Enchainement de vols
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- 6SA75 - Affaires - Windhoek → Johannesburg - Airbus A319
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- 10BA314 - Affaires - Londres → Paris - Airbus A319
Bonjour à tous,
Pour ce second vol de pré-positionnement, SA m'avait littéralement harcelé pour me caler un surclassement payant, notez ci-dessous la fréquence des emails. De la surréservation dans l'air ou un yield vraiment très bas en C ?
Je tente une offre à 70€ppax, soit le minimum avec 15% de réduction.
Dans la nuit, le surclassement est accordé.
Je vous montre le processus en format galerie pour éviter de polluer le FR avec des captures d'écran.




Ce matin là, c'est donc le grand luxe. Le patron de Vulkan Ruine vient nous chercher en personne avec son Mercedes GLE, ça paraît banal mais nous sommes en Namibie en 2018, on ne peut pas dire que ce genre de véhicule soit courant.
Nous sommes au dépose minute de WDH à 9h48.

Pour les fans de la marque à l'étoile, un GLE coupé 350d donc, avec plaque personnalisée au nom de l'entreprise s'il vous plaît. Sympas ces namibiens, vraiment.

HKIA nous voilà ! Ils ont quand même fait un petit effort de présentation à l'extérieur.


Après le passage obligatoire à la table "pax list", nous sommes seuls dans la file Premium Check-in * Gold récemment lavée d'ailleurs. Les pax de droite n'étaient pas ravis, classique. Tout le monde n'a pas cédé aux sirènes du surclassement, en bon avgeek, c'était une obligation. Et puis je n'allais pas cracher sur davantage de NZ Airpoints. Et bien, c'était une connerie monumentale !

Le surclassement était possible pour 650 NAD soit 42€/pax (cours d'août 2018). Très loin des 70€. OUPS. Le pire, c'est que je ne m'en rends compte que maintenant que je vois cette photo ahah
Bon après, rien ne dit qu'il reste de la place en C à la dernière minute vu qu'il faut d'abord s'enregistrer en Y, quand on est deux, c'est un coup de poker. Et on n'a pas la file prioritaire, pas le bagage prioritaire (puisque déjà étiqueté), le lounge… pas vraiment si on obtient la place qu'à la dernière minute. Donc logique que ce soit moins cher aussi. Chacun voit midi à sa porte.
Il est désormais 9h53 et les comptoirs ne sont pas encore ouverts. C'est quand même plus simple pour les photos.

Nos bagages déposés, nous filons au Paragon Premium lounge après le PIF (encore une fois laxiste) que nous atteignons à 10h09 et je suis bien content d'avoir l'accès car comme déjà dit, cet aéroport est d'une cacophonie certaine.
Vous pouvez voir clairement que certains aménagements ont été choisis pour les pax QR (le lustre notamment, les fauteuils, ambiance générale orientale). Les toilettes étaient propres, même si tout le monde n'avait pas compris le principe du distributeur de papier pour s'essuyer les mains.
Pas grand chose à se mettre sous la dent (quelques sandwich -le mot est fort- quelques bonbons, yaourts, céréales, chips, cupcakes et basta), essentiellement une offre liquide donc. C'est mieux que rien mais ça ne fait pas rêver. Au moins il y a des FIDS.

















En tant que FRiste professionnel à l'époque, je n'oublie pas les documents du jour, dont la NZ * Silver obtenue grâce au routing de l'année précédente et dont les airpoints dollars ont tous été perdus à la faveur de la pandémie… soit 620 NZD. De quoi me remémorer ma bonne humeur pendant le confinement.

Heureusement, il y a une vue du lounge : l'oiseau composite de QR, le 788 A7-BCM ou Charlie Mike, livré en 2014, heureusement toujours actif.





Les pompiers sont aussi de passage, le M de Menzies je suppose

Nous quittons le lounge pour rejoindre la porte 2, pas beaucoup de chemin à faire. Le vol est prévu pour 12h15 avec un embarquement à 11h35.

Voyez la salle toujours remplie

La file prioritaire était bien présente.

On passe aux choses sérieuses, il est 12h31 donc tout espoir de s'envoler avec un retard raisonnable est douché. Nous avons déjà 1h de retard et personne n'a encore embarqué !
Je m'applique bien entendu à retarder un peu plus le processus.
ZS-SFJ, né en 2005, ne vole plus aujourd'hui, retour au bailleur Castlelake/Avolon


Qui m'en voudra aujourd'hui ? De l'autre côté, le 788 QR ne me laisse pas indifférent non plus


Je me résous à emprunter l'escalier avec la vue sur ce réacteur IAE, plutôt rare sur un 319 par chez nous en Europe, à part BA, SAS et Air Serbia…

SA metal

La cabine est old school, un peu usée mais demeure confortable pour un vol de cette durée. Dans le dictionnaire sud-africain, entrée introuvable pour "retrofit".




