Je vous retrouve pour un nouveau routing asiatique à destination de l'Indonésie et Singapour, effectué en février dernier.
Pour la construction du routing, c'est juste en dessous, ceux qui veulent passer directement au FR sont invités à scroller.
Nous avons qu'une dizaine de jours de congés début février et c'est en Asie que nous souhaitons aller. Le Laos et le Vietnam nous tentent bien, mais c'est la haute saison et les tarifs s'en ressentent. Après de longues recherches, nous jetons notre dévolu sur l'Indonésie, et plus particulièrement l'île de Lombok, dont j'ai entendu beaucoup de bien et qui est réputée plus sauvage que Bali. Nous souhaitons aussi retourner passer quelques jours à Singapour, ce qui complexifie un peu le routing.
Le voyage sera en Eco, donc je privilégie Air France, avec qui mon statut Platinum me donnent tous les avantages qui vont bien. Je vous passe les tortures que j'ai infligées à Google Flights et au site Air France, je dégote un A/R CDG-SIN-CGK à 500 €. Un open-jaw avec un retour de SIN fait exploser le prix du billet, mais un retour sur LYS fait chuter le tarif. Ce sera donc un CDG-SIN-CGK / SIN-CDG-LYS pour 550 € avec AF, et en prime le SIN-CGK sera avec SQ en gros porteur.
Il me reste juste à compléter avec les vols locaux : ce sera Batik Air entre Jakarta et Lombok et Scoot entre Lombok et Singapour.
Cela donne donc ceci :
Enchainement de vols
- 1AF256 - Eco - Paris CDG > Singapour SIN
- 2SQ968 - Premium Eco - Singapour SIN > Djakarta CGK
- 3ID6656 - Business - Djakarta CDGK > Lombok LOP
- 4TR259 - Eco - Lombok LOP > Singapour SIN
- 5AF257 - Business - Singapour SIN > Paris CDG
Je reviendrai plus en détail sur les aspects spécifiques à chaque vol dans les FR correspondants, cette introduction étant faite, place au FR !
Celui-ci démarre sans surprise à la sortie du RER B à CDG. Le Grand Charles a de la concurrence lumineuse avec les grands panneaux publicitaires.

Direction le terminal 2E, synonyme de long-courrier !

C'est toujours un plaisir d'arriver ici, avec cet immense plafond. En cette fin d'après-midi, il y a un peu d'animation.

Notre vol est annoncé à l'heure, mais les temps de passage des formalités paraissent bien longs, surtout pour les terminaux L et M.

Les comptoirs SP sont vides et nous nous y rendons sans attente pour récupérer nos cartes d'embarquement. La cabine J étant full, aucune offre de surclassement n'est proposée. Nous resterons donc à fond de cale.

Excellente surprise à la PAF : aucune attente ! Le monsieur devant nous était dans l'embarras, il ne retrouvait plus son passeport et a dû rebrousser chemin, une situation à laquelle aucun de nous n'aimerait être confronté.

Après un court trajet en LISA, le PIF est rapidement expédié, et nous nous retrouvons airside moins d'une demi heure après être arrivés en RER et 15 minutes après avoir récupéré nos BP. Les 17 minutes annoncés par ADP n'étaient donc pas exagérées. En tout cas ce sont des temps tout à fait acceptables.

Direction le salon Air France, dont l'accès a été modifié.

Celui-ci a été reporté à de nombreuses reprises et je ne vous le détaille pas. Le grand espace central ne manque pas de style et les alcôves qu'il accueille sont agréables, mais il est pratiquement impossible d'y trouver une place.

Avec tous les vols du soir, il y a pas mal de monde. Je pense que les travaux au salon des portes K n'y sont pas pour rien.

Le catering est sans surprise mais avec une belle diversité et de quoi se restaurer amplement.


Comme toujours dans les salon AF de CDG, les flacons ne sont pas en disette et la qualité est au rendez-vous.



Une barmaid officie d'ailleurs dans l'espace central sus cité, avec un offre de cocktail qui a le mérite d'exister, mais le mélange du champagne et du jus de citron est à mon goût un peu dommage.

