Suite de ce voyage à destination de Lombok, en Indonésie. Ce n'est pas le vol le plus long de la série, mais il ne manque pas d'intérêt.
Pour ceux qui auraient raté le premier opus, c'est par ici :
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Pour ce second vol à destination de Jakarta, AF me proposait plusieurs options en continuation du vol 256 :
1) Jetstar : aucun intérêt !
2) Garuda : pourquoi pas ?
3) Singapore Airlines : la réponse ne s'est pas faite attendre bien longtemps et vous vous doutez bien que c'est l'option retenue, d'autant que nous serons sur gros porteur.
Une bonne occasion de voler sur SQ, que je n'ai pas encore eu l'occasion d'emprunter.
Je vous avais laissés à la sortie de notre vol en provenance de Paris. 6 ans après mon dernier passage, c'est un plaisir de retrouver Changi et Singapour. Je me laisserais bien volontiers tenter par les boutiques, mais nous avons prévu quelques jours à Singapour après l'Indonésie, j'aurais donc l'occasion de me rattraper plus tard.


Comme toujours à Singapour, le passage de l'immigration est une pure formalité, l'absence de toute attente met à mal les habitudes que nous avons (hélas) prises à CDG.

Mais point de PAF pour nous puisque nous sommes en correspondance pour Jakarta et que SQ part du T2. Le transfert sera rapide grâce au Skytrain qui dessert les différents terminaux de Changi.


Comme toujours à SIN, la décoration est soignée, avec une touche végétale très présente, à l'image de la ville.

Le trajet en Skytrain entre le T1 et le T2 est l'occasion de passer près du Jewel. La visite de celui-ci est prévue au retour.

Nous voici au T2, accueillis par ce "noeud" en mode Hello Kitty.

Le T2 est particulièrement végétalisé, avec de nombreux jardins intérieurs et bassins aquatiques.


Bon, il faut admettre que c'est parfois un peu kitsch, comme ce plafond numérique, qui cherche à donner l'impression d'être sous l'eau.

Avant de nous rendre au salon, nous décidons de déambuler un peu à la découverte du terminal. Moquette psychédélique et luminaire design, e-gates désertes : pas de doute, nous sommes bien à Changi.


Les boutiques ne retiendront pas notre attention, sauf peut-être celle de cette célèbre marque locale de thé.

Nous suivons, intrigués, des panneaux signalant le "sunflower garden". Après un cheminement peu conventionnel, entre bâches de travaux et couloirs déserts, nous arrivons à une terrasse, dont le principal intérêt est de pouvoir respirer un peu d'air frais.


Nous prenons la direction du salon SQ.
La compagnie singapourienne, bien que faisant partie de Star Alliance, applique un peu à sa manière les règles usuelles de l'alliance. En l'occurrence, les passagers *A Gold bénéficient d'ordinaire d'un accès dans les meilleures parties des salons (comme les salons Senator). Chez SQ, c'est plutôt l'inverse : c'est vers le Krisflyer Gold Lounge que nous sommes orientés, une sorte de "sous-salon" (mais qui avec les standards SQ reste de bon niveau).
Je précise que bien qu'ayant acheté sur le même PNR le vol CDG-SIN avec AF et le vol SIN-CGK avec SQ, mon statut Platinum FB ne m'ouvre droit à aucun privilège.
C'est donc grâce à mon statut chez TK que nous sommes autorisés à entrer dans ce Krisflyer Gold Lounge.

Voici un peu plus loin l'entrée du SilverKris Lounge. La décoration porte encore les traces du nouvel an chinois.

Comme je le disais, c'est au Krisflyer Gold Lounge où nous sommes éligibles. Celui-ci n'est pas très grand, mais nous avons la chance de le trouver presque vide à notre arrivée. A noter que celui-ci n'offre aucune vue extérieure.

Nous prenons donc nos aises pour nous installer.

Voyons voir ce que propose le buffet. Sans surprise, on y trouve un large choix de plats asiatiques et d'origine indienne.




Tout ce rouge m'a l'air bien piquant !

Des bouchées vapeur.


