Avis du vol entre Barcelona et Madrid en classe Affaires avec Air Europa

Bonjour, 

La meilleure manière de relier Madrid à Barcelone est en train. C'est la manière la plus pratique, la plus rapide (si on compte les temps dans les transports et les aéroports) et souvent la moins chère. C'est d'ailleurs ainsi que nous sommes allés à Barcelone. 

Pour le retour je pensais aussi rentrer en train mais Air Europa, qui n'opère plus que 2 vols journaliers entre les deux villes, fait ses vols en B787. En voyant le prix de 44€, j'ai décidé de me faire plaisir sur ce petit vol en avion long-courrier. 

Air Europa me proposait de faire une offre de surclassement. La plus basse étant à 50€. Je me suis laissé tenter mais c'était vraiment un caprice pour un vol de moins d'1h mais je voulais me faire plaisir.

Lors du surclassement, ils m'ont automatiquement assigné le siège 5D et je ne peux pas le changer, ni sur le site, ni sur l’application. Je me dis que je peux me rendre aux comptoirs pour régler ça. 

L'aéroport de Barcelone grouille de monde en ce dimanche matin. 

La queue pour les comptoirs d'Air Europa est très longue. Il y a un comptoir Skypriority ainsi que 2 comptoirs classiques. Bien peu pour un B787-9 presque plein.

Puisqu'il n'y a pas de bornes pour Air Europa, je dois passer au comptoir pour changer mon siège. L’agent me dit que c’est normal de ne pas pouvoir le changer car il faut payer. Je lui demande si c’est même le cas en business, il ne répond rien et me change au siège que je souhaitais, le 8K. 

Je peux passer par le fast track qui, comme à Madrid, est équipé des nouvelles machines pour lesquelles il ne faut rien sortir. 

Airside, tout comme landside, ça grouille de monde. 

Je ne suis pas très intéressé par le salon Pau Casals où il y a beaucoup de monde, alors je me dirige vers le salon Colomer. L’accès au salon sur les vols domestiques d’Air Europa n'est offert que pour les passagers business. Ceux à statut doivent avoir un vol international Skyteam dans les 24h qui suivent.

Celui-ci est situé face à la porte A01. Un genre de no man's land du terminal 1, à l'exception des quelques vols journaliers du pont aérien d'Iberia qui partent exclusivement des portes A01 et A02.
A l'entrée on m'indique qu'il y a un salon plus proche de ma porte mais j'insiste, préférant le calme de celui-ci. Il l'est toujours car il n'est utilisé presque que par des passagers d'Iberia. 

En effet, nous ne sommes que 2 passagers dans tout le salon. Un Iberia termine d'embarquer et le prochain part dans 3h. 

Il y a une zone repos plutôt agréable et très lumineuse avec au centre un petit buffet de boisson et snacks.

L'autre moitié est occupée par le buffet et un espace de travail. 

Le buffet a une offre assez large et variée de boissons. 

Ainsi que de nombreux petits plats et un bar à salade. 

Je bois une petite bouteille de Vichy Catalan, j'adore cette eau gazeuse. Puis je quitte le salon. Il n'est que 10h35 mais selon ma carte d'embarquement c'est déjà l'heure de l'embarquement. Il faut aussi que je remonte tout le terminal pour rejoindre la porte B62. 

Le vol est déjà annoncé comme embarquant à 10h40. Pour un départ à 11h50, c'est tôt, mais l’avion arrive de Madrid à 8h50 donc Air Europa a tout le temps de préparer l’avion pour le retour.

La marche est assez longue et je retrouve du monde après le vide sidéral de la porte A01.

En chemin je vois le Dan Air repartir pour Bacau. Jolie livrée mais drôle de compagnie. Mon expérience avec eux a été quelque peu chaotique. Ils ne m'ont d'ailleurs jamais payé la compensation EU261, ni même répondu à mes emails. 

J'arrive en porte à 10h50 alors que le groupe 3 est invité à embarquer. 

Je ne me presse pas trop, voulant faire quelques photos du B787-9 qui va m'emmener à Madrid. Les reflets sur les baies vitrées n'aident pas beaucoup. 
L'avion du jour est le EC-NCY, un avion de 5 ans reçu neuf par Air Europa. Il est arrivé à Madrid ce matin en provenance de Buenos Aires, avant de venir à Barcelone. 

