Avis du vol entre Manila et Tokyo en classe Economique avec Philippine Airlines

PAL

PR - Philippine Airlines

Vol effectué le 07 octobre 2025
PR424
19:20 04h 05m 00:25
Appareil Airbus A321neo
Classe Economique
Siege 32J
KIAI
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Bonjour à tous,

Retour sur la fameuse correspondance autonome entre Cebu Pacifc et ma destination HANEDA  avec initialement ANA, en partance de Davao.

Le Japon, ce pays que j'avais trouvé fascinant lors de ma première visite, m'a tellement marqué que j'ai décidé d'y retourner un an plus tard.

Le vol avec ANA était prévu pour 14h40, et c’est 12:10 que j’ai embarqué à bord du 5J962, bien que ce dernier ait eu quelques retards à son actif. En arrivant sur Manille, surprise : la donne avait changé.

J’avoue, j’étais partagé entre la résignation et le soulagement.

La raison officielle ? Le repos réglementaire de l'équipage. Franchement, je suis un peu déconcerté… Comme si cette situation n’avait pas pu être anticipée, surtout venant de la compagnie japonaise. Leur réputation de rigueur et de précision aurait pu, je pense, éviter ce genre de scénario.

Dans ma tête, une question persiste : si la cause réelle de ce retard est un membre de l’équipage fatigué au point de rendre le vol impossible, est-ce qu’il ne serait pas temps de revoir la planification des vols ?

Je ne suis pas le seul à me poser des questions, car ces derniers temps, des incidents similaires ont été rapportés, notamment chez d’autres compagnies nippones…

N'hésitez pas à déplier le GROS bonus touristique si vous voulez vous projeter à distance !

Voici le routing :



Voici donc la réservation initiale avec ANA, accompagnée du plan de cabine du 787, où l’on voit clairement que j’étais censé m’installer en 21A. Un siège que j’avais repéré comme étant assez agréable.

Juste après, vous trouverez une capture d’écran qui montre l’info concernant le retard, ainsi que l’heure de départ initialement prévue. 
Je trouve personnellement LUNAIRE.

Je vais me contenter du dédommagement qui m'ont versé, soit 23 EUROS





Il était hors de question que j’arrive à 5 heures à l’hôtel et que je gaspille une nuitée à 200 euros. Même si, en toute honnêteté, sans ce retard, je sais que j’aurais raté mon vol de toute façon.

Mon plan B, mon ultime recours (à part reprendre un vol Cebu, mais ça, c’était définitivement hors de question+ il va à Narita) était de prendre le vol Philippines Airlines PR425, en partage de code avec ANA.

Le problème, c’est que Philippine Airlines part du terminal 1, alors qu’ANA est au terminal 3. Cela m’oblige à prendre une navette pour relier les trois terminaux. Un petit détour obligé pour espérer m’en sortir.





Voici le destrier que j’aurais dû emprunter : le JA890A, un Boeing 787-9 âgé de 8 ans et 9 mois, équipé de moteurs RR Trent 1000. Une machine impressionnante, avec une cabine composée de 40 sièges en Business, 14 en Premium et 192 en Economy. Bref, tout ce qu’il faut pour un vol confortable, si tout s’était passé comme prévu.

Mais bien sûr, inutile de vous rappeler qu'il décollera avec 8 heures de retard… (photo prise lors de ma sortie du vol Cebu Pacific qui était catastrophique, où je suis sorti du vol en PaxBus).


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Inutile de vous rappeler que, suite au retard de mon vol précédent (Cebu Pacific 5J962), j’aurais de toute façon raté mon vol ANA, même sans le retard. La correspondance autonome ne m’aurait jamais permis de rattraper le temps perdu, et je ne parle même pas de l'attente interminable au carrousel à bagages, malgré le fait que tout se passe au même terminal.

À ce moment-là, au guichet ANA, je tends l'attestation de Cebu Pacific, prouvant le retard du vol précédent, pour illustrer ma bonne foi. Mais, comme un chat noir des retards, je sais déjà que ça ne servira à rien.

Je demande donc si une solution pour partir plus tôt serait envisageable. Je sais que ANA est en code-share avec Philippine Airlines, même si cette dernière ne fait pas partie d’une alliance. Ce détail pourrait m’ouvrir une porte, ou du moins, c'est ce que j'espère.

Après un coup de fil à leur manager, elles parviennent à modifier mon billet via l’application ANA. Mais bien sûr, ça ne se fait pas sans quelques complications : je suis désormais en standby, et on me dit que je dois confirmer mon billet au Terminal 1 chez PAL. 


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Après l’échange de billet, je me dirige vers un Wendy’s pour me reprendre avec un burger. Un petit plaisir bien mérité avant de repartir dans l'aventure.

