Introduction
Bonjour à tous,
Après 48h à redécouvrir Singapour, une ville superbe où tout est propre, climatisé, et où les chewing-gums sont en détention préventive, il est temps de reprendre le chemin de l’aéroport Changi. Toujours en compagnie de mon fidèle acolyte, l’agent E., direction de nouveaux horizons, plus au sud-est encore… et cette fois, on traverse carrément l’équateur.
Le 29ème pays à rejoindre mon travelbook sera donc… roulement de tambour… l’Indonésie ! Et plus précisément l’île de Bali, aussi connue comme l’île des dieux où des scooters fous, je vous laisses juge.
Cela faisait un bon moment que Bali me faisait de l’œil, mais je n’avais jamais osé sauter le pas. Grâce à l’agent E., cette fois, c’est la bonne ! Pour la petite histoire, nous sommes tous les deux des GM, comprenez par là : de fervents adeptes du Club Med (oui, on assume), et on s’était promis de s’en faire un ensemble. Au départ, on visait celui de Cancun, mais comme Singapour était aussi sur la wishlist de mon camarade, on a fini par trancher : combo Singapour + Bali. Le genre de compromis qui donne envie de faire des compromis plus souvent.
Pour rejoindre Denpasar depuis Singapour, il existe littéralement 36 options. La ligne est encore plus fréquentée que le rayon sushis du Monop’ sur le temps de midi. Entre les low-costs et les compagnies nationales, le choix est large. Une seule chose sur laquelle nous ne transigerons pas : Nous voulons un vol direct.
Malheureusement, Singapore Airlines et Garuda Indonesia ont dû être éliminées d’entrée de jeu. Tarifs premium… pour un vol de 2h. Merci, mais non merci. On se retrouve donc avec Jetstar, Air Asia, Scoot, Batik Air, et KLM, qui opère la liaison en continuation de son Amsterdam - Singapour.
Au jeu du moins cher, c’est Batik Air qui tire son épingle du jeu… jusqu’à ce qu’on rajoute un bagage en soute. Et là, bim : KLM repasse devant, boosté par nos statuts Flying Blue Gold et Silver qui en plus des bagages nous permettent un accès au salon, le Sky-Priority… Enfin tout les trucs qui font que le(s) pigeon(s) que je suis (nous sommes) fonce(nt) dessus.
Tant pis, je ne pourrai pas ajouter une nouvelle compagnie à mon logbook. Mais bon, à ce stade du voyage, mon banquier a déjà commencé à composer mon numéro de téléphone. Et puis, avec un bon d’achat KLM de 50€ reçu pour mon anniversaire, j’ai pu m’offrir un vol en premium pour le prix d’un billet éco. Comme quoi parfois, ça a du bon de vieillir !
Le routing qui se construit, les opus précédents sont dispos ici, n’hésitez pas à aller y faire un tour !
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3KL835 - Premium Éco - Singapour —> Denpasar - Boeing 777-300ER
- 4En J pour un 30ème pays !
- 5La réalisation de mon rêve avgeek ultime
- 6Retour à Paris en 787-9
Aéroport Changi de Singapour
C’est par le taxi que nous arrivons à l’aéroport de Changi aujourd’hui après 20 minutes de route depuis Chinatown.

Le chauffeur nous déposera directement au niveau des comptoirs KLM.

Le dépose-bagages n’est pas encore ouvert, il nous faudra attendre 10 minutes. La préposée me dit que si je souhaites, nous pouvons nous rendre à l’early check-in au niveau inférieur. Étant chargés de 3 sacs chacun, nous préférons attendre les 10 minutes. Nous ferons un petit aller-retour dans le T1 histoire de passer le temps.

À notre retour, les comptoirs ouvrent, nous nous engageons dans la file Sky Priority.


Nous expédions nos 2 valises en soute, soit 30 kilogrammes de bagages… (Je tiens à préciser que le but était de visiter Bali, pas de l’envahir.)
La préposée à l’enregistrement sera adorable et reliera nos réservations afin que mon compagnon puisse embarquer en zone 2 avec moi, elle expédiera également sa valise comme étant une Sky Priority afin qu’elle soit livrée rapidement.
Elle nous demandera également une preuve comme quoi nous quitterons bien l’Indonésie, la réservation étant un AS. Il me suffira de lui montrer la réservation suivante pour prouver que je ne compte pas m’installer à Bali.

Et nous voici en possession du précieux sésame.

Nous voici délesté de nos bagages, nous sommes encore large (3h avant le décollage) mais c’était voulu car nous souhaitions visiter Jewel !

Je valide le test H2Okapi même si ça en met un peu partout…

Après une heure à arpenter le centre commercial, nous retournons au T1 et filons directement vers l’immigration.

