Avis du vol entre Gran Canaria Island et Madrid en classe Economique avec Air Europa

Bonjour à vous chers lecteurs,

Troisième et dernier vol de la journée. Après la très belle prise du vol précédent, il va me falloir revenir sur le continent européen. Plusieurs possibilités s’offraient (moyennant finances) à moi. Mais c’est finalement Air Europa qui remportera mes suffrages avec là-aussi deux options : celle de passer la nuit sur place et de repartir le lendemain avec une correspondance à Madrid et deux vols en 737-800 ; l’autre de passer la nuit à Madrid mais avec un premier vol en Dreamliner et au bout du compte une même heure d’arrivée à Orly. Je n’ai pas réfléchi bien longtemps et c’est bien entendu le couchage madrilène que je privilégie.

En attendant, voici ci-dessous le cheminement intellectuel qui a conduit à ce cheminement dans les airs.

La procrastination aérienne tendance « avgeek » est un sport risque, et des risques, je ne veux en prendre le moins possible, particulièrement dans un Monde de plus en plus tourmenté.

Les choses pouvant évoluer très rapidement, et pas forcément dans le bon sens, c’est sans tarder que j’ai fouiné dans les vols moyens courriers opérés par Edelweiss avec ses A340-300 dont la sortie de flotte s’approche, poussés vers la porte de sortie par l’arrivée de splendides A350-900.
Au sujet de ces derniers, j’ai eu l’insigne honneur d’être le premier à reporter un voyage à bord de ce bel oiseau de Zurich à Palma de Majorque. Un petit coup de promotion à soi-même n’a jamais fait de mal, non ? C’est ici https://flight-report.com/fr/report/72469/edelweiss-air-wk246-zurich-zrh-palma-de-mallorca-pmi/

Après cet interlude narcissique, revenons si vous le voulez bien au fil de ce report et à sa genèse. Même si j’étais ravi d’avoir pu ajouter l’A350 à mon tableau de chasse, cette satisfaction personnelle était légèrement écornée par le fait que ce nouveau venu poussait vers la porte de sortie un avion que j’estime quand même mythique, à savoir l’A340.

Normalement déployés sur les routes longs courriers, Edelweiss a pour habitude au printemps de les affecter sur des lignes plus courtes, en Europe. En fouinant un peu sur le net, on peut tomber sur ce genre d’informations.

Ayant été blessé à la cheville cet hiver, je n’ai pas pu faire la rotation de Faro que j’avais dans le viseur mais qui a fort bien été exploitée par Sébastien dont on peut lire ici l’excellent report https://flight-report.com/fr/report/72253/edelweiss-air-wk289-faro-fao-zurich-zrh/

Toujours déterminé à ajouter ce quadri à mon tableau de chasse, je cale ce vol vers les Canaries avec tout ce qui va autour. Et voici donc cette feuille de route pour ces deux jours à venir.

LPA - Gran Canarias Island / Las Palmas

Après avoir pris assez brièvement l’air dehors - et ça soufflait fort ! -, je ne traîne pas plus que ça, ne connaissant pas les installations et leur niveau de fréquentation.

C’est tour en longueur, ça semble aéré, à défaut d’être chaleureux.

Un résumé des mouvements de cet fin d'après-midi.

Il ne m’aura finalement pas fallu plus de trois minutes pour passer les contrôles de sécurité avec du personnel poli. Immanquablement, on tombe dans un premier temps sur le temple du commerce.

Des clopes en-veux-tu-en-voilà.

Je ne savais pas que le Canaries produisaient du rhum.

Le choix de presse en dit long sur les origines des touristes locaux.

Le seul appareil intéressant à spotter. Je parle bien d'appareil, car en ce qui concerne la livrée, je préfère ne pas m'étendre.

Il s'agit donc d'un 757-300 de Condor (D-ABOM) qui retourne à Düsseldorf, vol DE 1435. Ces appareils sont plus que menacés et devraient quitter la scène à l'automne, avis aux amateurs.

Air Europa, seize ans plus tard

Quand je m’approche de la porte, l’embarquement des passagers prioritaires est déjà bien entamé.

En ce qui concerne la possibilité de tirer le portrait de mon coucou, on se contentera de ça.

Voici la carte d’identité de ce Dreamliner selon Planespotters.net

J’avais espéré un 787-8, version que je n’ai pas encore eu l’occasion d’emprunter. Je me contenterai donc d’un -9.

Mon histoire avec Air Europa (UX)

En octobre 2009, je me rendais à Cuba. En fouinant sur Internet, je trouve des vols au départ de Paris pour La Havane, avec transit à Madrid à bons prix. Ceux-ci étant relativement équivalents entre Iberia (que je connais déjà pas mal) et Air Europa me conduisent à choisir cette deuxième compagnie, histoire d’en découvrir une nouvelle.
Si je n’ai plus trop de souvenirs précis des deux segments ORY - MAD - ORY (en 737-800), ceux de MAD à HAV et retour en 767-300 ne m’avaient pas laissés une bonne impression. Personnel de bord à la limite du désagréable, catering vraiment médiocre, cabine passable où la condensation coulait sur le siège du passager juste devant moi et le vol était complet. Les PNC essayaient de contenir la fuite avec des serviettes en papier mais cela avait une efficacité toute relative.
J’avais donc gardé de ces quatre vols en éco une expérience sans saveur, le souvenir d’une compagnie quelconque à la limite des standards low cost.