Ensuite, il faut passer au changement de terminal. Pour ça, je prends la navette Airport Shuttle, qui, on va dire, n’a pas la taille d’un monstre de confort. Plutôt rudimentaire en termes de puissance et d’espace, mais bon, elle fait le job, donc on ne va trop se plaindre.


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Voici la navette NAIA !


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Et me voilà enfin arrivé au terminal 1 international, où Philippine Airlines semble vraiment dominer le terrain.

Le terminal est divisé en deux zones : une pour les passagers à destination des États-Unis, avec un appareil de scanner X-ray placé en plein milieu du landside… Et l'autre pour toutes les autres destinations internationales, dont la mienne : Tokyo Haneda.

Le problème, c'est que le temps d'attente et la gestion des enregistrements et des drop bags laissent vraiment à désirer. Pour être franc, je les trouve un peu trop lents.

Arrivé au comptoir, je demande plusieurs fois s'il est possible de choisir au moins une place côté hublot. La réponse est systématiquement négative.

Comme je ne vais pas directement chez moi, je leur montre mon billet retour AF de Haneda à Charles de Gaulle.

Enfin, vient le moment de la pesée. Là, on me fait bien comprendre que je n'ai pas d'autre choix que de poser mon bagage cabine à cause du taux de remplissage élevé. C’est sans doute aussi dû au fait que plusieurs passagers, comme moi, ont probablement modifié leur billet ANA pour avancer leur vol, ce qui crée une certaine surcharge. 





Voici la place que j'ai prévu, dans ce A321neo PW (OSKOUUUR)


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Le destrier du jour ( de la deuxième partie de la journée plutôt) , ceci dit c'est le même modèle d'aéronef pour les deux


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L'immatriculation : PR-C9934
Manufacture serial number : 8484
Type: Airbus : A321-271N
First flight date : 20/09/2018
Test registration  : D-AVZJ
Plane age : 7.1 years
Seat configuration : C12 (Business) Y156 (Economy) Seat
Engines :  2 x PW PW1133G ( Oskouuur)


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C’est bientôt l’heure d’embarquer. Des hommes avec des pancartes affichent les différents groupes autorisés à monter à bord. Franchement, ils auraient pu rendre ça un peu plus moderne, avec des écrans qui indiquent les zones d’embarquement, comme c’est le cas à Fukuoka, par exemple. Mais ça, je vous le présenterai dans deux semaines !

C’est finalement par la porte 12 que je monte à bord.

À l’instant porte, je découvre un voisin intéressant : un A330 d'EVA Air venant de Taipei, et qui effectue le vol BR278. Un beau moment de crossover entre deux compagnies, avant de monter à bord de mon propre vol. 





Et voici l’intérieur de notre destrier. En business, c’est une cabine équipée de 12 sièges Parallel Diamond de chez Rockwell Collins, assez similaires à ceux que l’on trouve à bord de "LA COMPAGNIE" (oui, celle qui part d’Orly !). Ces sièges sont équipés de écrans de 10,1 pouces (ou 254 mm), avec une configuration 2-2 et un pitch de 60 pouces.

En économie, c’est une toute autre histoire : 156 sièges disposés en configuration classique 3x3 et un pitch de 32 pouces. Rien d’extraordinaire, mais ça reste fonctionnel.

L'IFE (système de divertissement à bord) est plutôt bien fourni, surtout comparé à mon vol précédent avec Philippine Airlines. C’est un point positif à souligner.

Cependant, comme je l’ai mentionné plus haut, je n’étais pas du côté hublot, et je me retrouve avec un couple de voisins particulièrement désagréables, côté hygiène. Pour couronner le tout, ils exposaient leurs pieds de manière assez… peu discrète, en les posant sous leurs fessiers.

Face à cette situation peu agréable, j’ai dû solliciter un PNC (personnel navigant commercial), qui, heureusement, a trouvé une solution à mon problème. 





Finalement, on me désigne le siège 32J, qui est presque côté hublot, mais pas tout à fait. Ça ne m’a pas trop dérangé vu que c’était un vol de nuit, donc je n’allais pas passer ma vie à regarder par le hublot.

Par contre, ce qui me gêne un peu plus, c’est le siège PNC (dorsal) juste à coté de moi. Pas hyper confortable, mais bon, ce n’est pas non plus catastrophique.

Le petit privilège, c’est que je n’ai pas de voisin au siège H.


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Le même A330 d'EVA AIR.

Décollage à 19:20 depuis la piste 24 puis cap 25°

Bluffé par la qualité de la cartographie satellite ceci dit !





Plus de 30 minutes après le décollage, le service catering débute. On nous propose une belle sélection de boissons : des canettes de sodas classiques (Sunkist, etc.), de l'eau, et des boissons alcoolisées comme du vin ou du champagne. Le choix est large, et la présentation des boissons est soignée.

Sur le plateau, on trouve :

Un petit pain accompagné de beurre Lurpak, parfait pour commencer.

Une portion de salade fraîche avec une petite sauce.