Le contrôle aux frontières sera passé en un rien de temps, en 10 secondes, on se fait bannir du pays… Comme dirait dame Ginette : « C’est tout les jours qu’on se fait jeter par ces pourris »
Nous retrouvons la moquette de Changi, moins de 48h après l’avoir foulée pour la dernière fois.

La préposée au check-in nous avait indiqué de nous rendre au salon Qantas. NB : Attention, il existe un lounge « Business » et un « First », nous devons nous rendre au Business Lounge.
L’accès se fait par ces escalators.

3 salons sont disponibles.

Mais celui qui nous intéresse est au bout du couloir !


L’accueil est très souriant, le temps de scanner mon BP, de prouver mon statut et d’enregistrer mon conjoint, nous sommes autorisés à pénétrer les lieux.
Y a pas à dire, mais j’adore ce logo ! Une compagnie que j’espère bien logger… Rapidement… Très rapidement !

Nous découvrons un salon immense avec de très nombreuses places assises. L’impression de grandeur est renforcée par le fait que nous devons être 15 personnes à l’heure actuelle.

Nous nous trouverons une petite place près des buffets pour y déjeuner malgré qu’il soit déjà 14h40. Je laisse ma seconde moitié partir au bar chercher de la vignasse pour se désaltérer pendant que je fais le tour du propriétaire.

Un bref aperçu des différentes options.




Puis ma légère collation pendant que l’agent E. dévalise le buffet et le bar.

Après notre petite collation, nous irons nous poser dans l’autre partie du salon.

Le lounge dispose d’une grosse dizaine de douches. Je demanderai à en utiliser une, histoire de me décrasser après une matinée de visite sous 30º…

Les vols indiqués sur le FIDS du salon n’indiquent que les vols qu’empruntent les PAX du lounge. Le nombre de vols Qantas est impressionnant, un peu un hub secondaire en dehors du pays.

Ne connaissant pas trop Changi, nous quittons le salon à 15h50 pour un embarquement à 16h10.

Notre porte n’était pas loin du lounge, nous y sommes donc très rapidement. L’accès est ouvert, le PIF se passe directement en porte.

Le Flight-Report
Nous passons très rapidement le PIF, une grande partie des PAX sont déjà en salle d’embarquement, la plupart arrivent depuis Amsterdam et sont en continuation vers Denpasar.

Et voici notre gros oiseau bleu qui va nous conduire à Bali…
Il s’agit du PH-BVU, nommé « Grand Canyon National Park ». C’est un 777-300ER, l’antépénultième reçu par la compagnie Néerlandaise en septembre 2017. La cabine est configurée en 35J, 24W et 322Y.

Au moment où nous entrons dans la salle d’embarquement, l’embarquement des PAX Sky Priority débute.


Instant porte !

Et fuselage-chiottes complètement… Réussi !

L’accueil en porte est souriant, je traverserai la seconde cabine J avec 2 rangs de 4 sièges… Assez intimiste, ce doit être agréable pour un long vol !

Juste derrière la paroi, je découvre mon siège, le 11A, au premier des 3 rangs composants la cabine W.

Le siège est plutôt confortable et le legroom est top !

Dans l’accoudoir, on retrouve de gauche à droite :
- Le bouton d’appel PNC ainsi que celui de la liseuse.
- Deux ports USB-A et -C.
- Les boutons de contrôle qui permettent d’incliner le siège.

L’IFE est rangé dans l’accoudoir au 1er rang. Celui-ci est d’une taille convenable et d’une résolution très correcte. Le contenu est excellent avec de nombreux films dans beaucoup de langues.

Dans la pochette, on retrouve les choses habituelles… Si la carte de sécurité a elle déjà bien vécue, le « Holland Herald » a lui été beaucoup moins utilisé et le vomito-bag encore moins… Fort heureusement me direz-vous !



Un coussin était disposé sur le siège lors de mon arrivée, mais je ne l’utiliserai pas.

La vue n’est pas mauvaise… 2 appareils EK à nos côtés… On pourrait presque se croire à Dubaï…

Un menu est distribué.
Le plat est unique et sans autre choix possible. Dans tout les cas, celui-ci me va bien et fait honneur à la culture culinaire Indonésienne.



L’embarquement se termine rapidement, l’avion est full dans toutes les classes. La majorité des PAX sont des Néerlandais ou des Français. À savoir que le vol AF256 CDG-SIN ne permet pas la connexion avec ce vol.
Le CDB se présentera et annoncera 2h15 de vol pour rejoindre Bali.
Le repoussage a lieu à 16h40 avec 10 minutes d’avance ! Quelle efficacité !

Un A350 et un 787 SQ qui passent par là.

Et voilà le plus beau !
Non, pas le 737 Biman mais bien l’A380 de Qantas. Un combo appareil/compagnie que je rêve de prendre un jour !

