Troisième et dernier vol pour rejoindre notre destination finale, Lombok. L'occasion de rafraîchir la base de données, le dernier FR avec Batik Air en J remontant à 10 ans.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3ID6656 - Business - CGK > LOP
- 4TR259 - Eco - LOP > SIN
- 5AF257 - Business - SIN > CDG
Arrivés la veille dans la soirée à CGK, nous avons passé la nuit au Jakarta Airport Hotel, qui offre un confort correct pour un prix qui l'est tout autant, et a le mérite d'être dans le terminal domestique.
Notre chambre offre des vues sympa sur les mouvements d'avion. Ce matin, le beau temps n'est pas vraiment au rendez-vous.



On devine la gare, avec des trains qui desservent les différents terminaux de l'aéroport.

Tiens, est-ce que ce ne serait pas le 777 SQ qui nous a amenés la veille ?

Après un bon petit-déjeuner, nous quittons l'hôtel. Ce FIDS, ultra dominé par Batik et Super Air Jet, permet de s'orienter. Je me dis que j'ai bien fait de ne pas prendre le vol Super Air Jet de 10h45 qui a été annulé… (comme de nombreux autres vols d'ailleurs, ce qui donne un indice sur la fiabilité de cette compagnie)

Direction les comptoirs d'enregistrement.

Super Air Jet dispose d'une grande zone dédiée, mais du coup nous ne sommes pas au bon endroit.

Il nous faut donc rebrousser chemin, il faut dire que ce n'est pas très bien indiqué. Nous profitons de la présence de nombreux ATM pour retirer des espèces, qui seront nécessaires sur Lombok, et à plus forte raison dans les endroits un peu perdus où nous avons prévu d'aller.

Pour Batik Air, c'est ici, là aussi avec une grande zone dédiée.

La compagnie opère de nombreux vols inter-îles.

Les comptoirs sont répartis par destination.

Il y a bien des comptoirs business, avec tapis rouge et tout ça, mais aucun agent derrière.

Nous nous rendons dans la zone "générale", il y a pas mal de monde à tous les comptoirs.

Finalement un agent du customer service nous indique que les comptoirs "bisnis class" sont au baggage drop.

L'agente est très aimable et nous remet nos bording pass. Dommage, c'est en format papier à cigarette.

Direction les portes d'embarquement.

Les festivités du nouvel an chinois sont terminées, mais comme à Singapour on trouve encore de nombreuses décorations commémorant l'événement.

L'aérogare est organisée en plusieurs zones indépendantes disposant chacune de leur PIF. Batik Air dispose bien d'un salon, mais celui-ci est dans une autre aile, aux portes E. Nous n'avons pas le courage de repasser une seconde fois le PIF et nous nous rendons directement dans la zone des portes D. Le passage du PIF (situé au fond du couloir ci-dessous) est plutôt cool.

On aperçoit de nombreux appareils parqués au large, ça sent le paxbus.

La zone airside est agréable, avec une architecture rappelant les constructions traditionnelles indonésiennes. Beaucoup de places pour s'asseoir, des boutiques, franchement c'est plutôt réussi.

On trouve des produits introuvables dans nos aéroports… J'avoue avoir hésité à prendre les biscuits au matcha, étant fan de ceux fabriqués au Japon.

Climat équatorial oblige, les abords de l'aérogare sont luxuriants. On est loin du béton et du bitume qui prédominent chez nous.

Pour rejoindre notre salle d'embarquement, il faut emprunter cette passerelle, d'où partent notre vol ainsi qu'un vol pour Balikpapan (sur Bornéo).


CGK nous rappelle qu'il est noté 3 étoiles sur Skytrax. Je ne suis pas sûr que ce soit une note à valoriser, en tout cas l'impression générale est jusqu'ici très bonne.

Là encore, l'architecture est très réussie.


Il n'y a pas de prise près des sièges, mais un appareil a été placé pour recharger les batteries.

Cette photo vous donne une idée de l'aspect extérieur des différents modules qui composent le terminal, avec leurs toits typiques.

