Avis du vol entre Osaka et Paris en classe Economique avec Air France

Pour rejoindre l'aéroport depuis le centre d'Osaka, nous avons choisi l'Airport express (Nankai line). durée de trajet : 31mn pour la modique somme de 1150 yen par personne. le train est plus confortable qu'une première classe de la SNCF avec un look futuriste.

On rejoint le terminal par une large passerelle. le trajet entre la station de train et le terminal est à peine de 5mn.

l'aéroport international du Kansai a été conçu par l'architecte Renzo Piano qui a réalisé aussi le centre Beaubourg à Paris. Les amateurs d'architecture y noteront des similitudes.

la dépose des bagages se fait au niveau de comptoir en "self service". bien entendu, il a fallu que la système se bloque à mon passage … une hôtesse a immédiatement pris le relais. service fluide et sans attente.

les salles d'embarquement offrent de larges vues directement sur les pistes de l'aéroport. beaucoup de duty-free et de cafés pour se restaurer

le magnifique boeing 787-9 nous attend à la porte d'embarquement.
On embarquera à l'heure annoncée. on décollera avec 10mn de retard pour un temps de vol annoncé de 14h15.

Profitant d'un tarif préférentiel chez AF pour les billets, mon fils et moi mesurant 1,85m et dans la perspective d'un vol long (14h), j'ai choisi l'option "issue de secours". le prix était de 70€ par siège et par vol. le siège 30A était moins cher (40€) car l'espace au sol est diminué par le caisson du tobogan de la porte.

les sièges 30A, 30B et 30C réservés à l'avance en option payante.
On distingue bien l'espace plus limité pour le 30A à cause du caisson du tobogan de la porte. Bonne surprise : 2 hublots disponibles (dont celui de la porte). à noter qu'Il y en avait un aussi pour l' Airbus A350-900 du vol aller. (à la réservation, AF mettait en garde sur l'absence de hublot…) Pour le 30A, un petit rangement mural très pratique.

Bien évidement, l'intérêt principal est l'espace libre pour allonger ses jambes mais c'est aussi le sentiment d'espace libre devant soi. la possibilité de se lever et s'assoir facilement. Ne pas se prendre le siège du voisin devant dans le nez 10mn après le décollage ….

Cet espace sera parfois occupé par les personnes qui attendent pour aller aux toilettes. c'est un peu ce que je craignais mais finalement cela ne m'a pas tant dérangé. l'espace est assez profond pour les accueillir (en dehors du rush post déjeuner).
A noter la différence de fréquence d'utilisation des toilettes entre un avion rempli de japonais (à l'aller) et un avion rempli de retraités en voyage organisé (au retour) … Autre point : j'avais lu le flight report d'un passager dérangé la nuit par l'éclairage intérieur du sanitaire. Il n'en était rien ici ; l'éclairage du WC s'éteint à l'ouverture et s'allume une fois la porte fermée. 

même si j' y ai prêté peu d'attention, la tablette et l'écrans sont un peu le point faible de ces sièges.
La tablette, rangée dans l'accoudoir se déplie facilement mais n'est pas très plate, en pente, en porte à faux et juste au dessus des cuisses. On a vraiment le sentiment que le moindre geste enverra balader votre boisson.

l'écran se déplie aussi par l'avant depuis un espace situé sous l'accoudoir. le bras articulé est un peu difficile à manier mais il a le mérite d'être très stable. L'écran est plus petit que celui des sièges classiques. environ (environ 22-23 cm de diagonale). en position de siège abaissé, il semblera un peu loin. j'ai noté aussi un reflet un peu gênant de l'éclairage du plafond (comme sur la photo). 

on trouve sous le siège une prise pour alimenter ses appareils. un peu cachée mais accessible.

le vue du Mont Fuji sur la gauche de l'appareil peu après le décollage a sensiblement provoqué un léger déséquilibre dans la répartition des masses … tout le monde s'est précipité pour prendre une photo !

la découverte du survol du Groenland après la nuit est assez… magique !