Avis du vol entre Paris et Lyon en classe Affaires avec Air France

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle série qui prendra cette fois la direction de la Corée du Sud et du Japon pour s'échapper un temps du quotidien et fêter par la même occasion la découverte de mon 100ème pays !

Vous trouverez à la fin de chacun des FR un bonus détaillé comme à chaque fois.

Pour ce qui est de la construction de ce routing et toutes les modifications ayant eu lieu entre temps, je vous laisse le soin de consulter le 1er FR de la série (l'occasion de découvrir son bonus si d'aventure vous l'ayez loupé).

L'itinéraire final de ce routing sera donc le suivant :

Ma correspondance à CDG est estimée à 1h30 ce qui devrait être largement suffisant. 

Lors de ma réservation initiale, le dernier segment s'effectuait en TGV jusqu'à Lyon Part-Dieu, mais me générait 4h de connexion. J'ai profité des changements dans le programme des vols pour me faire basculer gratuitement vers le vol vers LYS (pourtant bien plus cher à la vente initialement que le train). 
Bien qu'arriver à LYS m'intéresse moins géographiquement que la Part-Dieu, cela me permet de faire un vol supplémentaire en Business, d'avoir une collation à bord et surtout ne pas attendre 4h dans le froid de la gare TGV (d'autant plus qu'avec le tarif Business Light, je n'étais pas sûr d'avoir le voucher Sheraton).

Direction donc la zone des transferts entre le 2E et le 2F. Les indications sont claires.

Le passage de la PIF sera un enfer avec des employés exécrables : dur retour à la réalité. La file Accès n°1 sera fermée et il faudra jeter toutes nos bouteilles d'eau, malgré le transit.

Vient ensuite le passerelle au-dessus de la zone de récupération des bagages, avant de rejoindre l'étage du T2F

Avec toute cette attente, je n'ai finalement plus qu'une petite vingtaine de minutes à attendre aux portes, le temps de passer quelques coups de fil.

Pour une fois cette partie vitrée n'est pas un frigo géant, mais reste plutôt agréable niveau température.

La zone des portes est archi bondée : inutile de chercher une place assise

L'embarquement

L'embarquement débute à l'heure avec le strict respect des priorités. Il y a beaucoup de monde présent en zone 1 : le vol sera complet dans toutes les classes.

En raison d'une panne informatique, tout le trafic de ORY est suspendu. Heureusement, les vols au départ de CDG ne sont pas impactés.

L'avion : A321 (F-GMZD

Informations sur l'avion
- Immatriculation : F-GMZD
- Type : Airbus A321-111
- MSN : 529
- Mise en service : mai 1995 (30.0 ans)
- Configuration : 36 J (3-3) / 158 Y (3-3)

Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 1h05
- Durée de vol effective : 0h45
- Délai à l'arrivée : + 8 min
- Distance : 413 km
- Altitude de croisière : 23.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 28R / 35L

L'accueil en porte est inexistant, le pnc trop occupé à pianoter sur sa tablette pour souhaiter la bienvenue aux passagers.

Je n'ai pas bien loin pour rejoindre mon siège au 1F. L'espace pour les jambes est plus que correct et le siège central est évidemment neutralisé.

Le siège est classique. Pas le plus confortable qui existe mais sur 45 minutes de vol, il fera l'affaire. Les places en Business se démarquent par leur têtière rouge.

Une bouteille d'eau est disposée sur le siège à notre arrivée dans l'avion

Personne devant moi, si ce n'est cette trappe condamnée.

Pour ce qui est de la tablette, elle se situe dans l'accoudoir central

Contrairement aux vols long-courriers précédents, le WiFi est disponible et fonctionnel durant ce vol.

Repoussage, roulage et décollage

Forcément, qui dit A321 AirFrance, dit retard pris à l'embarquement. L'avion étant complet ce soir, il sera difficile de faire rentrer toutes les valises cabine dans les compartiments. A l'issue de nombreux allers-retours vers l'avant pour trouver un espace de rangement, l'ensemble des pax est enfin assis. Le repoussage et le roulage peuvent commencer avec 20 minutes de retard.

Nous prenons rapidement notre envol en direction de l'ouest

Nous avons l'occasion de profiter d'un départ "parallèle" sur le doublet nord de ce 767-300 United pour IAD

Puis nous nous perdons de vue, au gré d'un virage vers le sud. A la place nous aurons droit à un survol du Château de Versailles.

Collation à bord

Le service débute une fois l'équipage libéré.
A nouveau assez peu d'interaction avec les pnc qui se contenteront de déposer les boites sur les tablettes des pax, sans un regard.

En cette fin d'après-midi, le contenu est largement suffisant.

J'accompagne le tout d'un verre de champagne qui me sera apporté, là aussi, sans un regard. Fin de journée difficile pour l'équipage ? Au moins il n'avait pas la main morte sur le remplissage du verre.

Le temps de terminer le repas que nous avons déjà entamé notre descente sur Lyon

L'approche se fera par le sud aujourd'hui avec un passage non loin de Givors.

Pour finalement retrouver la campagne entourant l'aéroport de St-Ex

Atterrissage en force sur la 17L, de quoi faire plusieurs petits bonds. Après un rapide roulage, nous arrivons au contact du Terminal 1.

Aéroport Lyon St-Exupéry

Le débarquement s'effectue par passerelle connectée. Là encore, aucune interaction avec l'équipage à la sortie de l'avion. Le cheminement est assez long pour rejoindre les tapis bagages à l'étage inférieur.

LYS n'est pas connue pour sa vélocité dans la livraison des bagages et ce vol ne fera pas exception : 20 minutes d'attente pour voir les premières valises arriver sur le tapis et encore de longues minutes avant la mienne, sans aucun respect pour les priorités.

Il ne reste plus qu'à marcher sous le soleil pour rejoindre le Rhone-Express et le centre-ville de Lyon, les travaux sur la ligne étant désormais terminés.

Comme d'habitude, petit retour chiffré sur ce vol