Nous avons un peu d'attente (que je pensais passer au salon), je m'occupe donc comme je peux avec le trafic local, comme cet A330 Garuda.

Le vol pour Balikpapan embarque juste avant nous. C'est l'occasion de voir l'efficacité du processus, plutôt moyenne en l'occurrence.

C'est beaucoup plus calme après le départ du vol précédent. Nous nous installons tranquillement près de la porte.

Les agents installent les panneaux pour les différentes zones.

Les passagers business sont appelés en premier. Direction la passerelle.

Mais ce sera bien un embarquement par bus.

En l'occurrence par minibus, dédié pour les pax J. En voilà une bonne surprise ! Celui-ci sera accessible quand l'énorme bus qui s'est collé à lui sera parti.

Le confort est sommaire mais largement suffisant.

En revanche, il n'y a pas de place pour les bagages cabines, placés à l'avant du van.

C'est parti pour un tour de tarmac.

Voici notre oiseau du jour.


J'aime beaucoup la livrée, avec l'empennage en motif batik.

Nous laissons les autres passagers se ruer en cabine et je prends mon temps pour faire quelques photos. Fuselage shot.

Une porte, comme il se doit.

Nous sommes accueillis par la chef de cabine, dont l'uniforme s'inspire des robes traditionnelles.
Ce que j'apprécie en Asie, c'est que les vols MC, y compris domestiques, sont équipés d'une véritable cabine business, en l'occurrence ici trois rangs en 2/2.

Nous avons pris des sièges au premier rang. Les sièges ne sont plus de toute première jeunesse et ça se voit. Un coussin est déjà disposé à nos places.

Tablette centrale avec repose verre rétractable.

Des commandes de siège comme on n'en voit plus.

La cabine est toutefois agréable avec ces tons clairs.

Par contre, la tablette ne tient pas droit du tout.

Le coussin, aux couleurs de la compagnie.

Il existe un IFE collectif, mais celui-ci est resté inopérant pendant le vol.

Les passagers Eco ne tardent pas à arriver à leur tour. La CC demande à chaque passager son BP.

Pendant que l'embarquement se poursuit, regardons la littérature de bord. Celle-ci est généreuse !

Commençons comme il se doit par les consignes de sécurité.

Avec une annexe spéciale pour les passagers au premier rang (considérée comme une issue de secours).

Batik Air propose également un magazine de bord, qui devient de plus en plus rare, et plus encore sur des vols domestiques. Malheureusement pratiquement tout est en indonésien.

Notre page préférée. Batik Air affiche clairement son appartenance au groupe Lion Air, dont elle est la marque premium. Sans doute pour des questions administratives, il existe aussi une distinction par pays. Ainsi Batik Air Malaysia dispose de sa propre flotte.

Ah, rien de tel qu'une bonne vieille de carte avec le réseau des destinations. Mine de rien, on peut en passer du temps sur ces cartes !

D'autant qu'il y en a plusieurs pages, avec les liaisons Lion Air. Ici les vols domestiques.

Et les vols régionaux. Logiquement, l'Indonésie étant le plus grand pays musulman au monde, il existe de nombreuses liaisons directement depuis les différentes îles vers l'Arabie Saoudite.

Il est temps de partir. La CC fait alors une annonce surprenante : elle indique que nous sommes sur le vol ID6656 et elle invite tous les passagers à vérifier leur BP pour s'assurer qu'ils sont sur le bon vol ! Après un contrôle rigoureux des BP en porte, cette annonce est d'autant plus étonnante.
A nos côtés, un autre Batik Air, mais cette fois en A320.

Un peu plus loin Air Asia. La concurrence low cost est rude en Asie du Sud-Est…

Vue sur le terminal domestique de CGK.


Le roulage me donne l'occasion de voir justement les différentes compagnies locales. Nous avons donc Air Asia (une centaine de monocouloirs et une quinzaine de wide bodies).

