Bonjour à toute la communauté FRiste et bienvenu(e)s au premier leg de notre retour depuis terres australes.
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- 3NH890 - Economy - Sydney > Tokyo - Boeing 787-9
- 4NH Tokyo > Matsuyama
Au menu, vol de jour en gros porteur, d’une durée de 9 heures+ et entre deux territoires avec un décalage horaire d’une heure.
Un départ en fin de matinée nous permet de payer nos derniers respects à la charmante ville de Sydney, à laquelle on dédiera le bonus en fin de récit.



Depuis notre hébergement, 5 minutes de marche suffisent pour atteindre la Gare Centrale de Sydney, d’où les Sydney Trains offrent des services jusqu’à l’aérogare.

Il s’agit d’une sorte de RER à l’australienne, bien entretenu, avec une bonne cadence et qui relie le centre-ville avec SYD en à peine 15 minutes. Néanmoins il n’est pas vraiment conçu pour des voyageurs équipés de fardeaux volumineux et l’emprunter en horaire de pointe peut s’avérer problématique.

Les deux gares desservant l’aéroport (International et Domestic) sont assujetties à une surcharge, ce qui rend le cout du trajet à plus de 11AUSD.


Il suffit de gravir ces longs escalateurs pour atteindre le hall de départs de SYD.

En somme, le Kingsford Smith International Airport propose un accès en transport ferroviaire fort pratique, quoiqu’un brin cher, surtout propice à ceux et celles qui voyagent léger et en heures creuses.
La hauteur sous plafond dans la zone d’enregistrement est certainement basse mais les comptoirs d’ANA sont faciles à repérer.

Nous n’enregistrons point de bagage, mais notre condition de résident japonais doit être vérifié. Raison pour laquelle on doit passer par la caisse.
L’attente fut courte et l’accueil aimable.

À la recherche de sanitaires, un peu de déambulation dans la zone commerciale aura lieu.

Très heureux de constater que SYD procure de jolies vues du tarmac, même depuis la zone en libre accès.

Nonobstant, nous devrons nous rendre dans la zone sécurisée.
L’acheminement est cool et les agents postés sont sympathiques.


Au-delà des barrières, la galerie commerciale ne diffère guère de celle qu’on vient d’arpenter.
A vrai dire, elle ne diffère guère de n’importe quelle galerie commerciale d’aéroport moderne.

Oups ! Peut-être que je devrais ravaler mes mots…

Un parvis couvert et de haut plafond est à retrouver quelque part dans le parcours, décoré avec des drapeaux aborigènes ?!? et des enseignes américaines.

Il fournit des vues imprenables et beaucoup de lumière naturelle.

Son design est intéressant.

Dehors, nombre de kangourous.

Même s’il est possible de retrouver aussi des élans (en Océanie !)

Les vues sont belles mais un peu monotones.

Puisqu’il reste encore une heure jusqu’à notre départ, on peut se permettre d’explorer d’autres contrées.
Pas celles-ci, pour autant.

La jetée nord semble offrir un peu plus de diversité.
CX B777 en premier plan.

A l’arrière, c’est un bal d’asiatiques et d'océaniques.

Voici le grand parvis présenté auparavant, d’un point de vue alternatif.

Aux jetées de SYD, on retrouvera de nombreux fauteuils enrobant les portes d’embarquement

Notre destrier a été assigné la porte 8 -localisée à l’autre bout du terminal- alors que les écrans affichent embarquement en cours.
Il vaudra mieux ne pas s’y attarder…
Dans la jetée sud, les maîtres du lieu refont surface.

Voici le seuil de notre porte, un peu pêlemêle.

D’ici, il est possible d’entrevoir la queue du navire, confrontant des buildings.

Le dernier appel se fait à l’oral.

Eux, ils ont de la famille au Japon.

Présumément multiples files ont été constituées lors de l’embarquement. Mais il est trop tard pour le corroborer.

Ci-dessous, une meilleure vue de la queue de notre destrier, ainsi que du skyline de Sydney.

La passerelle ne sera pas capable de prolonger nos délectations paysagères.

Un rendu artistique de la porte de notre destrier.

Et un morceau de carlingue dérobé à travers diverses treillis et fentes revêtant cette sinistre passerelle .

Salutations aimables du personnel cabine, qui nous indique le bon couloir à emprunter. On procède lestement vers notre siège, en constatant que l’aménagement de l’avion est identique à celui de l’aller.

Aucun hublot disponible lors de la réservation, mais ce n’est pas très grave car, au-delà de la montée initiale, les vues devraient se résumer à du bleu marin infini.

Comme dit plus haut, même cabine qu’il y a une semaine.


Les compagnies low-cost coréennes parviennent à étendre leurs tentacules jusqu’aux abords du Down Under.

ANA est très généreuse envers ses clients lorsqu’il s’agit de repartir les rangées de la cabine.

