Avis du vol entre Walvis Bay et Windhoek en classe Economique avec Air Namibia

Bonjour à tous,

Suite de ce routing namibien avec aujourd'hui le vol retour WVB-WDH.

Après quelques jours, assez fantastiques je dois dire (cf. travelling), passés à Walvisbaai, il est temps de rentrer en France en 6 vols. Pourquoi faire aussi compliqué ? Vous devinez probablement qu'il y a du pré-positionnement, étant un adepte du géo-arbitrage, mais il faudra lire la suite pour le savoir !

Je suis déposé par une VW Jetta à WVB à 10h50. Pas la peine de se presser, c'était en fait beaucoup trop tôt. Rien à voir avec WDH. Landside, l'extérieur de ce terminal fait un peu préfabriqué mais au moins il est moderne.

L'intérieur était rempli de militaires brésiliens et de leurs proches, il doit y avoir une base pas loin. C'est encore mort pour les photos. Niveau sécurité, pas de problème en revanche !

Le FIDS affiche 4 vols au départ et à l'arrivée pour ce jour du 2 août 2018.

Pas grand chose niveau services à l'intérieur, un bureau d'information, un guichet Air Namibia juste derrière (les autres guichets du fond du couloir n'étaient pas attribués) et un bureau des douanes à droite. Autant dire que c'est plutôt calme une fois les brésiliens partis vers 11h30. 

Nous passons le PIF vers 11h45, nous avons encore LARGEMENT le temps. La salle d'embarquement est de taille très réduite, autant attendre landside. Il y a quand même un FIDS (il affiche deux jours et toutes les lignes ne sont pas remplies) et des toilettes, le tout absolument neuf.

Il y a bien une vue sur le tarmac mais totalement vide. Avec ça, difficile de remplir un FR. On se rattrapera en spotting un peu plus loin, promis.

L'embarquement est lancé à 13h et le cheminement piéton se fait sans encombre. Je tombe sur le saint Graal, le vol 4Z/SA vers HLE sur un Embraer 170 LR immatriculé ZS-YBC, ancien de Cirrus Airlines, loué.
Le vol était à peine lancé (14 octobre 2017) mais déjà mythique pour les avgeeks comme moi. Je dégaine !

Calmons nous un peu et revenons à notre A319 V5-ANL que nous pouvons cette fois-ci détailler.

Une fois à bord, je retrouve la même cabine, le même siège, le même pas, le tout choisi encore une fois des mois à l'avance. Bis repetita.

Le hasard a rarement sa place pour les vues extérieures. Une vue globale de l'E170 précité.

Il y a du beau monde en la personne de ce Falcon 900B du gouvernement namibien, immatriculé V5-NAM. Les gaz d'échappement de l'APU du E170 ne me facilitent pas la tâche.

Début du roulage à 13h18. Nous croisons encore une fois un ERJ 145 de Westair, V5-WEW cette fois, qui s'était faufilé derrière nous pendant que nous étions parkés.

Le roulage me permet de mieux prendre le Falcon 900B même si je suis visiblement plus doué en photo animalière. Il faut dire qu'avec un hublot entre l'objectif et le sujet, c'est tout de suite plus compliqué.

La vidéo viendra compléter ce spotting limité, pardonnez l'erreur au début, l'aéroport de destination est bien Windhoek HKIA et non Eros.
La durée du roulage est brève, 4 minutes à peine et nous sommes au seuil de piste.

La montée sera également brève, notre altitude de croisière étant basse, pour moins de 35 minutes en l'air, pas la peine de monter au FL390.

Comme la dernière fois, la cérémonie du service débute par la fermeture du rideau C/Y.

Le catering est identique mais le biltong est mieux présenté, attention, il y a un cure dent inclus, grand luxe. Il devait donc y avoir le choix entre jus d'orange et jus de pomme finalement.

Les consignes de sécurité, totalement oubliées lors du précédent FR. Jamais vu de consignes de sécurité propre à une ou deux immatriculations, mais quand la compagnie n'a que deux appareils du même type, pourquoi pas ?

Je ne suis pas le seul à avoir la tête collée au hublot.

On retrouve le panneau de commande des chaînes et volume audio avec la prise double Jack 3.5mm, cette fois-ci avec une photo un peu plus digne.

Nous sommes toujours au-dessus du désert.

Mais bientôt, la descente commence et nous atteignons les limites géographiques de la capitale.

On peut distinguer la machine à café nord coréenne.

Je crois distinguer la banhof en bas, visitée dans le travelling du précédent FR

Après cette digression touristique, HKIA est en vue, une approche main droite sera exécutée.

Sortie des becs de bord d'attaque…

Alignement en cours… approche visuelle RWY 26

30,20,10, retard…

Inverseurs et aérofreins déployés, ne me demandez pas le réglage du freinage automatique, je dirais position 2 car il n'était pas violent.

La vidéo reprend toute la descente, approche, taxi jusqu'à l'arrêt complet de l'appareil au stand.

Un bien bel atterrissage en douceur, nous évacuons la piste prestement : "Il est 13h passées de 55 minutes heure locale."

Une belle brochette d'A330 nous accueille sur le terrain de WDH

Ne comptez pas sur moi pour faire l'historique d'Eurowings et de Germanwings, j'en serais bien incapable !

Ici, c'est D-AXGE qui assure toujours les vols loisirs de la filiale Lufthansa en partie vers l'Afrique mais pas que, aujourd'hui aux couleurs de Discover 4Y.

Ce Reims-Cessna F406 Caravan II V5-WAY ne joue pas vraiment dans la même catégorie.

La faune Air Namibia était quand même bien présente et notamment le second A319 mentionné sur la notice de sécurité "V5-ANK"

Au débarquement, toujours piéton, je braverai de nouveau l'interdit pour l'A330 Eurowings, c'est tout de même une occasion assez rare pour la gaspiller.

Nos bagages sont en cours de déchargement de la soute arrière à ce moment-même, ça n'a pas traîné. 

Le flagship est au repos et en session aération avant son excursion à FRA

Un au-revoir à notre V5-ANL

Impossible de voir les immatriculations des deux autres A319 en arrière plan mais SW opérait à ce moment-là 4 A319 et non deux.

Je remarque que V5-ANK, ainsi que V5-ANL, avaient quatre issues centrales, comme les A320, cette configuration permettait une plus haute densité sur les A319 (et peut-être bien de survoler les zones maritimes étendues).

Les deux autres A319 du fond n'ont que deux issues en partie centrale, d'où des notices de sécurité différentes et la nécessité de ne pas les confondre, le mystère est résolu.

L'ERJ 135 Airlink 4Z/SA était immatriculé ZS-TFL, il vole toujours pour Airlink

On distingue mieux sur cette photo la seule issue centrale gauche de l'A319 SW du fond.

Nous atteignons le tapis bagage à 14h07 et vous voyez effectivement notre provenance, Cape Town via Walvis Bay. Terminal has been, un peu usé (surtout les tapis) mais les sols sont propres.