Avis du vol entre Geneva et Paris en classe Economique avec Air France

Direction GVA

Bonjour,

Je vous retrouve trois jours après mon vol aller, pour une liaison que vous retrouverez régulièrement sous ma plume, comme je vous l'expliquais dans mon précédent (et premier) FR. C'est aujourd'hui avec le deuxième vol GVA-CDG de la journée que nous nous envolons pour retrouver la capitale. Mais avant tout, il me faut - logiquement - gagner Genève Aéroport, grâce aux CFF et un intercité propre, ponctuel, et moyennement peuplé à 7h30 du matin.

Il vous faudra pardonner une fois encore mes erreurs de débutant : vous ne trouverez ici nulle photo de l'aérogare ou du chemin m'ayant conduit aux contrôles à l'aéroport. Je peux néanmoins vous garantir - ma mémoire reste vaguement fonctionnelle même sans trace photographique - que le tout fut extrêmement fluide. Je n'avais pas de valise à enregistrer et ai donc immédiatement pu me rendre vers le PIF du secteur France, file prioritaire, bien que cela n'ait strictement rien changé à mon voyage, puisque la ligne générale est aussi peu fréquentée que la prioritaire. 

Une fois ces brefs contrôles effectués, je file vers le salon AF, que j'affectionne tout particulièrement. Il n'est naturellement pas comparable au 2F de CDG, par exemple, mais je trouve que compte tenu de la place extrêmement réduite dont la compagnie dispose sur place, elle est parvenue à offrir quelque chose de tout à fait remarquable, tant au niveau de l'offre que du cadre, rénové il y a environ cinq ans, et des plus accueillants.

De plus, le personnel est - dans l'ensemble - chaleureux et - dans son intégralité - professionnel. 

Vous me prendrez pour un néocontributeur du site extrêmement contradictoire, mais j'ai en réalité une réserve sur le salon de GVA. Si je trouve l'offre extrêmement satisfaisante au cours de l'intégralité de la journée, il subsiste un bémol à émettre au niveau du petit déjeuner. Il est irréprochable en tant que tel, mais n'est jamais renouvelé. Cela fait environ un an que je viens très régulièrement au salon AF à Genève, si les plats chauds et sélections de desserts en journée peuvent varier d'une visite à l'autre, il n'y a strictement aucun renouvellement de l'offre du matin, qui est la même depuis ma première visite. C'est donc, sans surprise, que je retrouve, au niveau de l'offre solide chaude, des œufs brouillés - que, signe de mon manque cruel de professionnalisme, je n'ai pas eu l'occasion de prendre en photo (il faut dire que j'en ai horreur) -, des minipancakes, ainsi que des saucisses de volaille.

Le tout est ici sous cloche, mais vous aurez l'occasion de voir l'essentiel de ces ingrédients dans mon assiette sous peu.

L'offre solide se complète par une sélection de mini-viennoiseries, de céréales, et de fruits. Et je vous promets, lorsque j'ai pris la photo, elle semblait bien plus nette !

Je bénéficierai néanmoins d'une surprise, que je trouve bienvenue : il y a un nouvel ingrédient à disposition dans ce budget de petit déjeuner, et qui est de rigueur au vu de la saison : des pastèques. Je trouve cela très appréciable. Vous remarquerez également, à côté des fromages, la dinde, qui mérite d'être mentionnée. En effet, je ne sais pas où le salon se fournit, mais cette dinde est délicieuse. Elle fait partie des meilleurs morceaux de charcuterie qu'il m'ait été donné de déguster. Heureusement, elle non plus n'est jamais renouvelée, et j'ai donc l'occasion de la retrouver à chacun de mes voyages. Enfin, notons qu'elle compense l'absence systématique de jambon au sein de l'offre froide de ce lounge.

Le salon est très moyennement rempli en ce mardi matin.

Ma sélection froide, puis chaude, avec jus d'orange et thé au lait.

Je me resservirai plusieurs fois, pour être honnête, tout en admirant ces prises binationales.

Et en guignant le coin Ulti (ou First ? Ou les deux ? Je ne sais plus…), parfaitement vide en ce moment.

Je surveille l'appareil supposé nous transporter de GVA à CDG. Et j'ai vécu l'angoisse de tout avgeek confirmé : des changements d'appareil. Pas un, mais plusieurs. Initialement, la liaison devait être effectuée en A320. L'appareil a finalement été changé au profit d'un A220-300 une semaine avant le vol - appareil généralement affrété aux rotations entre Genève et Paris. La veille, à l'enregistrement en ligne, je remarque que… Nous sommes de retour sur un A320. Pourquoi pas… 

Le vol

Bref, l'A320 arrive, et avec une quinzaine de minutes d'avance. Je décide ainsi de me diriger également avec une légère avance en direction de la porte d'embarquement. Et une fois encore - vous pouvez me maudire - aucune photo du cheminement vers celle-ci. Embarquement dans le respect des priorités, avec une dizaine de minutes d'avance. Attente en amont du jetbrige.