Cette nouvelle expérience va-t-elle me réconcilier avec UX ?

La passerelle ne permettra pas une meilleure vue sur le Dreamliner.

À défaut d’être entière, on va dire qu’on en a 92%.

Accueil quelconque de la part d’un équipage plus préoccupé à accélérer l’embarquement qu’à saluer chaque passager.

M’est d’avis qu’on sera nombreux à bord.

Je rejoins mon siège (celui pris en photo ci-dessous l’a été à l’arrivée.

Le pas n’est pas énorme mais reste convenable. C’est sans doute un peu juste sur les routes les plus longues.

Ah ? Une surprise ?

En fait, ce sont trois surprises. Voilà ce que j’ai retrouvé à ma place. Jolie performance. Je ne sais même pas si une once de nettoyage a été realisee.

Vue sur le PSU.

À force de trop servir de joujou, ce gadget présente des signes avant-coureurs d’usures.

La vue depuis le siège. Je n’ai pas pu complètement « désopacifier » mon hublot.

L’écran a une taille convenable.

Le contenu de la pochette. C’est assez fourni. Les safety cards sont dans piteux état. Il y a un vrai magazine de la compagnie, en version papier. C’est un bon point !
Je n’ai pas essayé le wifi, étant généralement désintéressé par cet équipement.

La têtière est réglable en hauteur et sur les côté, ce qui est agréable.

Direction Madrid-Barajas

On prend du retard à cause du chargement de poissons élevés ici (précisément des bars si l’on en croit le site internet d’Aquaniaria) qui seront vendus surement demain sur les marchés madrilènes. Ça sent un peu dans la cabine, j’imagine qu’en soute, ça doit humer bon la marée ! Sommes-nous ici en présence ici de poissons-volants ?

À 18 h 10, nous repoussons enfin.

Les consignes de sécurité sont diffusées durant notre roulage.

Deux charrettes à touristes s’apprêtent à ramener ceux-ci vers la fraîcheur de leurs résidences principales. Respectivement, en A321neo (PH-YHZ) vers Amsterdam, vol HV 5666 et en 737-800 (D-ABKJ) vers Francfort, vol X3 2259.

Cet ATR 72-500 est-il la propriété de Christine Lagarde ?

Les abords de l’aéroport ne sont pas luxuriants.

À 18 h 26, nous sommes alignés sur la piste 03 R.

Les installations militaires.

À 18 h 28, nous nous élançons.

Et zou !

Les ronds que vous voyez dans la mer sont les installations d’élevage des bars d’Aquariana mentionnés plus haut.

Et nous survolons l’Atlantique.

Focus sur l’IFE

Plusieurs langues sont disponibles, balayant une partie de la population européenne.

Voici quelques vues du choix cinématographique.

Du côté des jeux…

J’en ai trouvé un dont le but consiste à créer des lignes de métro.

Un vol banal

En général, les vols en wide body sont synonymes pour moi de plaisir de voyager avec du personnel attentif. Là, il n’en est rien. Le service du BoB a été exécuté à la vitesse d’un éclair. Les PNC sont passés dans les allées avec le chariots et il ne fallait pas rater cet instant tellement il a été bref. On voyait qu’ils voulaient en finir au plus vite et peu importe si rien ou si peu de choses étaient vendues. Ils ont surement enchainé les rotations.

Si j’avais été intéressé par le BoB, voici donc le choix de celui-ci (photos prises le lendemain).

Les pages intéressantes du magazine de bord.

La géolocalisation en quelques clics.

Nous sommes à bord d’un Dreamliner, pas de doute possible.

Le survol de l’Atlantique se poursuit…

… puis la terre est en vue à hauteur de Huelva et des installations pétrochimiques de Palos de la Frontera.  C’est de ce dernier port, le 3 août 1492 que Christophe Colomb s’élancera pour sa première traversée vers les « Indes ».

L’arrivée à Madrid

Les annonces sont effectuées, un rapide passage est fait dans les allées et peu à peu, les lumières de l’agglomération madrilène se font de plus en plus denses.

Retour sur Terre imminent.

Nous nous poserons sur la 32 L.

Le taxiing qui s’en suit est assez long. Nous nous parquons aux côtés d’avions cargo.

Tout le monde semble pressé d’en finir.

Je n’avais pas pu le faire à LPA, alors session de rattrapage.

Autres vues nocturnes sans restriction.

Le trajet en PAXbus n’a pas été des plus confortables mais ça n’a pas traîné. Et je vais faire de même, car je n’ai pas mangé. Je veux vite poser mon sac à l’hostal et aller grignoter des tapas.

Et direction le centre-ville !

Le vol selon Flightradar24.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.