue d'ensemble de toute la cabine. Seul petit bémol, les sièges format planche à repasser, pas toujours très confortable. Mais cela est très largement compensé par le pitch excellent de l'éco confort.

Une passagère monte avec son petit chien très mignon :

L'embarquement s'achève vers 10h30, et le commandant de bord prend la parole pour s'excuser du retard et annonce un temps de vol d'1h55.
La passerelle s'apprête à être détachée :

Nous repousserons à 10h40, soit avec 45mn de retard sur l'horaire initial.
Nos voisins, un B737 d'Air Europa pour MAD, et un autre B737 immaculé, appartenant à la compagnie Go2Sky. Il effectuera là la liaison AMS-LPA, vers Las Palmas de Gran Canaria.

Flaps 15 :

Roulage et vue sur un ERJ190 Lot :

Vue sur un A330-900neo de Delta Airlines, et un autre oiseau de Delta en arrière plan :

Alignement :

Takeoff venteux (17 nœuds de vent de travers) :
Trust set :

Rotate, et vue sur des oiseaux KL et HV :

Positive climb, gear up (marrant cet avion sur l'eau) :

Virage à gauche pour se mettre en direction du sud-est :

Nous traversons une couche de nuages :

Nous atteindrons un premier niveau de vol à fl350.
Notre route nous mènera par l'Allemagne, puis l'ouest de l'Autriche (Innsbruck), puis l'Italie, la Slovénie et enfin la Croatie.
Vers le sud de l'Allemagne, notre oiseau montera au fl370 pour achever le vol.
Le service à bord sera de très bonne qualité.
Un sandwich au fromage :

Je garderai ce sandwich pour le déjeuner, n'ayant pas faim du tout.
Puis deux verres, un verre de jus d'orange, et un verre d'eau.

D'emblée, l'équipage sera très souriant, très sympathique, et ira s'enquérir que tout aille bien.
Alors que sur AF, j'ai coutume de dire que les équipages, c'est comme la roulette russe, on peut en avoir des sympathiques comme des antipathiques, sur KL, j'ai toujours trouvé les équipages bien plus constants dans leur sympathie, et même plus souriants que sur AF. Cela se vérifiera largement sur ce vol.
Début du survol des alpes, au Sud de l'Allemagne, avec des sommets qui ont perdu leur neige pour la plupart :

L'équipage passera, de manière très sympathique, plusieurs fois pour reproposer des boissons. Une belle attention.
Gros défaut de ce vol, pas de wifi - cela limite grandement les divertissements. Fort heureusement, le vol dure 2h, mais pour un vol plus long, cela aurait été moins agréable. J'en profite pour regarder l'IFE naturel - au fur et à mesure qu'on avance dans les Alpes, la neige revient. On doit sans doute être au niveau de l'Autriche :

Quelques instants plus tard, nous avons quitté les montagnes, pour les plaines Italiennes, puis slovènes.

Nous survolons un aéroport, que je ne parviens guère à identifier :

Peu après, les PNT annoncent le début de la descente. Ils détaillent l'horaire d'atterrissage, à 12h35, et se targuent d'avoir rattrapé quelques minutes de retard. Avec une arrivée au point de stationnement à 12h40, soit 30mn après l'heure théorique d'arrivée.
L'atterrissage sera absolument époustouflant et spectaculaire. L'un des plus beaux que j'ai fait de ma vie.
On commence à aperçevoir les îles croates :

Nous passons le niveau 100, et la cabine est préparée par les PNC pour l'atterrissage :

Flaps 5 :

Flaps 15 :

Flaps 20 :

Gear down
Nous apercevons la plateforme aéroportuaire de SPU, ainsi que toute la baie de Split. La piste en activité pour l'atterrissage est la piste 23, ce qui implique une base main gauche. Nous sommes bas, à 3000 pieds. L'approche s'annonce être une approche similaire à la très connue approche "Saleya" à l'atterrissage à NCE par la 22.

Vue d'ensemble sur la baie de Trogir à Split. L'île de Trogir est juste sous nos yeux :

Vue sur Trogir :

Début de base main gauche, et nous garderons de visu la piste d'atterrissage.
L'approche se fait exclusivement à vue.
C'est absolument extraordinaire, je remplis mes yeux de joie face à un tel atterrissage :

L'altitude minimale sera à 200 pieds pour les PNT, afin qu'ils décident s'ils continuent l'approche ou s'ils remettent les gaz. Avec une altitude de remise de gaz elle-même fixée à 3000 pieds.
Flaps 30 pendant le virage de base main gauche :

Vue sur SPU :

Nous sommes à 1000 pieds, et nous avons une vue très nette sur SPU :

Dernier virage d'alignement, avant une très courte vent arrière.
Toujours une vue extraordinaire sur la baie et sur la piste d'atterrissage.
Je rêverais d'être dans le cockpit à cet instant :

300fts, approaching minimums :

200fts, minimum, continue :

Touchdown :
Speedbreaks up, reversers normal :

Demi tour sur la piste, pendant laquelle nous pouvons constater une particularité : la piste de SPU n'est pas toute plate, mais elle possède une petite bosse ! Voilà qui lui fait un point commun avec Courchevel !

Quel extraordinaire atterrissage !
A la descente de l'oiseau, j'irai voir une PNCette pour lui dire combien j'ai apprécié ce moment. Comprenant que j'ai une passion pour l'aérien, elle me proposera de parler aux pilotes dans le cockpit. Ce que je ferai pendant quelques minutes ensuite.
Les PNT m'expliqueront comment ils ont préparé cet atterrissage. Ils l'ont réalisé 100% à vue, depuis l'approche, et ont été guidé uniquement par le PAPI à l'atterrissage, pour contrôler leur hauteur et leur angle d'approche. Une telle approche aurait été impossible sous ILS. L'altitude minimale est bien de 200 pieds, il y avait peu de vent de travers. Ils m'inciteront par la suite à venir les rejoindre si je souhaite devenir pilote !
Une belle attention d'un équipage excellent, qui mérite la note maximale.
Dernière petite vue d'ensemble sur l'oiseau :

Un A320 Eurowings sera notre voisin :

L'aéroport de SPU semble neuf et grand.
Les bagages arriveront très rapidement, mais ne sortiront pas avec un ordre prioritaire particulier. Je récupérerai cependant rapidement ma valise qui aura fait le trajet depuis CDG sans encombre

S'il est difficile de juger les services de SPU, en revanche, l'accès au centre-ville pourrait être meilleur. Un bus toutes les heures seulement, pour la modique somme de 8€. J'attendrai 35mn avant le départ du bus pour le centre ville.
Merci de m'avoir lu,
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Eelv1996