Avis du vol entre Paris et Beijing en classe Economique avec Air France

La semaine continue après cet aller-et-retour Nantes-Clermont avec le grand retour de la navette, autrement dit le vol CDG-PEK. Comme à l’accoutumée, ça sera du AF avec un pré-acheminement depuis NTE. Par rapport à mes FR de cet hiver, il y aura quelques petites différences : d’abord le pré-acheminement se fera par le vol du matin à 6h30 pour une sorte de stop-over à Paris (bonus à suivre) et au retour j’éviterai le red eye ultime qui part de Pékin à 1h du matin pour se poser à Paris un peu avant 5h, ce qui me donnera l’occasion de vous faire un FR du vol de jour qui part à 9h du matin.
Cela nous donne donc :
- AF7721 NTE-CDG en A321, journée parisienne en bonus
- AF382 CDG-PEK en 777-300ER
- AF129 PEK-CDG en 777-300ER config sans P
- AF7730 7730 CDG-NTE
La journée à Paris est en fait une journée passée à Roland Garros sur le Lenglen. C’était prévu de longue date, ça a failli capoter à cause du départ à Pékin, finalement j’ai pu partir 24h plus tard et profiter de ma journée à Paris.
Bonus RG
Czech Airline

US Airways

à moins que ce ne soit Delta ?

British Airways

et c'est One World qui s'impose au 5ème set contre Star Alliance

Iberia (branlée) express

Air Canada Rouge

Qantas

La star : Aeroflot. encore sur le court le samedi suivant quand je suis rentré

Retour au FR
Après pas loin de 8h à me taler les fesses sur les sièges de Roland Garros, il est temps d'aller faire de même dans un siège extra pas large d'Air France, je reprends donc le chemin de Roissy via les cars Air France un peu près 20h. Plus agréable que notre ami le RER B, plus fiable et finalement pas plus long quand il n’y a pas de bouchons, ce qui est le cas ce soir. Une petite demi-heure plus tard, me revoici à Roissy où modulo un passage PAF-PIF, je me retrouve au salon du 2K.
C’est l’occasion pour moi d’y découvrir les douches. Elles sont spacieuses, les petites trousses mises à disposition sont bien garnies (L’Occitane, pas du grand luxe mais tout à fait convenable). Je peux me débarrasser ainsi de la crème solaire de la journée et surtout ça repose bien. Ensuite, ce sera le champagne Duval, la mise en ligne de mon dernier ORY-CFE et la préparation du suivant, quelques en-cas pas terribles, toujours la faute au choix limité du salon des portes K.
Douches

L’embarquement est lancé à 22h45, porte K41, il va être temps d’y aller. Pile au moment où les bleus qui passent sur une télé du fond du salon ouvrent le score. Ce soir, c’est F-FGSQL qui va nous transporter.
Les priorités seront strictement respectées à l'embarquement, ce qui fait qu'arrivé dans les derniers en porte, je me retrouve un des premiers dans la seconde cabine eco, accueilli par des PNC tous sourires dehors.
Le 35C est certainement le plus mauvais siège en issue de secours en raison du passage, surtout à l'embarquement mais c'était le seul qui restait. Je prendrai donc quelques coups de sac, essentiellement chinois. Vol annoncé complet, mais il reste 2 places juste derrière moi, no show sans doute. Du coup, Mme 36A à trois sièges pour sa nuit, royal.
La vue depuis ma place

tiens des nouveaux trolleys ? En fait non, juste des caches

Repoussage à l'heure, face PNC avec qui je discute un peu du vol et de la Chine. Puis des rythmes de travail chez AF. Apparemment, sans faire forcément plus d'heures de vol, il y a un peu plus de pression et les différents : atterrissage lundi après-midi et retour en service sur le red eye de la nuit de mardi à mercredi, c'est raide. Mais ça fait moins de nuits d'hôtel à payer pour la compagnie aussi…
Décollage rapide, montée efficace avec la paire de GE90 qui nous tirent puisque je suis derrière les ailes. Les PNC et les pax sont lâchés ensemble dès 10000 pieds et le ballet habituel débute : les casques, puis les menus (toujours aux couleurs des 80 ans, toujours en français-anglais-chinois).
9h20 de vol ce soir seulement, on devrait avoir du vent dans le dos. L'instant magique, n'exagérons rien, de l'ouverture de la bouteille de champagne retentit, le service de l'apéro va pouvoir débuter !
En fait, pas complètement. Les vols du soir sont en service réduit, pas d'apéritif mais possibilité de le prendre en même temps que le repas.
Le menu est le même que sur les autres FR de juin, comme à l'accoutumée je ne tente pas la version chinoise ex-CDG

L'entrée n'est pas mauvaise mais ressemble quand même à un lendemain de soirée étudiante devant une boîte de nuit. À l'inverse, le pain a une bonne tête mais est quasi immangeable. Le plat est correct, quand à la mousse au chocolat, je n'en sais rien, je n'aime pas ça.
Plateau

Zoom sur le raoul, euh je voulais dire l'entrée

Poulet citron

Les PNC mettent ensuite un peu de temps à débarrasser, interrompus à chaque rangée par un ou deux remplissages de bouteilles d'eau chaude pour les pax chinois.
Je jette un œil sur un navet pendant quelques minutes et je m'endors du sommeil du juste, les jambes quasi à l'horizontale sur mon sac, façon ottoman des classes supérieures.
Après pas loin de 7h de sommeil, je suis réveillé par l'odeur de café et des viennoiseries chaudes. Ah non, je voulais dire par les néons à fond les ballons des 777 d'af pas vraiment équipés mood lighting. Et le ballet du petit déjeuner commence. Ce n'est ni bon ni mauvais, mais je me demande si je ne suis pas le seul à trouver bons les œufs à la florentine tant j'en lis des descriptions effarées sur FR … et qu'autour de moi, personne ne les mange non plus.
Plateau petit déjeuner. je ne retrouve pas la photo des oeufs, on s'est brouillés. ok, je sors.

La queue aux toilettes se forme alors autour de nous, c'est le principal inconvénient des sièges en issue de secours. Tous les n passagers, les PNC essayent de s'immiscer dans les toilettes pour y faire un minimum de nettoyage.
Atterrissage ensuite avec un peu de mouvement car pas mal de vent latéral. Taxi assez long mais compensé par un débarquement quasi-immédiat. Enfin l'immigration nous prendra facilement 15 minutes, fait rarissime ici. Malgré cette longue durée (relative), on attendra quand même les bagages, notamment ma valise soit disant prioritaire qui arrivera dans les dernières.
20 minutes d'Airport Express et autant de métro plus tard, me voici à l'hôtel … Et prêt pour aller dîner à 18h avec les collègues chinois, moins de 4h après le petit déjeuner !