Super Air Jet, dont la flotte d'une cinquantaine d'appareils est constituée uniquement d'A320.

La compagnie flagship indonésienne, Garuda, membre de Skyteam (environ 70 appareils). GA est revenue en Europe (uniquement AMS).

A droite, du pas très local avec Uzbekistan, par contre Citilink est 100% indonésienne, avec une trentaine d'A320.

On continue avec la faune locale, ici un A320 Pelita Air, avec une douzaine d'appareils.

Bon, d'accord, TG n'est pas très local ;-)

Nous décollons vers 12h15. Les pluies de la veille ont été violentes et de nombreuses zones sont submergées.


J'espérais un scenic flight jusqu'à Lombok, jusqu'à même choisir le côté pour avoir la meilleure vue, mais hélas le temps ne l'aura pas voulu ainsi. Nous passons rapidement au-dessus de la couche nuageuse.

Le service se met en route une vingtaine de minutes plus tard. Je fais comme je peux avec ma tablette déglinguée.

La PNC aura pris notre commande juste après le décollage : c'est poulet ou poulet épicé ! Il faut savoir vivre dangereusement, va donc pour le poulet épicé. Le plateau est amené ainsi. C'est plutôt bon, même si la quantité n'est pas extraordinaire. Notons les couverts en métal. Côté boisson, pas d'alcool à bord. C'est dommage de ne pas avoir un service apéritif avec des jus frais par exemple. Le plateau étant rigide tiendra droit sur la tablette brinquebalante.

Dehors on aperçoit un sommet, sans aucun doute un sommet de Java.

Nous terminons ce repas avec un thé, qu'il aura fallu réclamer car pas proposé spontanément à la fin du repas.

D'autres sommets apparaissent derrière les nuages, mais c'est peu probant.

Nous abordons les côtes de Lombok après 1h30 de vol, sous un ciel chargé.

Ces gros nuages gris rendront l'approche assez tumultueuse.

L'approche nous impose de nous aligner vers à l'ouest et donc de survoler l'île de Lombok avant de faire demi-tour. Nous survolons ici la baie d'Awang, dans le sud-est de l'île.

Malgré les turbulences, nos PNC restent stoïques.

Nous apercevons la verdoyante campagne de Lombok. Et moi qui pensais avoir une vue imprenable sur le mont Rinjani !


Il est pourtant bien là, derrière cette épaisse brume de pluie.

Atterrissage sur une piste bien mouillée.

Les infrastructures de LOP semblent modestes, pourtant cet aéroport accueille plus de 2 millions de passagers par an.

Un seul avion est au contact, un 737 de GA (qui était en concurrence avec Batik Air pour ce vol, mais je n'ai pas pu résister aux sirènes de l'exotisme).

On retrouve un Super Air Jet garé au large.

Débarquement sous les salutations de l'équipage.

Notre voisin.

Nous sommes les premiers à sortir.

Dernière vue sur notre 737 à la belle livrée.

Etant en vol intérieur, pas de PAF à passer. Nous arrivons en salle de livraison des bagages, où de nombreux préposés attendent les clients de pied ferme.

N'ayant pas de bagage enregistré, nous nous dirigeons directement vers la sortie.

Bienvenue à Lombok ! (même si un peu plus de soleil n'aurait pas été de refus)

L'aéroport est en travaux et le cheminement est un peu compliqué. Nous tombons avant de sortir sur cette oeuvre assez étonnante.

Le calme de l'aérogare s'explique en partie par le fait que l'accès à celle-ci est contrôlé. De nombreux chauffeurs de taxis nous hèlent avec véhémence…

Mais l'affaire est entendue, le chauffeur mandaté par notre hôtel nous attend.

C'est parti pour le sud-ouest de l'île, vers la petite île de Gili Gede, sous des trombes d'eau !

