INTRODUCTION ET GENESE DU VOYAGE
Ravi de vous retrouver pour enfin vous conter le flight-report retour de mon voyage effectué au mois d'avril 2025. Je n'ai pas eu énormément de temps pour le faire avant. Pour rappel, voici ce que j'avais indiqué s'agissant des motivations de ce voyage dans mon récit-aller:
"Destination l'Allemagne et plus particulièrement la capitale fédérale pour quelques jours de vacances. Ma copine et moi avons été chacun délestés de CHF 210.- pour l'aller-retour avec EasyJet durant la période de Pâques. Ce prix inclut des places on ne peut plus basiques et une valise en soute commune de 23kg. Cela nous revenait moins cher que de prendre chacun un bagage cabine supplémentaire tout en nous offrant plus de place/poids.
Ce voyage en terres germaniques est aussi pour moi l'opportunité de découvrir le nouvel aéroport desservant Berlin qui a été inauguré avec près de neuf ans de retard et un dépassement de cinq milliards d'euros ! A cet égard, j'avais eu la chance de voir il y a quelques années un documentaire sur Arte intitulé "Berlin : les turbulences d'un aéroport" que je vous conseille si vous le trouvez disponible. Lors de ma précédente visite en 2011, nous avions atterri à Berlin-Schönefeld, désormais fermé, qui était l'aéroport de l'ex-RDA. J'ai le souvenir d'un endroit très austère et vieillissant."
AEROPORT DE BERLIN-BRANDEBOURG (BER)
L'horaire du vol retour nous permet de profiter de la capitale allemande pendant une très longue partie de la journée. En effet, nous retournons à notre hôtel vers 15h00 pour récupérer notre valise (partagée) en soute. Puis, départ direction BER en transports publics. Pour cela, il nous faut prendre le métro jusqu'à Alexanderplatz, puis le train jusqu'à l'aéroport berlinois. Au niveau des tarifs, nous avions opté pour une carte journalière en zone "ABC" pour 12.30 euros. Au final, nous avons mis un poil moins d'une heure depuis notre logement.


Une fois arrivés à BER, nous montons directement à l'étage des départs. Le terminal est assez grand et sa luminosité tranche avec le vieil aéroport de Berlin-Schönefeld dont j'ai encore de vagues souvenirs. Je trouve les lieux agréables, même si une petite zone est manifestement déjà en réparation au centre.


Je vous concède ne pas connaître l'importance d'EasyJet à BER et je ne sais pas si nous aurons droit à un guichet en bonne et due forme (comme à Porto en avril 2024) ou des bornes comme cela se fait à Genève (où la low-cost orange représente entre 40 et 45% des vols !). Comme vous pourrez le constater sur la photo suivante, l'enregistrement se fait automatiquement dans une zone "Fast Bag Drop" où plusieurs compagnies comme Air France, SAS, Finnair ou encore Turkish Airlines se partagent des bornes. Le système est bien huilé et nous recevons rapidement notre étiquette à crocher à notre valise. De plus, notre écran indique très clairement où aller déposer notre bagage en soute.



La distance nous séparant des comptoirs 611 à 616 n'est vraiment pas grande. Il n'y a aucune attente et le processus est là aussi très fluide. Nous nous débarrassons donc de notre valise alors qu'il est 16h25. BER propose plusieurs points de sûreté avec une estimation du temps d'attente, ce qui semble être une bonne chose. Toutefois, tout ne se passera comme prévu, même si ce n'est rien de grave au final.


En effet, comme susmentionné, en arrivant à la zone de contrôle 2, on nous indique que ce passage est "temporairement fermé" et on nous renvoie vers le numéro 4. Je tente de scanner mon boarding pass et une magnifique croix roux s'affiche tout en faisant un bip sonore désagréable pour les oreilles. En fait, j'ai compris par la suite qu'il aurait fallu réserver un créneau sur le site internet de l'aéroport. C'est vrai que j'avais vu cette possibilité la veille du départ mais on nous imposait de passer 3 heures avant notre vol, merci mais non merci ! Au moins, je constate que je ne suis pas le seul à me voir refuser l'accès à cet endroit. Direction dès lors le point de sécurité n° 5 où une bonne nouvelle nous attend dans la mesure où nous pouvons laisser tout notre matériel informatique dans les bagages, contrairement à l'autre passage où nous avons été "refoulés".


