Bonjour et bienvenu(e)s au tout dernier récit d’une très, très longue série couvrant ma grande escapade printanière de 2024.
Enchainement de vols
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- 10JL78 - Economy - Manila > Tokyo - Boeing 787-8
Débarqués en fin d’après-midi dans le Terminal 2 de MNL, on dispose d’un coussin de temps conséquent jusqu’au départ de notre vol. (Cela fut recherché, afin d’éviter de mauvaises surprises. Car nos billets étaient dissociés).
Si le Ninoy Aquino International Airport était une infrastructure bien reliée avec la ville qui l’entoure, je n’aurais pas hésité à passer ces heures mortes en flânant Intramuros, en visitant des musées ou en m’installant dans un estaminet agréable. Néanmoins, en vue des dantesques conditions d’accès éprouvées au préalable, je m’abstins de quitter l’enclos de l’aéroport.
Une décision judicieuse, peut-être, mais aux conséquences qui s’avérèrent irritantes.
PETIT CALVAIRE MANILAIS
En rétrospective, j’aurais dû temporiser, trainer un peu au hall de départs du T2 (bien loti de commerces et de fauteuils). Mais l’instinct me porta à me livrer directement au T1, d’où notre vol devait partir.
L’écartement entre les deux terminaux n’est pas énorme et, en absence de services de transport inter-terminaux fiables, on décide de s’y acheminer à pied (de toute façon, on a le temps).

5 minutes suffirent pour atteindre le seuil du T1 et son élégante architecture.

Deux décennies avant les réalisations de certains starchitects, M. Locsin réussît des espaces gentils et attirants dans son design de 1978.

Toutefois, les déférences envers les piétons ne sont pas les plus optimales.
Et il faut montrer patte blanche pour y acceder.

Quoi qu’il arrive, j’aime bien ses formes.


Les volumes de l’antichambre de départs sont également accueillants.

Dans mon for intérieur, je gardais un peu d’espoir d’être admis airside à l’avance… Mais les lieux d’enregistrement sont desserts :=(

La proposition dans la zone landside du T1 est minimaliste. Je dois me contenter d’une des banquettes utilitaires et des restes du déjeuner, pour jongler les prochaines heures.

Un peu de boulot et la connexion Wi-Fi (limitée à 3 heures) sauvèrent un peu les meubles, mais l’attente devint une très longue attente.
Finalement, on observe de légers mouvements dans la section de JAL.

A l’heure exacte (départ -3h), l’ensemble du personnel se prosterne devant les clients et/ou spectateurs.

L’enregistrement est accompli efficacement, dans une des files dédiées aux membres à statut OW.
Il est -2h44min…

… lorsqu’on est libre de procéder au passage aux frontières.

S’ensuivent les contrôles de sécurité, dont son organisation se releva cataclysmique. Un chahut indescriptible !!! (trois portiques opératifs, pour des centaines de passagers !!!).
Nous dûmes laisser filer 60 minutes jusqu’à la prise du cliché ci-bas, effectuée à la sortie des dites contrôles.

Assommés, nous nous pressons à retrouver le salon Sakura -accessible grâce à notre statut-.
Le plus vite possible, svp!

SALON ET COURT VOL
Voici son entrée.

Il fait partie des rares salons loin de l’archipel nippon gérés directement par JAL (avec BKK, HNL et FRA ???)
Les lieux sont plutôt comblés.

Toutes les victuailles sont à retrouver sur ces banques.

Décrites ci-dessous avec un peu plus de détail : en premier plan, arroz caldo et JAL curry.

Plus loin, des boissons fortes…

… ou des boissons chaudes, ou des desserts…

Ma sélection.

Tout fut bon et approprié.
Notez que chaque siège sur notre comptoir est équipé de prises électriques et USB classique.
Voici une vue d’ensemble dudit comptoir, une fois délesté de locataires.

Profitons de l’effondrement du remplissage pour faire un tour du propriétaire.

Les installations sont petites mais bien achalandées.

On suit les flèches.
J'estime que le deuxième cliché ci-dessous rendra heureux à un (ou plus) contributeur(s) du site.


Escalier charmant et qui rappelle l’ère dans laquelle le terminal fut bâti.

Il conduit à une salle d’attente déjà à moitié vide. Laissons écouler les dernières vagues de compères avant d’y procéder.

Notre albatros.

Les reflets rendent difficile la capture du rossignol du soir.

Porte et cheffe de cabine.

Peu d’images pour décrire la cabine, mais croyez-moi quand je vous dis qu’en classe économique elle est agencée en 2-4-2 et que l’espacement entre rangées est très, très généreux.
Voici le siège, très confortable.

Coussins et couvertures sont proposés d’emblée.

L’appuie tète est ergonomique et logoté.

Recto de la fiche de sécurité.

Et une brochure (JP/EN) pour décrire la promo du mois de février : connexion Wi-Fi offerte, en échange de remplissage d’enquête (atour du service internet, précisément).

Repoussage, roulage et décollage s’enchainent à un rythme soutenu.
30 minutes plus tard, le chariot fait son apparition.

Ci-dessous, le contenu de ses entrailles.

Le tout, un peu mieux arrangé.
Mes souvenirs sont vagues mais je parierais que l’offre fut de qualité (il est presque toujours ainsi chez JAL).