Et bien sûr de la soupe laksa, une spécialité de Singapour.

Du côté des boissons, on y retrouve des thés de la marque singapourienne TWG.

Des bières Tiger de Singapour, avec des chopines au frais.

Et même de la bière pression coréenne.

Par contre, si l'offre est jusque là de bon niveau, il en va autrement des vins et alcools. La bouteille de "Vieille Ferme", vendue en France tout au plus à 5 € en grande surface, fait particulièrement bas de gamme.

Il est 19h en heure locale, c'est l'heure de l'apéritif.

Puis nous goûtons quelques bouchées vapeur.

Et forcément une bonne soupe laksa. C'est un plat simple, mais c'est aussi ça le plaisir d'un salon. Miam !

Les toilettes sont à l'extérieur du salon, mais tenues à la singapourienne, donc d'une propreté absolue.

Le FIDS, situé dans le salon, permet de suivre l'actualité des vols et nous apprend que nous partirons de la porte E11.

1h30 avant le départ de notre vol, nous décidons de nous rendre en porte. En effet, nous avons le PIF à passer. Entretemps le salon s'est plutôt bien rempli.
La décoration porte encore les traces du nouvel an chinois.

En route pour une petite marche. Les moquettes de SIN sont vraiment inimitables.


Le travelator nous permettra de gagner un peu de temps.

L'endroit est vraiment agréable, avec des zones d'attente et des bassins végétalisés.

Lorsque nous arrivons en porte, le PIF est encore fermé. C'est pour moi le seul point négatif de SIN, cette contrainte de passer le PIF avant chaque porte.

Notre équipage est logé à la même enseigne que nous et attend sagement de pouvoir embarquer.

Au vu du nombre de passagers qui patientent, on ne dirait pas qu'on va embarquer un 777.

Les PNC passent le PIF vers 21h30.

Puis c'est au tour des passagers. A noter l'absence de file prioritaire.
Les agents du PIF seront particulièrement pointilleux. L'une d'elle refusera absolument de laisser passer les ciseaux à ongles de Madame, pourtant à la longueur de lame réglementaire et a qui a passé de nombreux PIF dans de nombreux pays.
Juste après le PIF, les passagers sont triés. Là encore, ma carte *A Gold de chez TK nous octroie l'insigne privilège d'être dans la zone "premium".

Je profite que le flot des passagers pré-embarquent pour tirer le portrait de notre bel oiseau.

Je vous présente 9V-SWH, un vénérable 777-300ER, livré à SQ en 2007. Il offre une configuration quadriclasse en 4F 48J 28W 184Y.

L'embarquement est lancé oralement par une agente au sol à 22h, les passagers prioritaires sont appelés en premier, mais sans contrôle des BP, ceux-ci ayant été scannés juste après le PIF.

Instant (bout de) porte et playstation.

L'accueil en porte est très souriant. Je vole cette photo de la petite cabine J avant. On devine les sièges first à l'avant.

Direction le fond de l'appareil, avec la traversée de la J.

C'est l'ancien modèle, mais c'est la première fois que je la vois par moi-même, et j'avoue que l'effet waouh est là. Les sièges ont l'air tellement larges !

Puis nous arrivons dans la petite cabine W, séparée de la J et de la Y par 2 bulkheads. Elle est configurée en 2/4/2 sur 4 rangées.

Nous n'irons pas plus loin, car c'est ici que se trouvent nos sièges. En visitant le site SQ après ma réservation sur AF, je me suis rendu compte que, pour un modeste supplément, les sièges W étaient disponibles sur le plan de cabine.

Ceux-ci présentent bien, même si le coussin orange est un peu flashy.

Le pas est correct, sans être exceptionnel. Le montant du siège de devant, sur le côté, est un peu gênant.

La taille de l'IFE est vraiment impressionnante par rapport à celle du siège.

Les écouteurs fournis, eux, sont moins impressionnants.

Ceux-ci sont logés dans de petits rangements.

Une télécommande est disponible dans l'accoudoir du siège.

Bon à savoir : les sièges du premier rang disposent d'un pas géant, mais n'ont pas de hublot.