Nous resterons donc traditionnels avec un apéritif au champagne "tout simple".

L'occasion de vous présenter le BP. Bon point, celui-ci intègre également le tronçon SIN-CGK, ce qui nous évitera un passage au comptoir SQ. On pardonnera le fait que le liseré AF est à l'envers…

Nous nous restaurons légèrement, en voyageant en éco le catering est meilleur au salon qu'en vol. L'occasion de goûter le pessac léognan.

Vue générale du salon, qui se videra petit à petit.

Le FIDS avec les vols de la soirée.

Nous profitons de ce temps au salon pour régler des derniers détails et autres mails du boulot avant de partir, pour ces vacances j'ai décidé de couper pour de bon ! (enfin presque)
Une heure avant le départ de notre vol, nous prenons tranquillement le chemin de la porte d'embarquement. Le dutyfree ne fera pas chauffer l'Amex.

Direction la porte L49. Il est près de 20h et CDG commence à se vider.

Nous voici arrivés en porte. L'embarquement est censé débuter dans quelques minutes, mais il y a très peu d'agitation en porte et les passagers sont sagement assis.

Les files sont bien organisées, avec la zone SP.

L'embarquement mettra un temps fou à démarrer, mais les agents en porte nous tiendront informés. Pour une fois, il n'est pas nécessaire de jouer des coudes et nous sommes en pôle position lorsque l'agente vient ouvrir la file des passagers des zones 1 et 2.

L'ouverture de l'embarquement a lancé un mouvement général, créant un goulot d'étranglement. N'aurait-il pas été plus simple de pré-remplir les files plus tôt ?

Une famille avec enfant rejoint un passager ultimate, mais tout ce beau monde se retrouvera dans la passerelle en attendant le feu vert de l'avion.

Pas de jaloux, ce sera pour tout le monde dans le même jetbridge (sauf pour les éventuels bienheureux de la Première).

Voici notre oiseau du soir : il s'agit de F-GSQJ, baptisé Strasbourg, un bon vieux 777-300 qui vient de fêter ses 20 ans et que j'ai déjà eu l'occasion de prendre sur un retour de DXB.


je prends le temps d'admirer cet énorme GE90 qui va turbiner pour nous amener à l'autre bout du monde.

Fuselage shot. C'est long un 77W !

Les passagers sont accueillis en porte et orientés par l'équipage.

L'embarquement en porte 2L suppose de traverser toute la cabine business avant de rejoindre notre siège. C'est la Best classique, qui semble avoir pris un petit coup de vieux avec les nouveaux sièges, mais qui rend très bien tout de même.

En revanche, de la W en coque sur ces longs vols de nuit, ouille les lombaires !

Nous nous installons au rang 36, le dernier rang de la première cabine Y, qui présente l'avantage d'être en duo. Malgré la cloison, son inclinaison est normale.

Pour vous repérer, voici le plan de cabine (où l'on se rend compte tout de même de la taille de la cabine J de 58 sièges). Le duo au rang 36 présente l'avantage d'être éloigné des toilettes, mais proches du galley.

Autre inconvénient, il lui manque un hublot. Pas dramatique pour ce vol de nuit, mais bon à savoir (et pas précisé sur Aerolopa).

Autre rang intéressant, le premier rang de la cabine, également en duo sur le côté, mais ils étaient déjà réservés.
Ce qui est appréciable lorsqu'on embarque dans les premiers, c'est de pouvoir s'installer tranquillement. La cabine est encore calme, mais elle sera bientôt bien remplie.

Vue sur la seconde cabine Y. Là aussi ce sera bien rempli.

Installation dans notre petit cocon pour les 13 prochaines heures.

Les prises trahissent l'âge de la cabine.

Mais il est bien possible de brancher une prise USB-A sous l'IFE.

Le casque, de piètre qualité, mais qui a le mérite d'exister, quand bien des compagnies se contentent de simples écouteurs (y compris en W).

C'est bien un 77W.

