Avis du vol entre Savannah et Atlanta en classe Economique avec Delta Air Lines

Bonjour à tous,

Après une année 2024 très pauvre en vol pour cause de retour sur les bancs de l’école, en mode intensif et sans aucune vacances, ce qui m’aura sûrement valu les 365 jours d’une année civile avec le moins de temps passé dans un avion de ces 10 dernières années. Bonne nouvelle pour la planète et mon empreinte carbone, au moins.

Mais 2025 s’avère bien différente, avec une installation aux États-Unis : sûrement pas le meilleur moment suivant la situation politique… mais c’est comme ça, et c’est déjà un privilège d’avoir ma situation. Évidemment, USA rime avec déplacements en avion, donc un vrai rattrapage dans le ciel à venir.

Je précise que je ne reporterai pas tous mes vols, à vrai dire jusqu’à aujourd’hui j’ai à peine reporté plus de 5% de mes vols. Mais tachons d’être meilleur élève, et de vous partager au moins les exclus et vols plus atypiques.

Fraîchement arrivé en Arizona où je passerai donc mon futur, ce report voit pourtant un déroulement bien plus à l’est, en Géorgie plus précisément, où ma partenaire et moi souhaitions passer du temps pour quelques jours afin de revenir sur la culture afro-américaine et sa renaissance dans un état au passé peu glorieux concernant les droits civiques. 

Prenant connaissance du peu de report au départ de Savannah, me vient donc l’idée d’écrire à propos de ce vol qui nous emmène vers le hub de Delta Air Lines, Atlanta, duquel nous retournerons ensuite à la maison en Arizona. 

Ma vie maintenant racontée, venons en au vif du sujet. 

Delta Air Lines, jusqu’à quand ?

Depuis Savannah, il n’existe pas un nombre impressionnant de lignes : Atlanta est la destination avec le plus de vols quotidiens, on y retrouve aussi New York (LGA et JFK) toujours avec Delta, Chicago et Newark ou Washington côté United, Dallas ou Philly avec American. Les majors sont là, mais Allegiant, JetBlue, Southwest y vont également de leurs vols. 

Tout naturellement, toujours encarté FB Gold chez AF, DL me faisait de l’œil avec un parcours facile et pratique vers Phoenix (l’aller s’est fait via Houston où nous rendions visite à une amie donc via United puis Spirit jusqu’à ATL, puis DL vers Savannah), mais les prix sont élevés, très élevés… Quelques recherches plus tard et forums type Reddit parcouru, je découvre la grogne qui sévit chez les clients fidèles et loyaux à DL : des prix de plus en plus délirants et des salons de moins en moins accessibles. Comptez 700 USD pour un SAV - PHX… en basic economy. Néanmoins, c’est bel et bien sur le site Air France en payant avec miles que je peux acheter les billets pour quelques miettes en taxes aéroportuaires et moins de 25k miles. Pour la suite, à moi de considérer si Delta vaut encore la peine sur son réseau domestique, et voyons voir déjà qu’en est il de leur prestation à bord. 

Le charme de SAV

Avec un vol prévu à 14h38, direction l’aéroport Hilton à 11h45 pour une arrivée 25min plus tard. Le trajet coûte à peine plus de 25 dollars en Lyft, la route est fluide et les paysages pas spécialement plaisants. 

Le saviez-vous ? A Savannah, on retrouve une usine de production Nous le verrons encore mieux depuis le terminal. 

Arrivée aux alentours de 12h15 à SAV. 

Comme nous l’avions vu à notre arrivée à l’aller, l’aéroport est tout petit, avec un seul terminal. Il n’y a personne côté DL, et il nous faudra à peine plus de 5min pour enregistrer nos bagages avec l’aide d’une charmante agente. Bonne nouvelle, nul besoin de récupérer les bagages à ATL, on les retrouvera directement en Arizona à PHX. 

