Avis du vol entre Paris et Clermont-Ferrand en classe Economique avec Air France

Suite de mon aller-et-retour journée entre Nantes et Clermont-Ferrand. Inutile de dire que le FR va être plus encore plus court que le vol.
Je vous avais donc laissé au débarquement entre deux VY de mon vol depuis Nantes en ATR42. En arrivant dans le terminal, je m’aperçois que nous sommes au niveau arrivées et qu’il n’y a RIEN de prévu pour les correspondances, c’est-à-dire qu’il faut s’enfiler 12km de couloir au pas de charge, passer devant les tapis à bagages et les fonctionnaires de douane pour se retrouver dans le hall arrivée et voir sur le FIDS que l’embarquement est commencé.
Le temps d’arriver à l’escalator et au niveau supérieur, le mot « Embarquement » s’est transformé en « dernier appel », il ne me reste la sécurité à passer et évidemment il y a foule. Après tout, il est 8h45, c’est normal. Orly Ouest est tellement bien pensé qu’ils ont fait une file spéciale pour les vols dont l’embarquement est commencé… Une correspondance airside aurait été plus efficace ! Je me jette dans l’accès n°1 qui a moins de queue que ladite file pour me rendre compte que les deux files fusionnent. Champions du monde.
Du coup, je double un petit peu en m’excusant. Pendant ce temps, j’entends quelques fois « le tout dernier appel » du vol et je finis par me présenter au comptoir d’embarquement à 10m à droite du PIF où, digne d’un vol SQ en F, on m’appelle Monsieur Durian, enfin non plutôt Monsieur NTEflyjin. Très touché de cette récente attention d’AF à ses clients les plus fidèles, j’en félicite la préposée à l’embarquement qui me répond navrée que ce n’est pas le protocole mais qu’il ne restait plus que moi à embarquer. J’aurais du m’en douter.
Bref, direction le paxbus qui nous attend pour nous emmener à l’autre bout d’Orly vers un ATR72 aussi neuf que tout de blanc vêtu. Le vol est rempli à peine aux 2/3, donc l’embarquement se fait assez rapidement.
La cabine toute neuve

Siège et tablette (grande pour ce type d'avion)

Mise en route rapide, roulage long pour un ATR garé à perpète et c’est parti. Il est assez marrant de voir un ATR décoller des pistes d’Orly, il y a la place d’en mettre un autre de chaque côté tellement la piste est large par rapport à l’avion.
La campagne berrichonne

C'est pas très rempli… On voit le bon pitch du coup

Ces photos me plaisent toujours

A partir de là, vol rigoureusement sans intérêt, prestation sucrée-salée habituelle que j’ai d’ailleurs déclinée pour marmotter un tout petit peu.
Ce n'est pas encore le Massif Central. On s'en rapproche toutefois

Atterrissage à Clermont pile à l’heure après une très longue approche, débarquement immédiat et mon collègue étant à l’heure également, nous quittons l’aéroport moins de 10 minutes après le toucher des roues.
Tarmac pas très rempli