L'attente est moyenne puisqu'il nous faudra 15 minutes pour passer la sécurité. Cette dernière est manifestement moderne car il n'y a pas un portique classique comme dans de nombreux aéroports. En effet, il y a deux parois, il faut se mettre entre celles-ci, lever les bras et attendre à peine une seconde. C'est assez rapide et efficace. L'employée qui s'occupait de l'accueil de notre point de passage semblait très stressée et pas super au point mais je suppose qu'elle travaillait depuis peu ici car son collègue d'à côté, qui arrêtait pas de faire des blagues, lui expliquait plein de choses. Il est 16h55 lorsque nous nous retrouvons airside alors que notre porte n'a pas encore été annoncée.

Après le passage forcé et contraint dans le Duty Free (où nous n'achèterons rien), nous nous retrouvons dans le hall principal. Il y a passablement de magasins divers et variés.


Il est 17h15 lorsque la gate pour notre vol est annoncée. Il faudra se rendre en A33 et le temps prévu de marche est de 9'. La température au sol est agréable et le soleil est présent. Pardon, je m'égare dans les annonces !

Vu que nous ne sommes pas pressés, votre serviteur et sa copine prennent le temps pour faire quelques clichés dans les coursives menant à la gate A33. Il y a évidemment passablement de références (publicitaires) culturelles à Berlin et son histoire.

Nous arrivons juste avant 17h30 à la salle d'attente de notre porte du jour. La configuration est un peu particulière à mes yeux car le comptoir où valider son boarding pass est de l'autre côté du mur et il n'y a pas de visuel direct. Cela va d'ailleurs coûter cher à un passager pour un vol à destination de Split mais j'y reviendrai. Il n'y a également pas de prise murale pour celles et ceux qui voudraient recharger un appareil électronique hormis une borne, que vous pouvez d'ailleurs apercevoir à gauche sur le cliché suivant.


VOL U25183
Nous n'avons pas entendu d'annonce pour annoncer le début de l'embarquement du vol pour Genève mais avons vu plusieurs passagers se déplacer alors que ma montre indiquait 18h05. Je suppose qu'il s'agissait des personnes ayant l'option Speedy Boarding, à moins que ce soient des voyageurs qui craignaient que l'aéronef parte sans eux. En parlant de ce dernier, il est temps de vous présenter notre avion du jour.
Modèle : Airbus A320-214
Immatriculation : OE-IBF
Premier vol : 21 janvier 2015
Âge de l'avion : 10.5ans (au moment de la rédaction du présent flight-report)
Configuration : 180 sièges économiques
Compagnies précédentes : Vanilla Air, Peach Aviation.

Nous nous déplaçons donc de quelques mètres entre notre salle d'attente et la porte en tant que telle. Alors que nous attendions, un homme se présente vers les agents et demande si c'est bien le vol pour Split qui part d'ici. Il lui est répondu que l'avion à destination de la Croatie partait de la A34 à 18h20 mais que le boarding est terminé. A cet égard, nous avions entendu plusieurs messages aux hauts-parleurs qui annonçaient que l'embarquement allait bientôt se terminer. Je ne sais pas si ce voyageur, qui s'est énervé assez fortement quand il a appris qu'il n'attendait pas au bon endroit et qu'il avait raté son vol, était simplement distrait ou s'est fait avoir par la configuration des lieux. Peut-être un peu des deux, même si on voit bien sur la photo que le numéro de la porte est indiquée sur l'écran.

Afin d'accélérer l'embarquement, celui-ci se fait à la fois par les portes avant et arrière de notre A320. Les passagers situés jusqu'au quatorzième rang peuvent prendre la passerelle tandis que les autres personnes sont invitées à descendre un escalier pour passer via le tarmac. Nous sommes dans la deuxième catégorie et nous allons donc pouvoir voir notre mérou du jour depuis le bas.


Instant porte (arrière) et fuselage shot. Je remercie d'ailleurs ma copine qui m'a prêté son téléphone portable à ce moment. En effet, je n'avais pas mis suffisamment de luminosité sur mon écran et je ne voyais absolument pas ce que je faisais compte tenu du soleil qui brillait sur Berlin.