Les prises sont situées sur le montant de l'accoudoir.

Voici la littérature de bord, avec le magazine de la compagnie, un feuillet sur le fonctionnement du wifi, la safety card et le vomitobag (que oui je mets dans la littérature ^^).

Plusieurs passagers sont ramenés de l'Eco vers la W par l'équipage. Celle-ci ne sera de toute façon pas pleine.

Nous sommes sur un vol moyen-courrier de deux heures, mais SQ déroule son service : celui-ci débute avec un oshibori chaud. Pas mal pour de l'Eco !

L'équipage est très présent. Le chef de cabine, très dynamique, vient voir plusieurs passagers pour les saluer et discuter avec eux quelques instants. Sans doute les salutations platinesques made in SQ.
Nous repoussons avec 5 minutes d'avance et les consignes de sécurité sont lancées.

A nos côtés, une Queen of the Skies teutonne.

Le roulage est l'occasion de profiter de la faune régionale.


Nous décollons vers le sud, ce qui est bien pratique pour rejoindre CGK.


Je me connecte sur le wifi proposé gratuitement pour découvrir le menu.
Comme le rappelle la mention en haut de page, bien qu'ayant réservé un siège W, c'est bien un service Eco qui sera proposé.
L'interface n'est pas très moderne et vous constaterez que les libellés sont on ne peut plus génériques.


Le souper proposé offre tout de même un choix de deux plats chauds. Quelque chose d'inconcevable pour nos chères legacies européennes.

Voici le plateau tel qu'il nous est remis. La taille est réduite.

Comme en témoigne le format de la boîte. J'ai choisi le seafood Tom Yum Beehon, des vermicelles de riz aux crevettes et calmars. C'était très relevé !

J'ai noté sur le menu que SQ proposait le Singapore Sling. Ni une ni deux, c'est ce que nous commandons. Le PNC ne se démonte pas et part au fond de l'avion les préparer. La classe pour de l'Eco quand même.

Un peu moins classe, mais bien plus agréables que les couverts en bois, voici les couverts en bambou. Plus agréables car moins râpeux.

Et voici le dessert, une pannacotta à la fraise.

Le repas était sympa, j'ai bien aimé le plat très relevé et le Singapore Sling, en revanche c'était un peu juste en quantité.
Le vol passe somme toute assez vite, et c'est presque frustrant d'avoir ce bel IFE et de ne pas pouvoir visionner un film en entier (ah, le bon vieux temps où les films ne faisaient qu'1h30…).
Nous approchons de CGK dans une véritable purée de pois.

Le temps ne se dégage pas vraiment pendant l'approche.

Je vous présente les projecteurs de CGK.

Nous débarquons en traversant à nouveau cette belle cabine business.

Le premier rang offre un très bel espace pour les jambes.

Le débarquement se faisant en porte 1L, c'est l'occasion de découvrir la First (bien connue sur ce site par les FR d'indianocean).

Il n'y a pas à dire, c'est beau. Et ça peut : SQ est positionné sur le même tarif stratosphérique qu'AF entre CDG et SIN.

Nous suivons le flux des passagers vers la sortie.

CGK cède à la mode singapourienne avec ce grand mur végétalisé. Du reste, ce sera le seul point commun, car le reste du terminal est plutôt froid et impersonnel.

Comme le montre cette photo. Il y a une bonne marche pour rejoindre la sortie.

Les formalités ont été un peu galère : nous avons essayé de prendre le visa via internet, le processus est censé faire gagner du temps mais au final cela s'est avéré aussi laborieux qu'inefficace. Pour terminer, nous l'avons joué à l'ancienne, en passant par un guichet. L'attente était très courte (bon, 34 € quand même, on n'est plus trop habitués). Ensuite ça a été plus rapide, les smart gates étant nombreuses.


Enfin, rapide, c'est vite dit, puisqu'il faut remplir (également sur son smartphone) un formulaire pour passer la douane. Un peu pénible tout de même, surtout après ce long voyage.

Mais ça y est, nous voilà landside ! Cela nous aura tout de même pris une heure depuis la sortie de l'avion, sans bagage à récupérer.
Nous sommes accueillis à l'extérieur par une pluie battante.

