ReBonjour et bienvenu(e)s a la dernière étape philippine de notre aventure printanière 2024.
Vol opéré par PL Express et vendu par Philippines Airlines en échange de 35EUR.
Enchainement de vols
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- 9PR2134 - Economy - Bacolod > Manila - Airbus A320
Un dépaysant séjour dans la région d’Iloilo (succinctement décrit dans le bonus en fin de récit) fut suivi par une exploration de l’île de Negros, avant de retourner à la capitale philippine.
La courte distance séparant les îles de Panay et Negros, ainsi que le positionnement antagoniste des conglomérations urbaines d’Iloilo et Bacolod, garantit des connexions régulières et aisées.
Ce sera une des nombreuses embarcations traversant l’étroit de Guimaras qui nous rendra à la province de Negros Occidental.

Bateaux à grande vitesse oblige, l’appréhension du milieu est plus restreinte que sur les traversiers classiques.

Deux agréables journées s’écouleront sur place (répertoriées dans le prochain volet).
C’est avec chagrin, donc, que le jour J nous nous disposons à atteindre BCD.
On opte pour le transport du vulgum pecus parce que, entre autres, les correspondances accordent des vitrines sur des mondes rêvés et révolus.
Depuis le centre-ville on hèle une des nombreux monovans qui se dirigent vers la gare routière du Nord.
Dix minutes suffissent pour atteindre celle-ci.

On n’a même pas le temps de demander la localisation des départs vers Cadiz qu’on se retrouve dans un bus confortable et climatisé.

Le prix est dérisoire (25PHP) et le paiement se fait à l’ancienne.

Moins de 30 minutes après, on est déposé dans les rues de Silay.

Une bourgade qui bénéficia de l’éclosion du commerce du sucre au début du dix-neuvième siècle.

Les enseignes à double arche ou aux ‘septs et onzes’ occupent de belles bâties, qui s’éparpillent en formes diverses tout au long du centre-ville.


Il nous est possible de profiter de la cuisine locale, simple et honnête, avant d’aborder notre dernier segment envers l’aérodrome.

Comme il est habituel aux Philippines, il faut atteindre un seuil de remplissage sur des navettes en transport public, avant de procéder au départ. Il se trouve que je suis parmi les derniers à rejoindre mes co-pax et on m’assigne le siège copilote.

Quelques secondes après, on enfile l’aérogare.

Le trajet est très court mais les paysages sont très beaux.

Première visualisation de BCD.

Voici enfin déposés aux abords du terminal.
Salamat po!

Les installations sont aérées, ce qui augmente la sensation de proximité avec le tarmac ou les opérations en cours.

Elles sont modestes mais correctes.

Un espace ombragé et agréable, pour assouvir les aurevoirs ou les bienvenu(e)s…

(intermède : agence PR au sol, en berne)

… car il faut montrer patte blanche pour acceder au terminal.

Voici les comptoirs d’enregistrement PR.

Et le plafond sur nos têtes.

L’attente existe mais elle n’est pas très longue.

Libérés, on poursuit notre acheminement vers les portes d’embarquement.

Une vue d’ensemble du foyer de départs.

Et de la (tranquille) situation sur le tarmac, une fois franchis les contrôles de sécurité -fait de manière rapide-.

Le degré de simplicité de la zone d’attente airside est comparable à celui de la zone d’enregistrement.

Quelques échoppes basiques sont à retrouver.

Ces intonations de commerce de proximité, je les trouve très qualitatives.

On peut, par ailleurs, profiter d’un spa !! (juxtaposant une salle d’allaitement).

Dans le hall de départs, il est possible de recharger ses appareils électroniques.

Entretemps, notre oiseau fait son apparition.

La lumière tropicale ainsi que la panoplie de couleurs, nous offrent un tableau saisissant.

Juste quelques mètres.

Ça y est, bienvenu à Bacolod.

Quelques instants plus tard, nos voisins s’apprêtent à partir.

C’est à notre tour.
Le bec de notre colibri.

Au revoir, Bacolod. Et, peut-être, à bientôt.

La porte de notre colibri.

Et un fragment de sa cabine.

De loin, l’espacement entre rangées semble un peu serré.

Et l’état de la cabine, certainement usé.

Confirmation de l’étroitesse de l’agencement.
J’anticipe qu’on va tenir sans problèmes pendant une heure, mais je n’aimerais pas subir des routes plus longues dans un tel confinement.

Aucune présence à nos flancs droits.


Une fiche de sécurité,

, d’ailleurs très détaillée,


, est le seul élément à retrouver dans la pochette.
En dehors des restes des vols précédents !?!
Ouche !

Petit à petit la cabine se remplit.

Finalement le vol affichera complet.

BCD, côté tarmac, montre une physionomie fonctionnelle et est doté de trois passerelles.


Le roulage est véloce.

On s’aligne avec l’élégant Volcan Mandalagan (Nahigda nga Babayi ou femme étendue, en negrinense), chargé de nous souhaiter bon vent.

Et on sillonne les cieux !

Asta sa liwat, Nahigda ! (au revoir)

Fleuve Marago.

On vire vers la mer.

Le littoral entre Victoria City et Manapla, toujours sur l’île de Negros.

Embouchure du Fleuve Marago.

De l’autre côté de l’étroit de Guimaras : Bay ang, Ajuy, île de Panay.


Atteinte l’altitude de croisière, le service commence.

Au menu, des boissons (un café pour moi) et des guisantes espesyal (bien sucrés).

Notre sillage des Western Visayas se poursuit sur un ciel couvert.

Les choses s’éclaircissent un peu sous les cieux de Luzon.
Plus bas, les bords de mer de la municipalité de San Juan, Bayan ng San Juan.

Peu après, on survole les rivages nord occidentaux du Lac Taal.

Aucune annonce n’est faite, mais on remarque qu’on est en train de tourner en boucle (peut-être doit-on attendre la libération d’un créneau à MNL ?)
En tout cas, ça nous permet de profiter de très belles vues sur le volcan Taal, qu’on aurait raté si notre parcours avait été direct.

Il s’agitd’une formation géologique vraiment curieuse (grosso modo, volcan dans une caldera devenue lac) et, apparemment, très active.

Au bout de quelques zigzags, on regagne la Baie de Manille moyennant la municipalité de Naic.


Les plages de Tanza.

Et le fleuve Imus, tout près de la conglomération Manillaise.

Des bretelles sur l’autoroute E3, qui isolent un peu plus le bidonville de Bacoor Cavite (Zapote).

Deux minutes plus tard on frôle le tarmac de MNL.

Un roulage rapide (3 minutes à peine), nous emmène jusqu’au Terminal 2.

Voici un résumé de notre parcours avec, notamment, les volte-faces géométriques précédant notre atterrissage.

Débarquement dans le temps.
Merci pour ce vol utilitaire.

Circuler à travers des couloirs aérés et avec vue sur le tarmac est toujours agréable.

La salle de livraison de bagages est également aérée.

Il parait que ce terminal fut construit en s’appuyant sur d’aides au développement du gouvernement japonais.

A 15h45 locales, sept heures avant notre prochain vol, on regagne le dépose-minute du T2.

C’est ici que notre récit s’arrête, bien que, ci-après un bonus sur la région d’Iloilo est offert.
Merci de votre lecture et vos commentaires.