Avis du vol entre Kuala Lumpur et Bangkok en classe Economique avec Royal Jordanian

Suite de mes vols en Asie de ce début d'année. Cette fois-ci, il va presque s'agir plus d'un lounge report que d'un flight report tellement le vol avait peu d'intérêt par rapports aux salons à disposition à KUL.
Mais d'abord, rappelle du routing :
1. Paris Charles de Gaulle - Stockholm Arlanda, Air France A321, Economy
2. Stockholm Arlanda - Istanbul Ataturk, Turkish Airlines B737-900, Business
3. Istanbul Ataturk - Bangkok Suvarnabhumi, Turkish Airlines A330-300, Business
4. Bangkok Suvarnabhumi - Krabi airport, Thai Smile A320, Economy
5. Krabi airport - Kuala Lumpur International, Air Asia A320, Economy
6. Kuala Lumpur International - Bangkok Suvarnabhumi, Royal Jordanian A330-300, Economy (vous êtes ici)
7. Bangkok Suvarnabhumi - Istanbul Ataturk, Jet Airways for Turkish Airlines B777-300, Business
8. Istanbul Ataturk - Paris Charles de Gaulle, Turkish Airlines A330-300, Business
Petit bonus touristique bien sûr pour commencer ; je laisserai à Padawan (qui a commencé sa rédaction) le loisir de couvrir Kuala Lumpur même. Personnellement, je vous emmène un peu en extérieur, aux Batu Caves, des grottes converties en sanctuaires et qui serait le site hindou le plus important hors de l'Inde.

C'est en plus une visite agréable au milieu de nos lointains cousins. Lointains et beaucoup moins pudiques aussi ;)

Puis direction Putrajaya qui fait une halte sur le chemin séparant Kuala Lumpur de son aéroport, situé à 60 kilomètres du centre. Putrajaya est la nouvelle capitale administrative de la Malaisie depuis 2010, date à laquelle la ville a été achevée selon un développement programmée.

Le palais du premier ministre et la mosquée principale qui peut accueuillir 10.000 personnes.

La ville est construite avec beaucoup d'attention dans les détails ; sûrement une volonté de pouvoir se comparer avec la petite voisine si parfaite, Singapour. D'ailleurs, c'est à Putrajaya qu'on trouve le roi du Durian ;)

Des immeubles ont surgi de terre, cette fois-ci plutôt à la sauce dubaïote…mais la plupart ne sont pas peuplés.

En effet, il faudra du temps avant que la ville soit entièrement peuplée et en attendant, elle est fantomatique avec des immenses parcs et rues parfaitement entretenus mais avec personne dedans…étrange sensation que de s'y ballader, comme une ville neuve et abandonnée en même temps.

Une fois la visite achevée, nous rejoignons rapidement KLIA qui pour le coup ne se situe qu'à 30 km de Putrajaya.

J'aurais volontiers fait mon check-in dans le confort de cette petite zone qui m'est ouverte par le statut Emerald.

Mais Royal Jordanian effectue son propre enregistrement à d'autres comptoirs qui ne partagent rien avec les compagnies oneworld.

Carte d'embarquement en main, je vérifie sur le FIDS la porte de l'avion : celui-ci est original, donnant la météo pour l'ensemble des destinations affichées.

Puis passage express de la sécurité : il n'y a personne et les contrôles sont légers.

Deuxième FIDS, cette fois-ci sur la thématique des maquettes plutôt que de la météo. Il nous apprend que nous prendrons le train pour nous diriger dans le satellite, notre porte étant la C1.

Je ne détaille pas ce satellite, de nombreuses photos existant sur le site, mais je le trouve toujours réussi avec sa reproduction de jungle en son centre. Les salons sont répartis à l'étage, d'où je prends cette photo.

Nous commençons par le salon Cathay Pacific.

Accueil agréable, avec chocolats et mot de passe wifi.

Le salon est propre, grand et agréable. Surtout qu'il est désert à cette heure-ci (sûrement dû à l'absence de vols CX en propre à cette heure-ci).

On trouve des prises partout ainsi que la presse en chinois, anglais ou malais.

Une table-bar en marbre blanc qui est un peu la signature des salons CX ; la vue est sur le tarmac mais à cette heure-ci il n'y a plus de lumière du tout.

Au niveau du buffet on trouve des petits sandwiches, des dim-sums et un plat chaud.

Mais surtout des satays :) Miam !