La réclame lancée automatiquement sur l'IFE fait la promotion du partenariat de FB avec l'opérateur Kolet. C'est d'ailleurs celui-ci qui était le mieux disant pour une eSIM combinée Indonésie - Singapour.

Le personnel s'active au sol pour les derniers préparatifs avant le départ.

L'embarquement est terminé et les PNC rangent les derniers bagages dans les coffres. Sans surprise, le vol est plein, au moins en Y, W et J (aucune idée pour la P).

Nous repoussons à 21h40, avec tout de même 45 minutes de retard. Le CdB nous aura tenu informés, et cela n'impacte pas notre correspondance à SIN, que j'ai prévue large.

Cette attente aura été mise à profit par le chef de cabine Y qui sera venu me voir pour me saluer et me féliciter pour mon nouveau statut, fruit de 10 ans de nombreux vols sur Air France. S'ensuit un échange sympathique sur l'aviation et sur la compagnie. Pour autant, cela n'aura aucune incidence sur le service, même si je n'aurais pas refusé quelques bulles pour patienter. Il me demande d'ailleurs si j'ai besoin de quoi que ce soit, cela tombe bien j'ai oublié mon masque et mes bouchons d'oreille. Il me dit qu'il va voir ce qu'il peut faire mais reviendra un peu plus tard pour me dire qu'il n'y en a pas. Quand je pense qu'avant le Covid, c'était un kit classique en Eco chez AF…
Bref, les consignes de sécurité sont lancées pendant le roulage.

Lequel roulage se fait toutes lumières allumées.

Ce qui n'est pas bien pratique pour prendre des photos extérieures.

Voilà est mieux ! C'est parti, c'est toujours un grand moment d'émotion de sentir la poussée des réacteurs et le moment où nous nous arrachons à la gravité.

J'enclenche bien sûr la géovision, toujours d'aussi bonne qualité. Le temps de vol officiel est désormais d'un peu plus de 12 heures.

Il faut dire que ça en fait du chemin pour aller à SIN.

Le service débute avec la distribution de serviettes rafraîchissantes.

Puis c'est le service du repas. C'est assez long, car ce sont les mêmes PNC qui font le service en W. Le service commence à 23h15 et nous ne serons servis qu'à 23h45, c'est un peu tard et nous ne regrettons pas d'avoir pris un peu d'avance au salon.

Le menu est disponible sur l'IFE. Sans surprise, c'est choix entre chicken or pasta.

On s'habitue à ne plus voir la tête de Paolo Basso. AF rappelle qu'elle offre le champagne à tous les étages.

Ce n'est pas le Pommery du salon, mais ce sera tout à fait suffisant pour trinquer au voyage qui s'annonce.

Voici donc le plateau tel que déposé.

L'entrée est fraîche et bonne. Les couverts en bois ne sont vraiment pas agréables.

Madame a choisi le poulet avec du riz.

Et moi les gnochetti. C'était correct.

Un peu de vin rouge pour arroser tout ça.

On reste dans les classiques avec ce fondant au chocolat.

Mon plaisir en Eco : une petite poire pour conclure ce repas.

Dehors, il fait bien sûr nuit noire. Nous terminons le repas au large de la côte turque.



Je regarde un film, le choix est plutôt varié, avec des films récents et plus anciens. Je pense que chacun peut y trouver son bonheur.
Un mot sur les divertissements à bord, très complète mais pour laquelle je ne suis pas bon public :
- le wifi était disponible, mais je ne m'en suis pas servi, j'aime bien être déconnecté lorsque je vole.
- l'offre de presse digitale proposée est également complète, mais j'avoue ne jamais penser à la télécharger au préalable.
Je passe ensuite en mode dodo (sans masque ni bouchons). La proximité du galley était un peu gênante au début, mais ce sera beaucoup plus calme ensuite.
Lorsque je me réveille, nous sommes au sud de l'archipel d'Andaman et il reste encore 2 heures de vol.

Bon, pas grand chose à voir dehors, sauf ce beau ciel bleu.