Je peux ensuite doubler tout le monde et passer par la file Skypriority. 

Tout le monde embarque par la porte 1L. La cabine donne une belle première impression. Elle a des couleurs sobres mais modernes et donne une impression d'un produit assez chic.

Je rejoins mon 8K, siège hublot au dernier rang. Le siège fait encore une fois belle impression. 

L'écran est de bonne taille et résolution. Il ne passe que des images de paysages, dont plusieurs de destinations qu’Air Europa ne dessert pas comme l’Islande.

Images entrecoupées de pubs dont une bien longue pour des appartements en République Dominicaine. Après les pubs, on revient sur les paysages.

Sous l'écran se trouve une prise USB ainsi qu'un petit rangement permettant de garder un ordinateur ou le menu lors de vols long-courrier. 

La télécommade pour l'écran se trouve au niveau de la console avec quelques rangement, une liseuse et la connectique. 

Les contrôles du siège sont tout ce qu'il y a de plus simple. Il y a aussi un bouton "do not disturb" pas si commun. 

La boîte à pied est assez large.

La tablette est grande, pliable et amovible, permettant de sortir du siège lors du service. 

En regardant de plus près, on note quelques signes d'usure. 

Le siège est en somme plutôt pas mal et bien confortable. 

L'embarquement continue tout tranquillement. Nous avons du temps avant le départ de 11h50. 

Des PNC tout sourire distribuent une boisson de bienvenue : Eau ou jus d’orange. Le choix n’est pas extensif mais une boisson de bienvenue en business européenne est suffisamment rare pour être notée.

Je passe le temps avec un peu de spotting dont ce joli B787 d'Etihad

Un A321 d'Air France qui arrive de Paris.

B767 de United pour Washington

Un A330 de Delta qui arrive de New York.

Un peu de littérature dans la pochette avec la consigne de sécurité, des informations concernant le wifi à bord, le magazine de la compagnie et le magazine du Duty Free. 

De tous, seul le magazine de la compagnie m'intéresse. Il met Quito à l'honneur. La ville est desservie par Air Europa sur une triangulaire Madrid - Quito - Guayaquil - Madrid.

A l'intérieur on parle des augmentations de fréquences vers les Amériques. 

Le réseau Européen d'Air Europa est assez peu inspirant. 

Par contre le réseau long-courrier est tout de suite plus excitant avec des destinations peu commune comme Medellín, San Pedro Sula, Asunción, Córdoba ou Santa Cruz de la Sierra. 

Il y a aussi les détails de la flotte, très homogène. 

Les écrans sont activés vers la fin de l'embarquement. 

Juste à temps pour les consignes de sécurité. 

Repoussage à l'heure. 

La cabine n'est pas pleine mais le remplissage n'est pas mauvais pour 32 sièges disponibles. 

On suit cet A330 de Turkish Airlines qui part pour Istanbul

Quelques vues du terminal 1 avec les vols Schengen

Et quelques vols non-schengen, principalement américains même si il y a un petit LATAM caché. 

Un B737 d'AlbaStar s'envole.

Après l'A330 de Turkish, c'est notre tour. 

Derrière, une longue file d'avions attendent pour décoller. 

Dont un bel A319 d'Azerbaijan Airlines pour Baku. Un vol qui dure quand même 5h. 

Décollage à 12h15 avec l'habituel virage vers la mer afin d'éviter des zones habitées. 

C'est parti pour un vol bien court, même pas 50 minutes. 

On prend la direction de Madrid, ce qui me donne une vue sur l'aéroport et la ville en arrière plan. 

Sitges

Vilanova i la Geltrú

Puis Tarragone

Tarragone sur la côte, Reus dans l'intérieur et leur aéroport entre les deux. 

Étant sur un B787, je ne peux m'empêcher de jouer un peu avec les hublots électroniques que d'ailleurs je n'aime pas du tout pour de nombreuses raison.
- D'une part parce que l'équipage peut les obscurcir totalement, ne laissant aucun contrôle au passager.
- Parce que face au soleil ils chauffent énormément.
- En mode nuit, sur un vol de jour, ils ne bloquent pas totalement la lumière même à leur maximum. 
- Ils reflètent les lumières de la cabine. Sur un vol de nuit, la lumière des écrans des autres passagers se reflète et je trouve ça gênant. 

