Chers FR-istes, bien le bonjour.
A peine 1 mois s'est écoulé depuis mon séjour en amoureux à Malte (voir mon dernier FR) que me voilà à nouveau reparti, vers Lisbonne cette fois-ci.
Ayant été très satisfait de la compagnie verte lors de mes précédents voyages, c'est donc tout naturellement que je me suis tourné vers Transavia.
La concurrence direct au départ d'Orly étant Vueling, je ne m'étalerais pas davantage.
TAP aurait pu m'intéresser mais un poil trop cher et les horaires ne m'arrangeaient guère.
Qui plus est, c'est avec un grand plaisir que j'ai constaté que le vol s'effectuerait sur l'A320 Neo, fleuron de la flotte Transavia.
Il n'en fallait pas plus pour me faire basculer de nouveau chez les verts (que les supporters de l'AS Saint Etienne se calment de suite, lol).
Allez, trève de blabla, en voiture (ou presque)
Arrivée à Orly et dépose bagage

C'est dans un hall 3 particulièrement chargé que nous arrivons de bon matin.
Il est 5 heures, Paris s'éveille et Orly s'active.
Le FIDS est bien chargé de vert.
Dans la zone de dépose bagages, certains esprits s'échauffent, entre les bagages trop lourds, les franchises non prises…
Nous passons comme une lettre à la poste, ayant pris un bagage en soute dans notre billet.
Alors que la valise est déposée dans la zone 32 et que l'agente présente aux bornes automatiques nous dirige vers le PIF du terminal 3, son collègue chargé de filtrer l'entrée de la dite zone la contredit.
Nous embarquerons au terminal 2, aux portes C.
Dirigeons nous donc vers les dites portes et passons devant une agence Air France toujours endormie.
Le passage au PIF est expédié avec rapidité et efficacité, cela nous aura pris moins de 5 minutes. Plutôt pas mal quand on voit l'affluence matinale.


Airside

Chose sympathique, le passage dans la zone Duty Free n'est pas obligatoire dans ce terminal et la boutique est d'une taille modeste comparée à sa soeur du terminal 3.
Extraits choisis ci dessous.



Nous embarquerons en porte C16, le vol est affiché et une agente commence à préparer l'embarquement.
Notre valeureux destrier ce jour sera bel et bien un Airbus A320 Neo en la présence de F-HXSG.
Entré en service chez Transavia France en Octobre 2024, ses 186 places assises seront toutes occupées ce matin.
Petit tête à tête de qualité.

Le préembarquement débute à l'heure, je ne comprends toujours pas l'intérêt de se précipiter.
Le "Dépêchez vous d'attendre" n'étant pas notre tasse de thé, nous lui préférons un café.
Pas forcément excellent mais du moins plus confortable car pas entassés et assis.
Le last call s'affiche, il ne reste qu'une quinzaine de personne qui attendent à la porte, allons y tranquillement, le gros de la troupe des passagers étant soit agglutiné dans la passerelle soit en train de s'installer.
Nous embarquerons bons derniers avec un accueil tout aussi chaleureux et professionnel que la fois dernière. Rien à redire.
Issue de secours oblige, tous les bagages sont placés dans le coffre, ceux-ci me semblent démesurés par rapport à ceux du 737.
Le briefing aux issues d'ailes nous est fait de manière fluide et claire.
Les démonstrations suivent, il est environ 7h20, nous sommes quasiment à l'heure.
Saluons ce 320 aux couleurs italiennes sous immatriculation irlandaise

En route pour Lisbonne


Le soleil se lève et pleine poussée affichée, il est 7h30 et nous décollons dans un environnement assez peu bruyant.
J'avoue en avoir été surpris.
Ce n'est pas la première fois que je monte dans un 320, et après avoir entendu le chant caractéristique du PTU, je me disais que cela ne casserait pas 3 pattes à un canard niveau réduction acoustique.
Eh bien si justement, j'ai trouvé la cabine de cet avion ultra silencieuse (si l'on oublie le mini passager qui s'est mis à hurler du fa dièse dès la rentrée du train).

Quel plaisir de ne pas avoir les genoux qui tamponnent le siège de devant et aussi de ne pas sentir les coups du voisin de derrière dans son dossier.
Le pitch est largement suffisant, néanmoins, le manque d'épaisseur des sièges ainsi que les dossiers non inclinables ne donnent pas envie d'y rester pendant des heures.
Avant que ne résonne au Public Adress l'annonce du passage du copain Bob et afin de ne pas déranger les PNC durant leur service,
je me décide à passer aux toilettes dès à présent. C'est le moment tant attendu de l'instant Porte ;)

Mea Culpa, je ne suis pas allé au galley arrière.
Celui de l'avant étant libre à ma sortie des cabinets, j'ai discrètement fais quelques photos sous l'oeil inquisiteur de 2 passagères en première rangée.
Bien que la photo ne rende pas cet effet, je trouve ce galley assez lumineux bien que peut être un peu étroit.
Le service n'a duré que quelques minutes à peine, l'essentiel des passagers ayant préféré récupérer un peu de sommeil après une bien courte nuit, que de profiter des tarifs et de la compagnie de l'ami Bob.
D'ailleurs, si cela ne vous ennuie pas, je vais faire de même.

Une petite turbulence, un signal lumineux, une annonce et votre serviteur refait surface.
"PNC, atterrissage dans 13 minutes", c'est précis.
Nous perçons quelques nuages, apparait le pont Vasco de Gama.
Sous l'aile gauche se distingue maintenant le tarmac et la piste 02/20 de l'aéroport international de Lisbonne.
La vent arrière se poursuit, virage à gauche avec une magnifique vue sur le "Golden Gate" européen (aka Pont du 25 Avril 1974) ainsi que le Christ Roi.


Bom dia Lisboa
Il est 8h56 et c'est tout en douceur que nous voici posés en terres portugaises.
Encore une fois Mea Culpa, je n'ai pas vérifié s'il s'était effectivement écoulé 13 minutes…
Il fait une quinzaine de degrés, le roulage se fait devant les A330 de la TAP, le 777 LATAM, un 767 EuroAtlantic et un 777 angolais et 2 787, l'un United, l'autre Etihad.
Le frein de parc est appliqué peu après 9h00.
Nous sommes garés devant le terminal 2, terminal réservé aux low cost et terminal de départ uniquement.
Nous sommes transférés par bus au T1, spotting discret, j'ai quand même essuyé un "No photo" de l'un des agents de piste…



Le transfert est relativement rapide et à notre arrivée en salle de récupération bagage, la valise est déjà en train de faire du manège.
La douane est passée sous l'oeil de quelques agents dont un à 4 pattes, gambadant joyeusement la truffe au vent.