L'embarquement fut efficace. Le taux de remplissage n'est pas ridicule, je dirais aux alentours de 75 %, mais la cabine semble légèrement clairsemée, probablement dû au changement d'appareil, l'A320 ayant tout de même quelques sièges de plus par rapport à l'A220. Et je fais partie des chanceux : je prends place au 5F et aurai l'intégralité de la rangée pour moi, juste derrière le rideau.

Puis nous attendrons entre quinze et vingt minutes entre la fin de l'embarquement et le pushback. Celui-ci aura lieu cinq minutes avant l'heure théorique de départ. Bravo Air France, bien que je déplore que l'équipage, sympathique au demeurant, n'ait pas mis à profit ce temps pour, par exemple, venir saluer ses passagers Platinum…

Dehors, il pleut. Mais un LX semble avoir pris place à nos côtés.

Je profiterai de l'absence de voisins pour mettre mon sac sous le siège d'à côté. À noter que la prise USB ne sera fonctionnelle qu'une fois en vol, totalement désactivée au sol.

Profitons du temps d'attente au sol pour examiner brièvement la cabine.

Repoussage, sous la pluie. Nous passons à côté d'un avion AirSeven, compagnie dont j'ignorais l'existence - suis-je pardonné ?

Le fait que nous repoussions en avance me sera dûment signifié par mon application Air France, dont je souligne par la même occasion la qualité des notifications de suivi en temps réel, efficaces et qui donnent les bonnes informations au bon moment.

Avant le décollage, les PNC effectueront les contrôles de circonstance. Une fois qu'ils auront regagné leur place, le passager assis juste devant moi aura l'élégante attention de… S'incliner, entièrement. J'hésite à faire un commentaire, car outre la nonchalance de la chose, il y a tout de même une (certes minime) justification sécuritaire à l'exigence de maintenir le dossier de son siège droit pendant les phases de décollage et d'atterrissage… Cette photo est supposé vous montrer l'inclinaison du monsieur, mais il semble que je doive revoir mes évaluations de mes propres photographies.

Celle-ci semble déjà plus pertinente.

Plutôt que de me plaindre du siège de devant, examinons un peu mon siège, qui n'est pas d'une propreté irréprochable. Heureusement que je peux m'assoir bien au centre de mon siège, n'ayant pas de voisin à gauche.

À gauche, d'ailleurs, le siège témoigne du caractère vieillissant de la cabine.

Montée

Je serai parmi les premiers servis et oserai demander une boisson chaude pour accompagner mon jus d'orange. Le matin, AF oscille entre soit un duo de biscuits aux amandes et citron (absolument délicieux), soit un petit sablé (plus quelconque). Nous serons nourris grâce à cette deuxième option en l'occurrence.

Le vol suit son cours.

Et les prises USB sont activées.

Petit passage aux toilettes (du fond, n'ayant pas été salué en tant que Platinum, j'avais trop peur d'être rabroué si je m'aventurais vers l'avant).

Retour à mon siège. L'occasion de noter que la rangée 5 dispose, sur les A320 d'AF, d'un hublot parfaitement aligné avec le siège - j'y suis sensible, j'essaie toujours de me servir d'anciens FRs pour déterminer quels sièges sélectionner selon ce critère afin de choisir un siège sur un plan de cabine.

Puis… Nous voici au-dessus de CDG…

… Ce qui implique que nous jouons légèrement les prolongations pour faire un tour de Paris. Les passagers assis en A doivent profiter d'une belle vue sur la vie. Pendant ce temps, j'observe le trafic, afin de me demander si prendre le RoissyBus, comme je pensais le faire, est véritablement la meilleure des idées.

Le Bouveret.

180 degrés…

Et c'est à mon tour d'avoir une jolie vue, mais plus lointaine, sur Paris.

Cela reste plus sympathique que le métro dans lequel je suis habituellement à cette heure. La Lune s'invitera même dans ce spectacle.

Dernière vue sur Montparnasse.

Retor au Bourget.

Atterrissage.

Je déciderai finalement de prendre tout de même le RoissyBus, car je dois me rendre à Opéra, et qu'il reste pour ce faire assez efficace. Le chauffeur est sympathique, il laissera une femme descendre peu après la sortie du périphérique. Tous ne le font pas - et c'est insupportable. Je ne me rendais pas chez moi, en l'occurrence, mais j'habite également (comme la passagère qui a pu profiter de la gentillesse et compréhension du chauffeur) à la sortie du périphérique généralement empruntée par le RoissyBus, et il m'est régulièrement arrivé, aux alentours de 23h, par exemple, lorsqu'il n'y a que trois passagers à bord, de me voir opposer un refus catégorique du chauffeur après lui avoir demandé (très poliment) si, à tout hasard, il pouvait me déposer dans les parages. C'est pénible.

J'entends l'idée que l'argument commercial de cette ligne est qu'elle se fait sans arrêt entre l'aéroport et Paris, mais tout de même, n'exagérons rien. D'autant que son autre engagement commercial, à savoir de profiter de cars climatisés, équipés du Wifi et de porte-bagages, n'est que rarement rempli. Le nouveau matériel roulant n'est que partiellement déployé et, ce matin, c'est sur un bus de ville classique, limité à 70km/h même sur l'autoroute (grr…) que je rejoindrai Paris.

Merci de m'avoir lu, à très vite.