(Re)découverte et sûrement le passage le plus intéressant de ce report, le hall de l’aéroport de Savannah est à l’image de la ville : charmant. Une impression d’être davantage dans une gare que dans un aéroport, à une autre époque, qui casse d’ailleurs avec les design des aéroports américains, avant tout pensé pour la practicité que pour la beauté de l’architecture. On note également la luminosité naturelle fort agréable et qui sera présente dans tout le terminal. 

La suite, c’est le passage des sécurité : liquides et laptop out of bag, mais sinon c’est très rapide, en 2min tout est passé et nous voici airside, avec une allée qui laisse surtout place à de la restauration. 

Ici un United version Embraer pour IAD.

Et la un Airbus DL pour Atlanta. C’est le vol d’avant le notre, et il accuse une bonne heure de retard, départ à 13h30 ou lieu de 12h12. 

Comme je témoignais précédemment, à Savannah on construit des Gulfstream (et on agrandit l’aéroport visiblement). 

Notre vol est annoncé à son tour « delayed » sans plus de précision, alors qu’il s’approche de nous. 

Puis le voici en porte, quelques minutes après l’heure initiale prévue pour notre embarquement. Nous avons près de 4h d’escale à Atlanta, donc un peu de retard n’est pas ennuyant. 

C’est donc un Boeing 737-800, immat N398DA, 24 ans d’âge. 

Embarquement et vol d’à peine 45min

L’embarquement est lancé avec une bonne trentaine de minutes de retard. 

Le vol est complet aujourd’hui, et les américains ont l’habitude de prendre l’avion : c’est un embarquement rapide quasi militaire qui ne me laisse à peine le temps de prendre le siège en photo. Notez d’ailleurs que 25 bagages cabines ont du être envoyés en soute du fait du vol complet. Les zones 5, 6 et 7 ont été appelées. Au moins un avantage d’être Skyteam Elite Plus aux USA visiblement. 

Le pitch est plutôt bon, avec de l’espace, et une tablette de grande taille. 

Ce qu’on ne voit plus en Europe, des IFE dans des avions MC. Et plutôt complet, avec TV en direct, films, séries, Spotify etc.

L’avion fait son âge, mais rien d’important. 

Dehors. 

Et avec un embarquement aussi réussi, une partie du retard est déjà rattrapée, nous repoussons déjà. 

A noter, et selon l’équipage, ici affiché non pas tous les vols DL au départ d’ATL, mais les correspondances des pax à bord. Peu de gens qui s’arrêtent à ATL donc. 

Un roulage rapide, et c’est parti pour à peine 45min de vol. 

VIrage à gauche, survol de la Caroline du Sud, et direction l’ouest vers Atlanta. Est-ce que l’espace ++ pour les jambes s’expliquerait par une cabine confort+ utilisée pour de la main economy? 

La suite du vol (courte), je profite pour regarder dehors puisque le Wi-Fi n’est pas fonctionnel et, malgré les demandes de plusieurs pax, les PNC de Delta n’apporteront jamais d’écouteurs, donc l’IFE n’a pas d’utilité. Réduite même à néant puisque la géovision est bloquée. 

A peine en croisière à 23,000 pieds qu’on descend déjà, avec une jolie vue d’Atlanta puis de l’aéroport. Le plus fréquenté du monde, et ça se devine même d’en haut. 

On continue l’approche. 

Et nous voilà en finale pour une arrivée à 15h11, soit avec un peu de retard. 

Aucun doute, on est bien dans le big hub de Delta Air Lines. 

Fait important à signaler : roulage jusqu’en porte ultra rapide, pas de contournement de piste, on a le droit de traverser ! En moins de 5 minutes, nous sommes au concourse E ! 

Voici le vol au départ et à l’arrivée (il y a un bug sur FR24 pour les départs et arrivées depuis SAV).

Débarquement dans un hôpital ? Le charme d’ATL ! 

Et voilà, reste maintenant plus de 3h à attendre dans ce gigantesque hub ! Merci de m’avoir lu :)