Bonjour à tous,
je vous propose cette série de onze récits, concernant un voyage programmé depuis plus d'un an. A la base, nous devions être sept à le partager, mais mon mari a été retenu en Europe par son travail, un ancien contributeur de FR, aujourd'hui pilote chez Easy Jet, n'a pu se joindre à nous, aussi pour des raisons professionnelles, enfin un vétéran du site a déclaré forfait quelques mois avant le départ… Ce n'est que partie remise.
Je ne vous narre pas La génèse et le pourquoi du comment de ce routing, il suffit de lire les publications des amis Saintpiev et MichelG pour en savoir plus, idem concernant l'ajout de bonus des différentes étapes visitées.
Concernant l'achat du billet intercontinental, je pouvais opté pour SV, comme l'a fait Patrick, mais cette option me contraignait à perdre un jour sur place…
Le choix du voyage avec China Eastern au départ de Madrid, est essentiellement dû aux tarifs très élevés en J depuis les autres aéroports Européens, malgré cela le coût du billet combiné : MAD-PVG-HKG // BKK-PVG-MAD, n'était pas donné au moment de la réservation = 2215 €. De plus, au lieu de cumuler 102 XP sur ce type de voyage, les XP réellement perçus se monte à 98 ! Le vol PVG-HKG étant considéré comme un vol intérieur.. Et oui ma bonne dame, les Chinois ne font pas de cadeau.
De mon côté la quasi totalité des vols c'est bien déroulé… Excepté un, Le dernier de la série !
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5VN000 - Economique - Hanoi - Luang Prabang - Airbus A321
Le séjour dans la capitale vietnamienne fût pour ma part une belle redécouverte, et comme souvent lorsque l'on revient dans un endroit après plusieurs années, on visite d'autres sites que l'on ne connaissait pas.
Je souhaitais absolument aller à Luang Prabang dont j'en avait entendu le plus grand bien, notamment à la lecture des bonus de ChristopheCH, alias Monsieur Chic, si je connais Vientiane la capitale Laotienne, je rêve de découvrir le centre du Laos, ça tombe bien, l'ami Patrick aussi ! Nos compagnons de voyage, Michelg et Madame préférant la vie trépidante d'Ho Chi Minh et la visite à des amis. nos routes se séparent momentanément à Hanoï, nous nous retrouverons quelques jours plus tard, dans le sud de la Thaïlande.
l'Heure est venue de relier la prochaine étape, en voici le récit…
Sur la route de l'aéroport
Depuis notre confortable hôtel, nous avons choisi avec l'ami Patrick la formule VTC pour se rendre à l'aéroport, le trajet prend une quarantaine de minutes.

La voiture nous dépose devant le Terminal international.

HAN landside
C'est par ici que ça se passe.

Le hall des départs fourmille.

Un regard sur les écrans, notre vol est indiqué à l'heure, les comptoirs d'enregistrement sont clairement indiqués.

Nous sommes vernis, il n'y a pas foule devant les banques, par principe nous passons aux comptoirs Prioritaires, nos valises sont étiquetées et envoyées sur le tapis par un sympathique agent, bien évidemment l'opération se déroule en un éclair…

Oups ! pour passer airside ça bouchonne comme sous le tunnel de Fourvière ! Mais le Saint Père avec ses yeux de lynx à repérer un accès prioritaire, c'est avec le sourire aux lèvres que nous l'utilisons, PIF et PAF sont franchis tout au plus en une dizaine de minutes, vive la carte Platinum…

HAN airside
Les concourses sont bas de plafond mais l'éclairage est satisfaisant, je note que la propreté reste de mise.

L'accès au salon n'est pas situé à la porte d'à côté, une balade s'impose !

Notre but est presque atteint, il suffit d'utiliser les escaliers mécaniques pour se rendre à l'étage.

La vue sur le tarmac et les pistes est fabuleuse, ici Vietjet est en nette concurrence avec Vietnam Airlines

Lounge Vietnam Airlines
après l'effort le réconfort…

Nous recevons un excellent accueil de la part du personnel présent à l'entrée du lounge.

De la lecture est disponible juste après avoir pénétré dans le salon.

L'ambiance chaleureuse et l'affluence modeste des lieux me plait.