Le plat principal dans une barquette en aluminium : du bœuf en sauce, des carottes, des pommes de terre et des pâtes. Rien de révolutionnaire, mais ça fait le job.

Un paquet de mangues séchées, idéal pour grignoter un peu (UN PURE DELICE)

Côté boissons, les passagers peuvent choisir entre des jus frais (comme du jus d’orange), des sodas, ou même un peu de vin.

C’est simple, mais efficace pour un repas à bord. Ça comble la petite faim sans être exceptionnel, mais c’est largement suffisant pour un vol. 





Niveau divertissement, comme souvent avec les compagnies asiatiques, c’est pas aussi fourni que chez nous. Rien de vraiment captivant, donc comme d’habitude, je me rabats sur Netflix pour passer le temps.

Un petit point intéressant à noter : la cartographie affichait la direction de La Mecque, ce qui est plutôt pratique pour les passagers musulmans pratiquants. À noter que, même si les Philippines sont un pays à très grande majorité chrétienne (environ 90 %), ce genre de détail montre un souci d'inclusivité.

Le moment du landing approche, et je m'excuse pour les photos, mais étant donné que c’est un vol de nuit, c’était un peu compliqué. Et même si ça avait été de jour, je crois que ça aurait eu le même sort avec ANA. 





On effectue une boucle autour de Kisarazu avant de s'aligner pour atterrir sur la piste 34R. (La même piste, d’ailleurs, où le 2 janvier 2024, un A350 a pris feu après une collision avec un Dash 8 de la garde côtière japonaise, un incident assez marquant.)

Et nous voilà arrivés dans la JAL land ! 





Le débarquement a eu lieu autour de 00h25, et je me dirige directement vers l'immigration. Ça prend un peu de temps, vu qu’il y a plusieurs vols arrivant tard, probablement en provenance des États-Unis, vu le profil des passagers.

Notre destrier du jour est déjà en train de se faire vider de sa soute, tandis que je m'apprête à passer cette dernière étape avant de sortir.





La file d’attente est longue, mais avant de m'installer, je dois passer par l’automate pour scanner mon passeport. L'écran affiche deux menus.

Petite précision pour les ressortissants français : il n'est pas nécessaire de souscrire à Visit Japan Web. J’ai d’ailleurs souligné au staff que je suis exempté de visa, et qu'un simple scan de passeport suffisait pour mon entrée.

D’ailleurs, petite info à garder en tête : à partir de 2028, il faudra probablement un ETSA Japonais (JETSA) pour accéder au territoire nippon.

Sur la deuxième image de la galerie, on voit des stickers un peu partout sur le mobilier, dont un à l'honneur du PSG. Décidément… 😂😂

Il faut tout de même souligner que le staff autour de l’immigration essaie de simplifier l'attente en me dirigeant sur la file dédiée aux locaux, ce qui est plutôt appréciable.

Malheureusement pour moi, à cause des retards cumulés avec Cebu Pacific et ANA, je me retrouve contraint de prendre un taxi.

Le trajet me mène jusqu’à Ikebukuro, et me coûte 86 euros pour à peine 30 minutes de route. Et ce n'est même pas le tarif le plus élevé, paraît-il…

Merci d'avoir suivi ce flight report, et je vous laisse avec un petit bonus touristique pour finir en beauté ! 




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Bonus touristique

travel illustration

KIAI te propose de poursuivre la lecture de ce Flight-Report à travers un récit touristique bonus de son voyage :

Notes des produits

Compagnie aérienne

Philippine Airlines 8,0

  • Cabine8,0 / 10
  • Equipage8,0 / 10
  • Divertissements7,5 / 10
  • Restauration8,5 / 10
Aéroport de départ

Manila - MNL6,0

  • Fluidité6,5 / 10
  • Accès3,5 / 10
  • Services6,5 / 10
  • Propreté7,5 / 10
Aéroport d'arrivée

Tokyo - HND6,4

  • Fluidité7,0 / 10
  • Accès4,0 / 10
  • Services7,0 / 10
  • Propreté7,5 / 10

Conclusion

Le vol a été ponctuel, contrairement à sa consœur Cebu Pacific et à sa partenaire ANA, souvent moins fiables à ce niveau. La cabine en classe économique était agréable, et le catering bien proportionné et savoureux, offrant un bon confort pour le trajet.

Cependant, l'aéroport de Manille reste en deçà des standards internationaux, notamment avec une navette trop petite pour gérer le flux de passagers. À l’arrivée à Haneda, la note a été réduite par l’heure tardive, l’absence de moyens de transport lourds et une organisation à l’immigration qui, malgré les efforts, a manqué de fluidité. Arrivant après un vol long-courrier depuis les États-Unis, la fatigue n’a pas facilité les démarches.

En résumé, un vol agréable et ponctuel, mais des améliorations sont nécessaires tant à Manille qu’à Haneda.

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