Nous sommes accueillis sobrement dans la cabine et nous gagnons rapidement notre rangée, la vingtième. C'est le système d'EasyJet qui nous a placés à cet endroit de l'avion. J'avais normalement hérité du 20E et ma copine du 20F mais elle a gentiment accepté de me céder le hublot car elle connaît mon amour pour cette place.

Il est 18h20 lorsque nous prenons place dans l'avion. Le fameux "boarding completed" retentit à 18h28 et le départ ne tarde pas puisque nous reculons dès 18h36. Quatre minutes plus tard, notre aéronef commence son roulage en direction de la piste 07 depuis laquelle nous décollerons après une poussée de 30 secondes à 18h48. Auf wiedersehen Deutschland !

Le vol en tant que tel est très calme. La cabine est quasi pleine et le personnel naviguant commercial commence son service payant dès 19h. De nôtre côté, je suis un peu à l'étroit vu le manque de place pour les jambes mais j'ai l'habitude. Heureusement que ma copine me laisse lui piquer quelques centimètres carrés pour légèrement plus de confort et surtout pour bouger un peu mon bas du corps.

Alors qu'il est 20h et que nous sommes en vol depuis un peu moins de 1h15, le poste de pilotage annonce que nous allons prochainement arriver à Genève. A ce moment, en regardant par le hublot, je reconnais très distinctement la région de la Vallée-de-Joux dans le canton de Vaud. J'ai donc encore quelques minutes pour immortaliser les fiches de sécurité et les magazines EasyJet. Aucune surprise, ce sont les mêmes que sur le vol aller.




Alors que nous nous rapprochons de plus en plus de la Cité de Calvin et du bout du Léman, la question qui se pose est de savoir si notre approche finale va se faire au-dessus du lac ou par une boucle en France. C'est finalement cette deuxième option qui se produira et cela me permet d'avoir la vue sur le Salève. L’atterrissage se fait de manière assez brutale à 20h11 sur la piste 04. Le roulage est ensuite inhabituellement "long" pour GVA puisqu'il faudra 7 minutes pour notre A320 pour se rendre à sa porte D75.
GENEVE AEROPORT (GVA)
Le débarquement prend toujours un peu de temps habituellement mais nous sortons de notre avion 8 minutes après que celui-ci s'est immobilisé à sa place. Comme à Berlin, les deux portes sont utilisées, ce qui accélère grandement la manœuvre. De plus, cela permet à votre serviteur d'avoir un nouveau visuel sur notre mérou du jour.

Comme notre avion est arrivé au carrousel D, il y a passablement de marche jusqu'à la sortie de l'aéroport par rapport aux portes A par exemple. Je n'ai jamais apprécié les longs couloirs de GVA qui sont assez sombres, inhospitaliers et pas super hauts de plafond mais je ne sais pas si je suis biaisé par le fait d'être passé assez souvent par ici.

Direction le tapis à bagages numéro 4. Passablement de vols du géant low cost orange à GVA comme d'habitude. Notre valise arrivera assez vite et nous permettra de rentrer assez rapidement en train grâce à la gare CFF accolée. C'est un avantage de l'aéroport du bout du Léman et sa petite taille au niveau mondial.


LE VOL SELON FLIGHTRADAR24

J'avais eu la même impression. L'aéroport est bien mais vraiment rien de spécial et a même quelques gros défauts. C'est peut-être toutes ces années d'attente qui nous ont laissé penser que ce serait un superbe aéroport ^^
Merci pour ce FR
Merci pour le commentaire ! C'est peut-être effectivement pour ces raisons qu'on est un peu "déçus" même si cet aéroport fait bien le boulot au final. A bientôt !
Merci pour ce FR
L'intermodalité est légèrement inférieur à celle de Genève et pour un prix supérieur
Pour Paris Orly est au top avec la ligne 14, mais hors de prix
Pour CDG c'est mauvais et cher
Air France et KLM, proposent des comptoirs physiques
Sauf erreur de ma part le terme Merou est pour le A380
Bon vols
Merci pour le commentaire et les précisions. J'ignorais que le terme "mérou" était apparemment réservé à l'A380. J'avais vu ce mot dans d'autres reports et c'est une façon de varier les termes. Quoi qu'il en soit, je vais voler sur un A380 en septembre pour la première fois et c'est peu dire que je me réjouis. A bientôt et bons vols également !