Il existe un espace VIP réservé pour les passagers Million Miler, en clair ce n'ai pas pour nous !

Le coin restaurant.

Nous décidons de nous poser au fond de la salle…

… Avec une vue sur le terminal.

Ces deux fauteuils invitent à la relaxation.

Ceux ci aussi bien que moins confortables, mais isolé du brouhaha.

Voici les fauteuils que nous avons choisi.

Qui dit salon , dit buffet… Allons le visiter !

L'offre est gargantuesque, ici des soupes et des produits locaux.


Possibilité de commander des plats à la demande au stand réservé.


L'offre chaude n'est pas en reste.



Des fruits frais découpés sont disponibles.

Les sauces d'assaisonnement des salades.


De la charcuterie et des sushi.

Oeufs, maïs et légumes.

Le coin friture.

Il est de notoriété public que les desserts ne sont pas la priorité en Asie… Un seul choix, de la crème caramel.

Possibilité de compléter son petit déjeuner.

La partie de l'espace restauration réservée aux boissons softs et maltées.

Percolateurs et eaux aromatisées.

Le mini espace glouglou alcoolisé et sa cave à vin est discrètement planqué dans une alcôve, il faut vraiment chercher pour le trouver. Le choix reste sommaire, mais il a le mérite d'exister.

Chevelan reste raisonnable ayant bien petit déjeuner à l'hôtel. J'ai sélectionné un Whisky à me mettre derrière la cravate, (…Et viens de m'apercevoir que je n'y suis pas allé de main morte concernant la dose ! ). Un Sprite et une crème caramel complète ce choix.

Mon ami est plus affamé, il retournera se servir à quatre reprises, mais reste rationnel avec la boisson, un pape doit penser à sa santé ! Bon en fait j'ai menti, sa Sainteté ne retournera que 2 fois au buffet, amen…

Le sésame du jour.

Je passe aux petits coins avant de quitter ce beau salon, les sanitaires sont parfaitement entretenues.

WC japonais, le top !

Des petites fleurs agrémentent la décoration des lieux d'aisance.


Mini spotting avant de s'en aller. Un Boeing 777 BR est sur le point d'arriver au bloc, tandis qu'un A350 SQ attend un slot avant de regagner l' ile état.

Un Airbus A320 du Cambodge voisin.

Nous sortons du salon avec une large avance, la porte d'embarquement étant située près de Tataouine…

Des échoppes ainsi que des restaurants sont alignés le long de l'allée.

Notre bel oiseau est arrivé le débarquement est en cours, j'insinue que l'embarquement ne sera pas effectif avant une bonne demi heure…

… D'ailleurs l'équipage de relève n'a pas encore rejoint l'avion !

La salle d'embarquement est clairsemée, le vol ne sera probablement pas plein.

L'embarquement
Finalement, nous ne serons que tous les deux dans la file réservée à la zone N° 1, notre bien aimé Pape embarque en éclaireur, afin de passer inaperçu il a troqué sa soutane blanche, son zucchetto et ses souliers rouges, contre une chemise, un jean, un chapeau et sac à dos… Ni vu, ni connu !

Il est tout de même précédé par une escorte…

La façade de l'aérogare a subit un lifting depuis mon dernier passage.

Durant notre attente en salle d'embarquement l'Airbus a été connecté à la passerelle, pas de fuselage shoot possible, mais un demi instant porte, l'accueil en seuil de porte par la Cheffe de Cabine est très cordial.

La vie à bord
Passage obligé par la Business Class vieillissante, mais qui aurait toute sa place dans les avions moyen courrier de nos chères compagnies Européennes.

Vue d'ensemble de la cabine de cet immense Airbus A321.

Sans avoir rien demandé nous bénéficions chacun d'un siège économie Premium, le statut a t'il été pris en compte ? J'imagine que oui…

Des têtières en tissu sont installées sur les fauteuils.

L'ensemble de la rangée 11.

Le pas(cotille), n'est pas digne d'une classe Premium éco.

L'ensemble de la documentation sortie de l'aumônière, je ne détaille pas le contenu, il s'agit du même que celui chargé sur le précédent aéronef emprunté entre Hong Kong et Hanoï.

Un plafonnier bien entretenu.