En tout cas, à la fin du repas il ne reste que 3 heures de vol.
Il va mieux, donc, essayer d’attraper un peu de sommeil.
Lors que la cabine se rallume, je lance un film local qui réussit à m’intriguer mais qui sera coupée en sec.

Car le tarmac de Haneda nous accueille très vite, 20 minutes avant l’horaire prévu.
Débarquement par la porte de devant, ce qui nous offre un tour complet de la classe affaires JAL qui, honnêtement, a une belle figure.


A cette heure-ci, le terminal 3 de Haneda n’a rien à envier au désert d’Atacama (le Terminal 1 -JAL domestique- n’est même pas ouvert !!)

Douanes et frontières sont franchies sans soucis et on est prêt à emprunter une des navettes inter-terminaux (qu’à Haneda, à différence de MNL, opèrent régulièrement).
Ce ci conclut le report proprement dit.
S’en suivent deux bonis :
- le premier, griffé à ce récit, compile des vues aériennes matinières et enneigées de l’archipel nippon (mini-report dans le report)
- le deuxième, sous la rubrique coutumière, fourni quelques notes autour de Bacolod
MINI-REPORT : HND-MYJ, APRÈS LA NEIGE
Le Terminal 1 de HND vient à peine de se réveiller et tout est calme.

Personne dans l’aire d’enregistrement, qui a suivi une transformation extraordinaire ces dernières années.

Avec, notamment, l’automatisation des procédures. En premier plan, les bornes d’enregistrement (que je n’ai jamais utilisé).

Et les stations dépose-bagages (également inexplorées).

A noter qu’il a toujours du personnel avenant afin d’aider aux passagers égarés (on est au Japon, finalement).
Une fois les grilles de contrôle de sécurité ouvertes, on procède au Salon Sakura.

Où l’on peut profiter des vues et boire un café acceptable (mais pas exquis).

A 7 heures pile, on rencontre notre babiole.

Et 5 minutes après, on sillonne les taxiways hanediens sous une lumière bien particulière.
Frère jumeau.

Le Mont Fuji en hiver, à l’aube et depuis HND.

Des procédures de dégivrages ?!? nous retiennent un moment sur le tarmac de HND.

Eventuellement le feu vert nous est donné.
La lumière reste ahurissante.

A droite, embouchure du fleuve Tama 多摩川. A gauche, le Mt. Fuji.

HND en sa totalité.

Installations industrielles dans la ville de Kawasaki 川崎市 sur des terre-pleins gagnes sur la mer. Plus concrètement, on y retrouve l’île d’Ogimachi 扇町, terminus de la ligne Tsurumi de JR鶴見線.

La rive droite du fleuve Tsurumi 鶴見川 encerclée par un de ses meandres.

En amont, le Nissan Stadium à retrouver derrière la gare Shinkansen de Yokohama 新横浜駅 (et derrière les buildings du quartier d’affaires associé).

Les montagnes de la région du Kantô commencent à défiler.
Le massif de Tanzawa 丹沢山, incarné par le Mt. Oyama 大山 .

Il est secondé, au loin, par les pentes du Parc National de Chichibu Tama Kai 秩父多摩甲斐国立公園

A gauche de l’image, la plaine de Kofu 甲府盆地 apparait dans notre hublot, personnifiée par la ville d’Oshu 甲州市.

Tout près, les pentes septentrionales du Mt. Fuji accueillent des volcans éteints dont le Omuroyama 大室山 (en bas de l’image).

A l’ouest, la cordillère d’Akaishi 赤石山脈.

Toujours à l’ouest, la vallée de Kiso 木曾谷 sous le Mont Kiso 木曽山.

20 minutes plus tard, on regagne la Mer Intérieure de Seto.
Incarnée ici par la Baie de Harima 播磨灘 et par l’ Ile Kakui 鹿久居島.

La Baie de Bigo 備後灘 et l’île de Tashima田島 (ville de Fukuyama).
Onomichi 尾道 se trouve à gauche de l’image, sur le ‘continent’.

DOUBLE ENCHAINEMENT D’ILES
Le premier : le Shimanami Kaido しまなみ海道, entre Onomichi (Île de Honshu) et Imabari (Île de Shikoku).
Sous notre objectif, parmi d’autres, les îles de Yuge 弓削島 (en bas, à droite) et d’Inno 因島 (au centre de l’image, en grand).

Depuis le réacteur et en direction nord : l’Île d’Akahone 赤穂根島, l’Île d’Iwaji 岩城島 et l’Île d’Ikuchi 生口島 (la seule a être traversée par la route cycliste du Shimanami Kaido).

Le deuxième : le Tobishima Kaido 安芸灘とびしま海道, entre Kure 呉 et Osaki 大崎下島 (cet enchainement est ouvert aussi aux cyclistes mais ne fonctionne pas en mode traversant, sinon en mode ‘cul-de-sac’)
En premier plan, l’île d’Itsuki 斎島 et en arrière-fonds l’ensemble du Tobishima Kaido.

L’île de Nakajima 中島 , décrite à maintes reprises dans mes navettes HND <> MYJ.

Fin.
Merci d’être arrivé(e)s jusqu’ici et de vos ventuels commentaires.
Plus bas, quelques notes sur Bacolod.