Moins généreuse en ce qui concerne leur épanouissement littéraire.

C’est après une longue attente et un long taxi…

… qu’on décolle du Kingsford Smith International Airport, 25 minutes après l’horaire établi.

Au revoir, Sydney, Australie.
Et à bientôt, j’espère !

20 minutes plus tard, libérés de nos attachements et en route pour les toilettes, on bricole des stratagèmes pour profiter des paysages.
On a raté les Blue Mountains mais on essaie de se rattraper avec le Burrendong Lake, barrage sur le Cudgegong River.


Les lieux d’aisances de la classe économique sont équipés des prisées toilettes-bidet.


Notre cabine semble plus peuplée que lors de notre vol aller, mais elle est loin d’être pleine.

On profite de l’absence de notre copax pour portraiturer notre rangée.

Notez que, entretemps, l’apéritif nous a été distribué.
Le siège au milieu reste immaculé, tel quel il fut paramétré à l’armement.

Avant l’arrivée de notre repas, on profite pour se dégourdir les jambes une deuxième fois. Le galley arrière est désert car tout le monde s’applique à boucler le service…

… alors qu’on sillonne les cieux sur le barrage de Dalrymple.

… construit sur le cours du fleuve Burdekin, qui verse ses eaux dans la Grande Barriere de Corail.

Le chariot des pcnettes approche, environs 2 heures après notre décollage.

Il semble bien approvisionné en boissons.


Cette fois-ci nous esquivons les menus spéciaux et optons par l’offre standard.
Allons-nous être surpris ?
Déçus ?
La première impression n’est pas héroïque.

Aie, aie !
Voici l’option japonaise, avec deux cubes de tofu et quatre de porc.
Aie !

L’ensemble du plateau, un peu mieux arrangé. Ce sont les trois petites salades qui vaguement sauveront l’offre alimentaire.

Car le plat principal est décidément affligeant.

Nous décidons d’apaiser nos doléances en cherchant de la fraicheur extérieure.

On quitte le continent austral au niveau de Townsville, juxtaposant la Palm Island.

En guise de dessert, une glace est distribuée lorsque le chariot des boissons chaudes fait son passage (thé vert pour moi).

L’équipage aura été un tantinet plus avenant que celui du vol aller.
S’ensuivent quelques heures de clapotage de clavier et de dodelinements (le système de divertissement reste toujours pauvre en contenu et assujetti à une navigation galapagonienne -du syndrome des Galapagos-).
Cette fois la gestion des timings est un peu plus consensuelle, mais la redoutée boite ennuagée finit par faire son apparition 90 minutes avant l’atterrissage.

Une tranche de melon coupé, un wrap au poulet et un snack bien salé, labellisé Piranha.ヾ(@°▽°@)ノ

En tant que deuxième prestation d’un vol de 10 heures payé à presque 2.000EUR, je crois qu’on peut la qualifier de décevante.
Il ne nous reste qu’attendre notre arrivée, fait qui se produit 20 minutes avant l’horaire prévu.

La cabine se vide rapidement. On laisse filer nos compagnons de voyage et on profite pour portraiturer une dernière fois l’aménagement intérieur.
En classe économique.

Ainsi qu’en classe affaires.


On peut, même, se rattraper avec la porte.

Ou le fuselage.

Car le débarquement se fait au large.

Il ne s’agit pas de la meilleure option pour les personnes à mobilité réduite.

En revanche, c’est un cadeau pour les amateurs de la contemplation d’oiseaux mécaniques.


Jolie combinaison de formes arrondies.

Le court trajet nous amène, étonnamment, au T2.
C’est tant mieux, car le passage des frontières se déroulera, sans doute, de manière plus tranquille.
En dépit des inconvenances liées aux débarquements au large, c’est rassurant de constater qu’ANA est capable de prendre en charge les PMR.

Comme anticipé, le passage des frontières est accompli en un clin d’œil et la livraison de bagages est ultra rapide.

Le cliché ci-dessus clôture notre report aéronautique.
Ceux et celles intéressées à faire une petite balade parmi les allées centrales de Sydney peuvent cliquer sur l’onglet bleu ci-dessous.
merci pour le FR & le bonus
C'est le cas de tous les trains à deux niveaux. Pour le moment le RER B est de plain pied mais ...
Belle parois boisée et bel habillage lumineux
Catering affreux.
Bons vols,
Le prix du train pour l’aéroport ne me paraît pas excessif, surtout pour une grande ville comme Sydney. Le RER B à Paris coûte à peu près le double.
Il y a de belles compagnies à SYD. Le Finnair est en leasing long-terme pour Qantas mais ça fait drôle de voir leurs couleurs aussi loin d’Helsinki.
Encore une fois le catering est décevant. Et si l’IFE est lui aussi pauvre, ça rend le produit ANA un peu décevant.
Merci pour ce FR