Contrairement à mon coéquipier je n'ai pas de voisin, le couple Casper s'installe en E et F. L'avion est loin d'afficher complet, 40 % de remplissage et encore, je suis généreux…

Les consignes de sécurité sont diffusées via les écrans communs.

Complément d'informations concernant les sièges, le bouton de basculement du siège et une prise casque que je n'ai pas testé.


Un frère jumeau repousse précédent notre tour.

Shenzen Airlines membre de la Star Alliance. Je garde un excellent souvenir du seul vol effectué avec cette compagnie, entre PEK et KIX.

Nous repoussons avec une bonne demi heure de retard, l'équipage annonce 40 minutes de voyage.

Le taxi s'effectue à un train de sénateur, ( pas à vie pour le coup ! )


Nous sommes numéro 2 au décollage.

C'est parti !


Eva Air repart vers Taipei.

Au revoir Hanoï.


Nous quittons le Vietnam sous un ciel chargé.


Le rideau inter-classe est tiré, seul un employé de VN a pris place en Classe Affaires.

Une carte d'immigration est distribué à chacun des passagers, il est possible d'acheter le visa à l'arrivée, en produisant une photo et en payant en cash en US$. Patrick et moi même avons demandé le sésame par internet.


Le vol étant court, une bouteille d'eau sera distribuée en guise de catering.

Approche et atterrissage
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer : Oui mais pas tout de suite ! Et la terre peut bien s'écrouler : Ce sera hélas chose faite un mois plus tard au Myanmar et à Bangkok !

L'approche est longue et fastidieuse, nous longeons à plusieurs reprises le Mékong.

La topographie de la région complique les manoeuvres d'approche…

Après plusieurs lacets et contours l'avion se trouve en finale, nous traversons l'emblématique fleuve…

Les cimes du relief sont à porté de main.

La nouvelle ligne de TGV reliant Vientiane à la Chine, en passant par Louang Prabang, un projet chinois pharaonique qui devrait à terme, connecté Bangkok à l'empire du milieu.

Le Mékong encore.

On distingue les faubourgs de la champêtre ville de Luang Prabang.

Atterrissage en douceur après plus d'une heure de vol au final, pendant que mon sociable compagnon de voyage jacasse avec son voisin américain, le septuagénaire connait bien le Laos, un pays très attachant à ses dires.

Nous longeons les maisons bordant l'enceinte d'aéroport.

Avant de faire demi tour dans la raquette en bout de piste.

Le petit terminal est en vue.

Nous parquerons à côté de cet Airbus A319 d'Amélia, nous prendrons cette compagnie lors de notre prochain vol, deux jours plus tard.


Le débarquement
Il n'y a qu'une passerelle en fonction à LPQ, ce sera un débarquement sur le tarmac en passant par la classe avant, évidement ! Les PNC que nous aurons peu vu durant le vol, sont en porte afin de saluer chaque pax.

Fuselage shoot que je n'avais pas pu photographier lors de l'embarquement à Hanoï.

Un dernier coup d'oeil sur notre valeureux destrier…

… Avant de filer vers la croquignolette aérogare, la météo est orageuse et la température avoisine les 25°.


Encore quelques mètres avant de pénétrer dans le bâtiment.

Nous sommes parmi les premiers à nous présenter à l'immigration, aucune attente devant les aubettes, la policière n'est pas spécialement aimable, il est vrai que nous sommes une fois de plus dans un pays communiste…

L'unique carrousel à bagages se situe juste derrière l'immigration.

Nos valises arrivent dans les premières sur le tapis.

Hall des arrivées de LPQ
Des stands vendant des cartes SIM se situent Juste après la sortie.

La destination est très prisée par les touristes, au fond du terminal se trouve l'entrée affectée aux départs, des boutiques et les comptoirs d'enregistrement. Près de la sortie, on retrouve des boutiques et un bureau vendant des tickets pour l'utilisation des taxis. A noter qu'aucun transport public ne relie LPQ au centre du bourg…

Nous optons pour un taxi collectif.

Nous serons les derniers à être déposé devant le somptueux Sofitel, après environ 40 minutes de trajet à travers les rues du patelin. Commence alors un séjour éblouissant dans cette belle contrée, une première à Luang Prabang pour votre serviteur et son ami de voyage.
Merci de votre lecture, à bientôt pour la suite de la tournée asiatique.