Le pas est correct mais gêné par le boîtier du siège de devant

Un repose pieds est présent

Ici le panneau de contrôle des chaînes et volume, l'IFE des années 90 (et encore) sur un avion de 2005

La notice de sécurité, pour deux issues centrales et non quatre


Le vomito bag

Le magazine de SA, Sawubona

Dehors, il y a toujours l'A330 SW au repos après FRA-WDH.


La piste en service ce matin est la RWY 26

Nous quittons Windhoek au son des IAE, il y a plus désagréable. Il est désormais 13h
Adieu HKIA !

Les IAE nous propulsent toujours plus haut

La photo obligatoire du wingtip, ça y est, je reprends mes marques de FRiste…

Bientôt nous atteignons notre altitude de croisière et le service peut commencer (LOL). J'avoue qu'avec le recul, j'ai cru que je m'étais mélangé les pinceaux avec des vols en Y, non non, pas du tout.

Le solide a intérêt à être à la hauteur.

Véritable vaisselle, c'est déjà bien, le tout était bon (sinon je sais que ça me serait resté en travers de la gorge encore aujourd'hui) et visuellement c'était relativement appétissant, du moins après un séjour en Namibie où il n'y a pas grand choix niveau nourriture.

Focus sur la salade

Pain au panier

Et le dessert, une sorte de crumble aux pommes, le plat a été englouti.

Une bouteille d'eau Valpré est distribuée pour le reste du vol, bien d'y avoir pensé.

Un tour aux toilettes pour terminer le tour de la cabine

De retour à ma place, la cabine est sage

Le plafonnier classique

Les écrans sont déployés malgré leur relative inutilité, leur taille étant réduite

La descente est engagée, visiblement il faut réduire la vitesse à l'aide des aérofreins.


Johannesburg est tout proche

ça y est, nous sommes au-dessus du CBD. On voit sans peine notamment la Ponte City Tower et la Hillbrow Tower

J'ai toujours été fasciné par la Ponte City Tower, avec son histoire rocambolesque, Vodafone tenait le haut de l'affiche

Nous continuons notre approche et passons nœux, axes autoroutiers et autres étendues d'eau


Et l'atterrissage arrive finalement assez rapidement après ce survol de Johannesburg
Il est 14h27. Un A350 ET se prépare au décollage.

De même pour ce 734 MN/BA

ZS-YAC au parking

CemAir (5Z) Dash 8 Q400 / ZS-DHD ancien FlyBe

Le fameux A320 d'Air Zimbabwe, quelques Avro RJ (jamais eu la chance de voler dessus) et British Aerospace Jetstream 41 d'Airlink

Ce sera le terminal A pour nous, direction les escaliers mécaniques.
Il est désormais 14h48 soit dans les 45 minutes de retard. 15 minutes ont été rattrapées mais cela demeure insuffisant niveau ponctualité.

Merci pour ce FR !
Effectivement la cabine n'est pas très moderne. SAA a mis à la retraite ses A319 il y a de cela un ou deux ans, aujourd'hui la plupart des avions dans leur flotte ont des cabines relativement récentes (A330 et A320), l'exception étant les 2 A340-300 dont les cabines sont particulièrement dépassées.
Je ne ferais pas de commentaires sur la restauration, n'ayant jamais voyagé en classe avant.
Le paysage aérien sud-africain a bien changé depuis 2018. Plus de Comair, Kulula et Mango, chute de SAA... Airlink est aujourd'hui la plus grande compagnie du pays.
Merci aussi pour ce très beau bonus.
À bientôt
Merci pour votre commentaire !
Oui il était temps, effectivement on avait un aperçu de la cabine C des A320 dans l'email de surclassement d'ailleurs, siège type planche à repasser mais forcément plus présentable.
Comair, disparue ? Quel dommage, vous me l'apprenez. J'ai vraiment fait un break total de l'aérien donc il va me falloir du temps pour revenir dans la course ahah J'adorais cette compagnie et le service était vraiment presque luxueux, à chaque fois.
À bientôt !
Moins cher au check-in, certes, mais comme tu le dis bien, avec l'incertitude de pouvoir se surclasser. Il vaut mieux donc jouer l'upgrade en ligne (incertain aussi mais au moins tu es fixé avant le le dernier moment). Personnellement, les 2 dernières fois ou j'ai voulu le faire au check-in, cela n'était juste plus possible...
70 euros, c'est un bon prix pour tester cela. La prestation reste très correcte !
A+
Je pense que ça se tente sur ce genre de ligne. Mais pour être sûr il faudrait avoir les stats du yield de la cabine C évidemment !
À bientôt !