Merci Stéphane pour ce FR.
Nous sommes toujours similaire en matière de choix d'hôtel, privilégiant les adresses intimistes.😜
J'adore la livrée de Batik Air, il me faudra la prendre un jour.
L'hôtel à l'aéroport est idéalement situé.
J'aime bien l'architecture du terminal.
Top le bus dédié.
A bord la tablette a du vécu et c'est bien dommage.
Le plateau est plus que correct pour un vol domestique, mas extraordinaire mais un plat chaud.Comme tu le mentionnes un apéritif avec un jus de fruit frais aurait eu du sens.
Je me suis régalé avec le bonus, ce n'est pas de chance pour la pluie.
A bientôt
Merci Valérie pour ce commentaire.
Je ne suis pas surpris que tu aies apprécié le bonus ;-) Pour les hôtels, je ne crache pas non plus sur la chaîne Accor, qui accorde quelques avantages aux encartés. Mais les petites adresses sont bien souvent de meilleure qualité.
Le terminal domestique de CGK est vraiment qualitatif.
Concernant le service, je m'attendais tout de même à un peu mieux.
A bientôt !
En effet, il vaut mieux éviter Super Air Jet même si ça fait envie une compagnie aussi peu connue comme celle-là.
Après, Batik Air est pas mal dans le genre aussi.
Un bus pour les pax J c’est déjà rare sur les grandes compagnies et les vols long-courrier, alors là dessus c’est une bonne surprise.
Le nombre de Bretons que j’ai rencontré installés aux quatre coins du monde est curieusement élevé ^^
Merci pour ce FR et le super bonus. C’est un peu dommage pour la pluie mais ça n’a pas l’air d’avoir gâché le séjour :)
Merci Moritz.
Tu connais Super Air Jet ?
C'est toujours sympa un paxbus dédié pour la J (parfois je l'ai vu avec Swiss).
C'est un Breton qui parle ;-)
On a pris le risque en partant pendant la saison humide, mais les locaux nous ont quand même dit qu'ils avaient rarement vu autant de pluie !
A bientôt.
Je ne connaissais pas jusqu’à ton FR 😂 mais vu toutes les annulations sur le FIDS, ça semble peu fiable
Merci pour ce FR complet 😃
Superbe bonus!
Effectivement d’après
https://www.lefigaro.fr/voyages/conseils/batur-bromo-rinjani-quel-sommet-de-volcan-choisir-pour-une-ascension-en-indonesie-20240922?
Sauf que devant le Rinjani (3726 m) et le Kerinci (3805 m) évoqués dans l’article, il y’a le Puncak Jaya (4884 m)... Mystère...
(La canicule me met en surchauffe 😉)
A bientôt 😀
Merci pour ce commentaire.
Bien vu pour le palmarès des sommets indonésiens. Effectivement, même wikipedia se mélange les pinceaux...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Rinjani et https://fr.wikipedia.org/wiki/Puncak_Jaya
Une vraie cabine Business ( meme ancienne) et un repas chaud c'est déjà pas mal mais c'est vrai qu'en Asie on s'attend à un service de haute qualité. Merci du partage !
Merci Christophe.
On s'attendait à mieux, mais on aimerait bien avoir aussi bien en Europe quand même ;-)
A
Les Héritiers de Paul Andreu seront ravis d'apprendre que de nombreux FRistes apprécient l'originalité des terminaux 1 et 2 de Jakarta, comme ils ont admiré sa réalisation intemporelle du terminal 1 de Roissy Charles de Gaulle.
Merci pour cette info, je ne savais pas que c'était Paul Andreu qui avait réalisé cet aéroport.
Merci Stéphane pour cette suite.
Le terminal est agréable et lumineux, on a peine à croire qu'il soit l'œuvre de celui qui nous a gratifié du terminal 1 de CDG...
Une low cost avec un siège confortable et une belle prestation auquel on est loi d'avoir droit en Europe sur une compagnie major.
A bientôt.
Merci Michel pour le commentaire.
Batik Air n'est pas positionnée en low cost, c'est la version "premium" de Lion Air. Les tarifs restent toutefois très accessibles, et effectivement on aimerait la même chose chez nous.
A bientôt.