Avis du vol entre Singapore et Kuala Lumpur en classe Economique avec Air Asia

Bonjour/Bonsoir/Bonne nuit à toutes et à tous,
Je vous avais laissé à mon arrivée à Singapour avec un indice concernant la destination suivante. Qui est donc Kuala Lumpur ou KL d’où le « un amour sans M » puisque j’apprécie la compagnie néerlandaise.^^
Ce voyage s’effectue avec beaucoup moins de classe que les précédents, en Y sur une compagnie à bas-coûts. Vu la brièveté du vol, les fréquences et la différence de prix, pas d’hésitation !
Rappel des épisodes précédents :

1. Narita NRT (Tokyo) – Pudong PVG (Shanghai), China Eastern MU272 en A321, classe affaires
2. Pudong PVG – Singapour Changi SIN, China Eastern MU545 en A332, classe affaires
3. Singapour Changi SIN – Kuala Lumpur IA KUL, Air Asia AK704 en A320, classe économique
4. …

Avant de commencer ce FR, parlons de Singapour.
J’ai bien apprécié la ville de Singapour avec un mélange des styles coloniaux et modernes. La météo lors de mon séjour fut un peu trop chaude et humide, un avant-goût de l’été tokyoïte qui m’attend.
Cependant, je ne peux que souligner une certaine déception. Dans mon esprit, Singapour est la ville de tous les interdits et s’en retrouve d’une immaculée propreté. Certes, dans le MRT il est interdit de boire y compris de l’eau ce qui est contraignant, de prime abord. Mais si je prends en (mauvais) exemple, celui d’adultes qui aiment à s’encrasser les poumons, il est quasiment possible de le faire partout et il est possible d’observer un grand nombre de mégots au sol voire même sur les plages de Sentosa. De même, je n’y ai pas retrouvé la politesse que j’imaginais.
Disons que tout cela est probablement lié à mon expatriation depuis plus d’un an au Japon et mes attentes trop élevées à présent.
Bref, ce séjour fut tout de même bien agréable et m’a permis de passer deux excellentes soirées avec le représentant singapourien de FR. Encore merci !
Un petit bonus pour commencer, bien que Singapour ait déjà été largement reportée.
Mélange d’architectures et de hauteur de bâtiments.

Bon, SIN, c’est aussi le MBS.

Et puis petit tour sur Sentosa, l’île artificielle. De belles plages.

Ici, les baigneurs sont l’équivalents des vaches de nos campagnes regardant passer les trains. Sauf qu’ici se sont des porte-containers, des pétroliers,…

Et pas la peine d’imaginer des moutons à compter pour essayer de faire une sieste sur la plage. Il suffit de compter les mégots dans le sable.

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Et maintenant place au FR.
Depuis le centre-ville, il suffit de prendre le métro pour se rendre à l’aéroport. Un changement est nécessaire où il ne faut que changer de quai.
Arrivée à l’aéroport au niveau du T3.

Il est nécessaire de prendre un transport hectométrique pour rejoindre le T1. Il existe trois lignes qui relient les différents terminaux 2 à 2.

Van Gogh a été influent jusqu’ici !

Le T1 a été conçu dans les années 1970 et cela s’en ressent notamment suer le plafond et l’éclairage assez artificiel. Cela dit le terminal est toujours plus agréable que NRT par exemple^^

Laquelle des deux est la plus confortable ?^^

Le tableau des départs du T1.

SIN est connu pour ses différents aménagements agréables. Il y a notamment une installation du T1 que je me faisais une joie de découvrir, la pluie cinétique.
http://vimeo.com/73923843
« C’est pas d’bol Mâam Chombier ! »

La note de SIN en pâtira alors !

Direction l’enregistrement AK. Mais c’est qu’il y a une file d’attente. J’ai plus l’habitude ! Bon, j’exagère, en 10-15 min, c’était fait.

Vue de l’extérieur avec toujours de la verdure.

Au centre du terminal, des escaliers mécaniques pour rejoindre le premier étage.

Chouette, un restaurant japonais !^^

Un espace de jeux pour enfants.

Et une baie vitrée pour les plus grands. Pas grand-chose à observer cependant.

Puis direction la zone sécurisée, au rez-de-chaussée.

Passage de l’immigration sans attente tout en me faisant écorcher mon nom.

Dois-je lui en tenir rigueur sur le petit écran demandant la qualité de service au sortit de l’immigration ? Bien sûr que non, ce n’est pas habituel d’entendre les agents d’immigration tenter de prononcer votre nom de famille !

Un hall arboré après l’immigration.

Une grande allée avec diverses options d’achats de part et d’autre.

Par contre, c’est très sombre. Je préfère les aéroports qui baignent dans la lumière naturelle.

C’est mieux par là, l’immigration pour les arrivées.

Oh, un jardin de cactus. Allons voir !

Bon, le motif premier n’est pas ma passion pour la végétation désertique^^

Cette précédente photo montre un peu ma déception sur la propreté de Singapour avec des bouteilles et gobelets laissés sur les bancs et un employé faisant le ménage n’y touchant pas… Je sais, je suis difficile…
Après cette déception qui aurait pu causer une crise de panique aux citoyens de mon pays hôte, une oasis pour respirer un peu.

Puis direction la porte d’embarquement.

Contrôles de sécurité effectués en porte efficacement. Et première vue sur l’appareil.

La salle d’attente après la sécurité.

Avec fontaines à eau en deux modèles mais toujours trop basses pour moi.

Comme si le Wifi n’était pas suffisant dans l’aéroport, des sièges équipés de prise électrique multistandard et d’un câble Ethernet.

Embarquement effectué au pas de course avec respect des priorités.