Bref, vous l'aurez compris, je n'aime pas ces hublots ^^

Passons en revu l'offre de divertissement. Tout d'abord, aucuns écouteurs ne sont distribués ou même proposés à la vente. La page d'acceuil semble indiquer une offre variée tout à fait classique sur un avion long-courrier. 

Cependant l'offre de films est ridicule. Il y a 8 films…

Ainsi que 3 documentaires relativement peu intéressants. Le premier, Teatro Kapital, est un documentaire pour les 25 ans d'une discothèque de Madrid…
J'espère que ce n'est pas l'étendu de l'offre de films sur les vols long-courrier. 

Du côté des séries TV, c'est un peu plus intéressant.

De toute manière, je ne souhaite que la geovision. 

Le wifi est disponible. Pas de forfait gratuit comme sur Air France ou Iberia.

Les villages de Móra d'Ebre et Móra la Nova séparés par l'Ebre. 

On croise un B737 de Ryanair. 

Le service commence par la distribution d'une lingette. 

Les PNC passent avec le trolley proposer des boissons et encas. 

L'hôtesse me présente plusieurs sandwich sur un plateau. Il y a 4 options de sandwichs : 
- Thon
- Végétarien aux noix et rucula
- Jambon et sauce aux truffes
- Dinde et fromage
Elle me dit d’en prendre plusieurs car elle en a plein en stock. Je prends dinde et fromage ainsi que jambon et sauce aux truffes. C'était plutôt pas mal. 
Ensuite elle me présente un autre plateau avec de nombreux snacks sucrés : Biscuits, kitkat, chocolats… 

Au final c'est assez similaire, dans l'idée, à ce qui est offert par Iberia sur les vols domestiques. Une boisson et des petits snacks sucrés et salés. 

Je mange mes sandwichs tranquillement tout en profitant du beau temps sur l'Espagne. 

Ça ne dure pas très longtemps et je n'ai même pas fini mon deuxième sandwich que la descente est déjà annoncée. Les PNC me laissent terminer les biscuits et mon coca sans me presser. 

L'approche se fait par le nord. 

Ça offre de belles vues sur les montagnes du nord de Madrid. 

Dernier virage pour s'aligner avec la piste 18L. 

Il y a encore de la neige sur les quelques montagnes de la région. 

On a eu un mois de mars de pluie battant tous les records, la région est toute verte.

Madrid et ses fameuses tours apparaît.

Atterrissage sur la piste 18L, la plus éloignée des Terminaux 1-2-3. 

On est bon pour un roulage interminable mais un peu spotting en passant à côté du Terminal 4S.

American Airlines avec en fond les tours de la zone de Cuatro Torres. 

Royal Air Maroc en Ejet et un A330 de Plus Ultra

Tiens tiens, l'A330 de World2Fly. Je suis toujours en conflit avec eux pour le remboursement de mon vol, ainsi que la compensation EU261. Ça va faire 2 mois… Ils répondent vite aux emails mais c'est toujours pour dire que mon cas est examiné.

Encore du World2Fly avec du Iberia. 

Puis on arrive au Terminal 3 avec ce Volotea qui part pour Nantes. 

Un A319 de la République de Slovaquie, avec une jolie livrée. 

A220 de Smartwings encore sous les couleurs de CSA Czech Airlines. 

Ejet de Binter Canarias. 

Un B737 d'AlbaStar qui en ce moment opère exclusivement la ligne Madrid - Bruxelles pour Air Europa. C'est le EC-NAB pour ceux qui voudraient regarder les détails. 

Puis on arrive enfin à la zone non-Schengen du Terminal 1 

Vous remarquerez le nombre impressionnant de B787 d'Air Europa prêts à partir vers les Amériques. 

Sans compter ceux parqués au large. 

Ce sera le cas pour nous, parqués au large à côté d'un A330 d'Iberojet. 

Le débarquement de ce vol se fait toujours par bus car étant un vol domestique nous ne pouvons pas débarquer en zone internationale. Les bus nous amènent donc vers la zone Schengen. Ça donne de belles vues sur le B787 du jour qui repartira pour Miami.

Un A330 d'Iberojet aux couleurs de HiFly s'envole devant nous pour sa base de Lisbonne. 

Direction la sortie et le métro, je suis chez moi un peu moins d’1h après être sorti de l’avion. Plutôt pas mal

Merci d'avoir lu et à bientôt.