Allez, on diffuse les consignes, on sort les volets et on se casse !


Quel bel oiseau, cet appareil vient d’opérer la première partie du vol QF2, un ridicule saut de puce d’à peine 13h30 entre Londres et Singapour… Dans un peu plus de 2 heures, l’avion repartira pour Sydney et achèvera la mythique « Route Kangourou »

Un autre A380 au loin avec celui d’Etihad qui assure le service quotidien entre Abu Dhabi et Singapour.

On s’aligne rapidement.

Et on décolle à 16h57.

De nombreux bateaux qui naviguent dans les environs de la cité état.

Cap vers le Sud-Est.

Je testerai le wi-fi qui fonctionnera parfaitement. Le pass message suffira amplement à mon utilisation



Dehors, la météo ne sera pas terrible mais nous ne rencontrons aucune turbulence sur le parcours.

Le plateau est apporté rapidement, KLM offre un véritable service sur ce vol. Il faut dire que pour ceux qui sont en continuation directe depuis l’Europe, c’est sûrement le bienvenu !
Même si l’ami Stéphan me disait que j’étais devenu moins chiant niveau bouffe, je ne toucherai pas à l’entrée. Désolé de te faire mentir ! ;-)

Pour ceux qui sont incapables de manger avec des couverts en bois, l’argenterie est en métal et siglée.

Voici le nasi goreng, décrit comme plat national Indonésien, ce sera très bon et tout aussi copieux ! Je connais une compagnie tricolore qui devrait en prendre de la graine…

Le gâteau ne m’a pas laissé trop de souvenirs, c’est donc qu’il devait être bon même sans plus.

À la fin du repas, il ne nous reste plus qu’une heure de vol avant de se poser à Bali.

Le soleil décline très rapidement.

Puis se couche alors que notre descente a débutée.
Le CDB avait annoncé le début de descente en annonçant que la piste de DPS est en mauvais état et que l’atterrissage était sportif là-bas… Drôle de mise en garde !


Approche par l’est avec ici le sud de l’île où se situent la majorité des resorts hôteliers.

Aéroport Ngurah Rai de Denpasar
Effectivement, atterrissage en mode « bumpy » à Bali.

Pas de doutes sur la destination !

Nous viendrons nous garer à côté de ce 777 GA aux couleurs rétro qui assure un vol quotidien vers Tokyo.

Le débarquement sera rapide, je quitte mon siège en me disant que ce serait à tester sur un vol LC…


Une dernière vue sur l’oiseau qui m’a amené ici.

Nous filons direction l’immigration dont j’avais entendu beaucoup de mal. Les formalités pour rentrer à Bali sont, il faut le dire, assez chiantes !
Il faut d’abord un visa, soit effectué en ligne (Ce que mon conjoint et moi avions fait), soit un visa à l’arrivée (VOA). Faire le visa à l’arrivée est fastidieux et génère une sacrée perte de temps.
Pour nous qui avions tout réalisé en ligne, nous pouvons directement nous rendre aux e-gates. Peu de monde malgré l’arrivée simultanée de 2 gros porteurs, néanmoins, une clientèle que je qualifierais de « low-cost » dont l’anglais et le savoir-être sont hyper limité… Si je vous dit que ce sont pour la majorité des français, vous me croyez ? Certains tentent de passer sans avoir le visa, d’autres y vont même par 2 dans le sas et s’étonnent que ça ne fonctionne pas… C’est vous dires le niveau…
Après 2 minutes d’attente, mon mari et moi passons en 10 secondes chrono.

On file ensuite au tapis bagage récupérer nos valises qui ne mettront pas longtemps à arriver, les priorités étant respectées.

Nous rejoignons ensuite la sortie où le QR-Code du formulaire de douane est scanné. Nous avions fait une petite erreur de traduction en le remplissant, l’agent nous le dira mais n’en tiendra pas rigueur et nous souhaitera un bon séjour à Bali.
Enfin, dernière formalité, la taxe « I love Bali » qui est semble-t-il une arnaque à touristes… Cette taxe de 8€ (150.000 Rupiah) est à payer par tout voyageur se rendant sur l’île de Bali afin « d’aider à la préservation de l’île »… Autant dire qu’à aucun moment, on ne nous a demandé si nous l’avions payée, le numéro du passeport n’était pas demandé lors du paiement de cette taxe.
Il nous aura fallu moins de 20 minutes entre notre descente de l’avion et notre arrivée au point de prise en charge des taxis.
Nous rejoignons ensuite la sortie où nous commanderons un Grab pour nous rendre au Mercure Kuta Beach où nous passerons notre première nuit. L’hôtel n’est qu’à 3km mais les bouchons font que nous mettrons 35 minutes pour y arriver.
Le vol selon FR24