L'offre d'alcool est réduite mais je trouve le nécessaire ;)

Ma sélection, ainsi que les documents de vol et la photo corporate.

Oui, les satays étaient parfaits ;) Ce salon est très bien et nous y avons passé trop de temps, il ne reste qu'une heure pour profiter du salon Malaysian.

Direction donc le Golden Lounge du satellite.

L'entrée est un peu moins jolie que chez CX et l'accueil de la dragonne un peu froid (presque surprenant dans cette région du monde). Elle nous souhaite néanmoins la bienvenue et nous indique la section Première (pour rappel, oneworld ouvre les salons P de leurs compagnies au passager de statut Emerald, ce qui correspondrait au Platinum dans la hiérarchie métallique).

Et là, les erreurs sont corrigées : non seulement la décoration est vraiment réussie, mais nous sommes pris en charge immédiatement par une hôtesse qui sera exquise dans ses manières (après avoir tout de même recontrôlé notre éligibilité).

Oeuvre d'un artiste ayant très probablement travaillé à la commande ;)

Et oeuvre sûrement plus personnelle dans la réprésentation du code de la route à travers des portraits warholiens d'un dignitaire local.

Je suis sûr que beaucoup sur ce site préfèrent la première toile, mais pour moi ce sera la seconde ;) Dans tous les cas le salon a de la gueule, mais je n'en fais pas plus loin la visite (honneur à Padawan) car il nous reste finalement peu de temps et nous optons pour la zone de restauration. Il y a un buffet libre service dans le fond ou bien un choix à la carte. J'apprécie les deux possibilités.

Un serveur prend commande de nos plats et nous propose un verre en les attendant, ce sera champagne bien entendu.

Les plats arrivent ensuite ; le service est à la cloche, c'est à dire que les plats préparés en cuisine sont couverts d'une cloche et portés en salle sur un plat de service simultanément, ce qui nécessite donc deux serveurs pour notre table. Mais c'est élégant !
J'ai choisi un pavé de rascasse, grillé en croûte d'ail et de sésame. C'est juste une tuerie ! Chair, légumes ou sauce : tout est parfait !

Malheureusement il est temps de quitter ce salon que je n'ai pas eu le temps d'explorer, et je m'en veux un peu d'être rester si longtemps chez CX (au demeurant un très bon salon aussi).

Conséquence de notre petit hopping, nous sommes les derniers en porte. Le bon côté des choses, ce que nous embarquons directement, après une deuxième sécurité (ce qui explique la légèreté de la première).

Découverte de la cabine. En fait, l'avion est quasiment vide ; RJ semble donc commercialiser surtout BKK et très peu KUL.

Oreiller et couverture sur place, plutôt correct pour une classe économique.

Un IFE, qui n'est pas encore allumé et dont je n'utiliserai que l'airshow de toute façon.

Un casque intra-auriculaire, qui est là plutôt correct pour une classe économique (comparé aux casques boutons par exemple).

Pitch et recline, assez typique sur un appareil long courrier.

Puis nous repoussons, l'IFE est mis en marche pour une prière suivie des consignes de sécurité.

Et c'est reparti pour BKK où nous sommes arrivés 6 jours plus tôt ;)

Petite vue des Petronas pendant la montée.

Les PNC font leur apparition pour la première fois et nous tendent assez froidement un plateau à choix unique et aussi froid qu'elles. Aucune offre de boisson ne l'accompagne (hormis café ou thé), il faudra faire avec la capsule de jus d'orange et celle d'eau, qui sont déjà disposés.
Les sandwichs sont aussi mauvais qu'ils en ont l'air. Bon, je suis peut être biaisé pour avoir mangé au salon P juste avant ^^ Disons que le plateau est triste et sans autre intérêt que de remplir un peu l'estomac à l'aide de pain mou.

Je toucherai à peine au plateau et sombrerai dans un marmottage puissant dont je ne sortirai que pour la descente sur Bangkok.

Les PNC refont leur apparition et distribuent une bouteille d'eau….à 5 minutes de l'arrivée. Je l'aurais vu plutôt à la fin du repas…une tentative de masquer un oubli ?

Winglet et arrivée.

On arrive en porte à côté du jet privé de l'agent secret et nous débarquons avec une autre poignée de passagers ayant profité de cette 5ème liberté.

Les autorités thailandaises émargent les personnes sensées descendre à cette étape puis nous laisse rapidement filer verrs l'immigration et les taxis…mais ce sera pour plus tard :)

Merci de m'avoir lu !