Le pitch est réduit et le siège un peu usé. Mais pour cette durée, ça devrait aller.
La porte est fermée 10 min en avance mais, le cockpit annonce un retard car l’aéroport est légèrement embouteillé ce matin. Au moins, c’est annoncé.
Il est temps maintenant de planter le décor.
Kuala Lumpur n’est qu’une longue escale d’une dizaine d’heure avant de m’envoler sous d’autres cieux. Vu les chaleurs étouffantes, je suis donc habillé léger : T-shirt un peu large, short qui tombe car j’en avais oublié la ceinture à la maison avec chaussures qui effectuent leur dernier voyage. Ce n’est pas, pour ainsi dire, ma tenue habituelle de voyage. Mais bon, LCC en Asie du Sud-Est, ça passe.
Lorsque ma voisine est arrivée, belle blonde vénitienne bien habillée en blanc avec suffisamment de charme pour que je me dise immédiatement qu’elle est française. Au moins francophone car elle avait un livre en français. Puis arrive le passager couloir. Une petite cinquantaine, chemise et pantalon de toile. Pour lui, j’ai un peu hésité mais il pouvait très bien être français. À peine assis, ça ne manque pas, il remarque qu’il est chanceux d’avoir une voisine française. Sur quoi j’ajoute que l’on défie certainement les probabilités en faisant une rangée française !
Je reviendrai plus tard sur mes voisins de rangée. Il est temps de partir !

Au roulage, un B777 de Scoot.

Un MH cargo. Il commence à pleuvoir, c’est le moment de partir !

Les nombreux navires au large de Singapour.

Et de meilleurs cieux.

L’espace entre les sièges réduit à sa portion congrue.

Le magazine de bord avec Nagoya à l’honneur, nouvelle capitale des Cosplays.

J’ai beaucoup aimé cette publicité. Quiconque a fait suffisamment d’escrime connait les surnoms des trois armes : pour le sabre, c’est le gourdin ; pour l’épée la brochette et pour le fleuret, c’est le cure-dent^^ MM. les fleurettistes, ne m’en voulez pas, c’est la publicité qui le dit^^

Survol d’une mer moutonneuse.

Mes deux voisins n’ont pas arrêté de discuter depuis l’embarquement, sur leur vie d’expatrié, les écoles pour les enfants, le niveau de vie, l’offre culturelle. Je n’écoute pas particulièrement, mais j’en déduis un niveau de vie plutôt élevé.
Habituellement, lorsque je voyage, je suis toujours bien habillé car nul ne sait ce qui peut lui arriver. Et les voyages sont propices aux heureuses rencontres. Cependant, KL n’est qu’une étape pour la journée. L’idée de passer la journée en pantalon m’ayant fait suer rien qu’en y pensant, je suis donc en bermuda dont la ceinture a eu la bonne idée de rester au frais au Japon et une veille paire de chaussures. Bref, pas du standing de mes compagnons de voyage.
La discussion digresse vers la présence française en Asie du sud-est ainsi que la croissance de compatriotes s’y installant. Mes compagnons de rangée regrettent ce fait en évoquant une mentalité différente d’avant. Trop de français partout. Et puis, au détour d’une phrase, le voisin sis au couloir précise que les « backpackers » sont les bienvenus^^
Puis ils parlent de leurs retours en France et du meilleur moyen de rejoindre la métropole. Je tends l’oreille et ils comparent MH avec AF. Tout en précisant que les billets sont au même prix, un peu moins, pour un A/R de 3000 EUR. Mes voisins voyagent donc en J ! La conversation vient donc de quitter les différentes questions afférant à la vie en Malaisie pour un sujet sur lequel je me sens plus à l'aise, je me permets d'intervenir dans la conversation. La fin du vol sera principalement consacrée à la comparaison des différentes compagnies utilisées par chacun.

Pendant l’heure de vol, l’équipage n’a pas le temps de chômer entre la distribution des repas pré-commandés, du service BoB et achats hors-taxes !
Le sol se rapproche !

Tout plein de palmiers pour faire du bon Nutella bien gras.

Seuil de piste

Oh, un gros MH. Ce sera bien plus loin pour notre appareil.

Il faut rejoindre les copains ! Copains !

Débarquement efficace pour une descente directe sur le tarmac.

Puis cheminement pédestre avec une chaleur supérieure à 35 °C.

La version LC avec Air Asia X qui desservait Orly en A340 à 9 de front.

Puis après être monté à l’étage dans un bâtiment non climatisé, l’immigration. Youhou. « À partir de ce point, votre attente est estimée à 60 min. »

Après une attente plus longue que la durée effective de vol, l’immigration est enfin passée. Autant dire que grâce à mes voisins, cette heure est passée plus vite que ce qui est redoutable.
Mes voisins m’ont proposé de partager un taxi jusqu’en ville. Cependant, je préfère prendre à droite d’abord puis me diriger vers KLIA pour une consigne à la journée. L’idée de transporter ma valise avec moi me déplait tout autant que celle de passer la journée en pantalon !

Après les formalités douanières, le capharnaüm du LCCT.

Je finis par trouver le bus qui m’emmènera à KLIA. C’est le même aéroport mais il a bien fallu 15 min de bus en prenant comme une autoroute^^
Apparemment, ce LCCT vit ses dernières heures puisque les LCC migrent maintenant vers KLIA 2, situés bien plus à proximité de KLIA.
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Petit bonus de KL.
Rien que de mentionner KL, certains d’entre vous doivent probablement se remémorer une Catherine Zeta-Jones toute de cuir vêtue.

Le petit parc associé aux deux tours.

Et alors que je souhaitais me rendre à la mosquée principale, un orage s’est abattu. Ayant mon PC dans mon sac avec moi, j’ai préféré ne pas tenter la pluie.