Si le service a été jusqu'ici tout à fait satisfaisant, on en arrive au point noir de la prestation Y d'Air France, à savoir le fameux sac "Bon Appétit". Seul bon point : celui-ci est remis 1h30 avant l'atterrissage, ce qui est très bien en terme de timing, car le dernier repas est un peu loin.

Sur le contenu, ce n'est pas mauvais, d'ailleurs le lait Michel & Augustin et la brioche chaude sont bons. Mais c'est faible en quantité et en présentation.

Je préfère porter mon attention sur l'extérieur.

La fin du vol est proche, nous survolons les îles indonésiennes. Le chef de cabine vient me saluer et prendre congé.


Ici l'étonnante vue sur la côte ouest de l'île de Pulau Batam, située en face de Singapour.

Un mélange de zones de forêts, de terrains en chantier, de zones industrielles…

Puis c'est la vue classique sur les innombrables tankers et porte-containers stationnés au large de Singapour.


C'est assez impressionnant.

L'approche finale par le sud se termine par le survol du golf de Tanah Merah.

Les avions au parking ne laissent aucun doute sur notre destination.

Et nous voici arrivés à SIN.

L'ancienne puissance coloniale envoie rien moins qu'un A380 ici.

Nous venons nous garer à côté de ce 777-300 turc. Arrivée au bloc à 17h30 heure locale, soit une grosse demi-heure de retard sur l'horaire prévu.

Instant Danette et débarquement.

Passage par la cabine premium puis la business et enfin la P.

Merci à "Strasbourg" et à son équipage de nous avoir conduits à bon port.

Petit coup de stress en arrivant dans l'aérogare : les passagers sont accueillis par de grandes pancartes leur rappelant qu'ils doivent soumettre un formulaire. Fort heureusement, celui-ci n'est nécessaire que pour passer l'immigration, ce qui ne sera pas notre cas.

C'est avec grand plaisir que je retrouve les moquettes de SIN, près de 6 ans après les avoir foulées pour la dernière fois.

Nous passons devant cette porte où un vol Scoot embarque pour Jakarta, mais nous avons un programme de vol bien plus intéressant, avec SQ et un gros porteur pour nous amener jusqu'à la capitale indonésienne.

Merci de votre lecture et très vite pour la suite dans le prochain FR.
Bonjour et merci pour le FR ! Hâte de voir la suite sur SQ car je prends exactement le même parcours dans 1 mois, en tarif light Y mais Gold (et c'est donc la cacophonie côté AF pour savoir à quoi j'ai le droit ou non).
Merci Stéphane pour ce FR
Jolie destination.
L'angoisse de tout voyageur.
Et cela permet de dormir plus rapidement en cas de vol très tardif.
je me suis aussi mise au droit à la déconnexion et finalement cela fonctionne.
Un duo de siège c'est parfait lorsque le vol est plein.
Prestation bien classique avec ce repas, il y a peu de changement à ce plateau.
> Mais c'est faible en quantité et en présentation.
Les produits ne sont pas mauvais, je suis d'accord, mais pour le reste c'est bien dommage.
A bientôt
Merci pour le FR
C'est quoi cette présentation anglaise du menu avec le fromage après le dessert ?
Poire & Cahouettes .. Poire et Cahouettes ...
A ne pas confondre avec celui de Jacquie et Michel
Bons vols,
Merci Stéphane pour ce FR.
Le passage gouleyant et roboratif au salon est indispensable avant de voyager en Y...
C'est gentil de venir féliciter un pax pour être devenu PFL, mais c'eut été mieux de marquer le coup de quelques petites attentions. Le vol est assez long pour le permettre.
Je ne voulais pas croire la personne qui la première m'a indiqué que AF ne proposait plus de kit de survie en Y.
Le repas tire son épingle du jeu : les deux plats principaux sont appétissants et la quantité suffit ... après le passage au salon.
Je me demande le nombre de millions de fondants au chocolat que AF écoule chaque année !
Un vol dans lequel tu sembles avoir bien dormi.
No comment à propos de second service.
De belles vues au cours de la descente.
A bientôt !