Et encore, celle-ci a été plus virulente encore un peu plus tôt puisque les abords de l'aéroport sont pratiquement sous l'eau. Nous arrivons tant bien que mal à retrouver le chauffeur qui fait la navette vers notre hôtel. Nous avons en effet réservé au Jakarta Airport Hotel, situé dans l'aéroport et connecté au terminal domestique. Parfait pour notre correspondance du lendemain matin. Et le tarif (55 € la nuit) est tout à fait correct.

Il est minuit passé, nous avons plus de 20 heures de voyage dans les pattes et nous ne sommes pas mécontents de nous faire conduire par notre chauffeur.

Celui-ci trace dans l'aérogare désert du terminal 2 de CGK.

Nous récupérons rapidement notre chambre, qui offre une vue imprenable sur les pistes et l'enfilade des dérives de Super Air Jet, une low cost locale.

C'est sur cette photo que se conclue se FR, rendez-vous très vite pour la suite à destination de Lombok.
Bonjour et merci pour ce FR, très agréable à lire
Le salon ne semble pas repoussant, en revanche en effet, l'offre alimentaire est vraiment orientée sur le local
L'aéroport est beau et d'une propreté irréprochable, que c'est agréable
Quelle chance d'avoir un statut sur deux alliances à la fois ! J'ai vu d'ailleurs que TK proposait une équivalence aux FB Platinum, mais charge à nous ensuite de pérenniser le statut et j'en serai incapable
La cabine est magnifique, de l'avant à l'arrière... Enfin jusqu'à la Premium :)
La taille de l'écran est exceptionnelle !
L'oshibori chaud en Eco, c'est classe, tout comme le service boissons, magnifique
Proposer un plat chaud pour un vol de cette durée est honorable, surtout avec notre regard européen, en revanche, servir un plat ultra relevé en avion, c'est un peu limite, même si nos palais n'ont pas tous la même sensibilité
Jolie vue depuis la chambre et un chauffeur de toute évidence affairé à sa mission, c'est parfait
Au plaisir de lire la suite
Merci pour ce commentaire !
Le salon est très bien pour nos standards, mais il est tout de même moins qualitatif que ce que SQ offre à ses passagers.
Difficile de conserver un statut dans deux alliances, j'ai réussi l'année dernière mais pas cette année. Il faut tout de même beaucoup voler.
A bientôt pour la suite qui est dans les fourneaux.
Vraiment pas mal tout ca...
Le "sous-salon" me semble tout de même bien meilleur que de vrais salons un peu partout dans le monde. La soupe Laksa à l'air bonne.
L'offre en vol est vraiment top. Quid de la différence de prix entre l'éco et la premium sur ce vol ?
Merci pour le partage ;)
Merci pour le commentaire.
C'est certain, et je ne m'en plains pas, mais les salons SQ sont tout de même de meilleur niveau encore.
En réalité la Premium n'était pas commercialisée en tant que telle sur ce vol. Le choix des sièges était payant et les sièges W étaient un peu plus chers que les sièges Y standards. Je ne me souviens plus du prix, mais ça ne m'a pas choqué au regard de la différence de confort.
A bientôt.
C’est clair que si l’occasion se présente, prendre SQ est un bon choix.
La Premium a l’air bien confortable pour des vols long-courrier.
Merci pour ce FR
Merci Moritz.
Les accords avec d'autres compagnies sont un bon moyen de voler avec SQ.
Effectivement, j'aurais bien fait quelques heures de plus, même si j'ai trouvé le legroom un peu juste.
A bientôt.
SQ était sans doute le meilleur choix.
Changi est vraiment très joli même si le PIF avant la porte ce n'est vraiment pas top.
Le "sous salon" pèche pour l'offre liquide au rabais, le Red Label ce n'est vraiment pas Premium.
Belle cabine et siège confortable pour un vol court avec même le pantalon assorti au coussin...
Le repas semble appétissant mais la présentation est triste avec en prime des couverts en bois.
Merci Stéphane pour le partage et à bientôt pour la suite.