Avis du vol entre New York et Madrid en classe Affaires avec American Airlines

Avant-propos

Bonjour chers passagers virtuels et bienvenue à bord de ce nouveau flight report !

En ce début d'année 2025, permettez-moi de vous souhaiter des cieux cléments et des voyages inoubliables.

Aujourd'hui, nous embarquons pour un retour vers le Vieux Continent après un séjour de plus de six mois dans la Grande Pomme. Un au revoir teinté de mélancolie, certes, mais adouci par le confort d'une classe affaires pour cette traversée transatlantique.

Notre plan de vol nous mènera d'abord vers Madrid avec un premier vol qui promet d'être… mouvementé ! 

Avant de décoller, faisons un petit briefing sur cet aller-retour Nice-New York qui s'achève. 

NYC to JFK & Enregistrement

Pour rejoindre JFK, j'ai choisi les transports en commun (métro E + AirTrain) plutôt que les taxis ou VTC, bien plus onéreux. Coût total : environ 12$, contre plus de 70$ depuis le Queens en taxi.

Ce choix économique s'est révélé agréable. L'AirTrain offre une vue intéressante sur le tarmac et les terminaux de JFK, rendant le trajet plus attrayant qu'un simple trajet routier. 

Arrivée au terminal 8 de JFK, hub principal des compagnies de l'alliance Oneworld (British Airways, American Airlines, Iberia, Finnair, Cathay Pacific, entre autres).

Le terminal dispose d'un espace de check-in dédié aux passagers voyageant en classe affaires et aux membres des programmes de fidélité des compagnies partenaires. Cette zone permet un enregistrement plus rapide et personnalisé, offrant ainsi un début de voyage plus fluide pour les passagers premium. 

Des bornes d'impression d'étiquettes bagages sont disponibles dans la zone d'enregistrement. Après avoir obtenu vos étiquettes, vous devez faire la queue pour déposer vos bagages auprès du personnel au sol.

Un peu d'attente malgré l'espace dédié aux passagers premium, le processus de dépôt des bagages reste un point de congestion à cette heure de la journée (15h30). C'est bien pire en Y.

Passage en revanche très rapide au TSA (10 minutes top chrono!).
On peut aussi y voir une belle oeuvre murale le long de l'aérogare.

Direction le Flagship Lounge d'American Airlines, un espace premium divisé en plusieurs zones distinctes.

Le Chelsea Lounge, le plus exclusif, est réservé aux passagers de Première classe et Business Plus.
Les deux autres espaces, le Soho Lounge et le Greenwich Lounge, accueillent les voyageurs en classe affaires standard.

Ces noms font un clin d'œil aux célèbres quartiers de Manhattan, rappelant subtilement l'esprit new-yorkais jusque dans l'aéroport. 

Le Flagship Lounge offre un vaste espace avec une variété d'ambiances pour répondre aux préférences de chaque voyageur.

Malgré une fréquentation élevée, il reste aisé de trouver un coin tranquille pour se détendre. L'espace "The Bridge" se démarque particulièrement :
- Agrémenté d'espaces verts
- Plus éloigné de l'entrée principale
- Moins fréquenté que les autres zones

Cette configuration en fait un havre de paix idéal pour les passagers recherchant calme et sérénité avant leur vol. 

Avant de profiter du buffet, une halte aux douches s'impose.

De nombreuses cabines de douche sont disponibles sur demande, sans frais supplémentaires. Le personnel assure un nettoyage systématique après chaque utilisation, garantissant hygiène et confort.

Cette facilité est particulièrement appréciable, surtout après avoir transporté 50 kg de bagages dans les transports en commun new-yorkais par une chaleur de 35°C.  

Place maintenant à la restauration.

Malheureusement, le buffet se révèle décevant :
- Choix limité d'options
- Qualité gustative en deçà des attentes

Cette offre culinaire restreinte et peu savoureuse contraste avec le standing général du lounge, constituant un point faible notable dans l'expérience globale du Flagship Lounge. 

Installé face à la baie vitrée, je profite d'un moment de détente pour m'adonner au planespotting. Avec, en arrière plan, la skyline new-yorkaise.

Cette perspective unique combine l'effervescence aéroportuaire et l'emblématique panorama urbain, offrant un dernier regard mémorable sur la ville avant le départ.

Exploration de The Tasting Room, un bar spécialisé au sein du lounge. L'établissement propose une sélection de bières de The Brooklyn Brewery ainsi que des apéritifs pour les accompagner. J'opte pour le Prosciutto and Brie, un choix qui promet de bien se marier avec les bières artisanales. 

Malheureusement, ma commande de Prosciutto and Brie se révèle être un simple sandwich. Cette expérience culinaire s'avère une nouvelle fois décevante, à l'image du buffet principal.
Face à ces déconvenues répétées, je décide de mettre un terme à mes explorations gastronomiques au sein du lounge. 

L'heure de l'embarquement approche. Je quitte donc le lounge pour me diriger vers la porte de départ.

Notre avion aujourd'hui porte l'immatriculation N751AN. Livré en janvier 2000, cet appareil a déjà 24 ans de service.

L'embarquement débute à l'heure. 

Moment passerelle et porte.

Présentation de la cabine - Premier Pushback (?!)

Voici mon siège pour ce vol retour. La configuration de la cabine diffère de celle de l'aller, et à première vue, je préférais la précédente. Cependant, l'ottoman remplaçant le "garage à jambe" semble plus confortable pour dormir, offrant plus d'espace aux jambes.

J'ai délibérément choisi le siège 4L, dos à la marche, pour expérimenter les sensations au décollage et à l'atterrissage. Spoiler : la différence est finalement minime.

Cette nouvelle configuration promet une expérience de vol intéressante, avec ses avantages et ses particularités à découvrir au cours des prochaines heures. 

La cabine business est configurée en 1-2-1, avec une première section comprenant 5 rangées plus un siège supplémentaire 6L, suivie d'une seconde section de 4 rangées. Au total, on compte 37 sièges en classe affaires.
Le reste de l'appareil est composé de 26 sièges en Premium Economy et 212 en Économie.

La configuration de cette cabine offre effectivement peu d'intimité. Contrairement à certains designs plus récents qui privilégient des espaces plus cloisonnés, cette disposition laisse les passagers relativement exposés. L'absence de parois ou de séparations marquées entre les sièges peut réduire la sensation d'espace personnel, surtout pour ceux qui recherchent une expérience plus privée durant leur vol…

À l'arrivée au siège, nous trouvons un ensemble d'éléments pour assurer notre confort pendant le vol :

- Un nécessaire pour dormir comprenant un oreiller et une couette
- Un casque anti-bruit pour réduire les nuisances sonores
- Une bouteille d'eau pour rester hydraté
- Le menu du vol

L'orientation du siège offre une vue directe sur le réacteur, un spectacle fascinant pour les amateurs d'aviation. Cette perspective unique permet d'observer de près la puissance de l'appareil.

En prime, nous sommes gratifiés d'un magnifique coucher de soleil sur JFK, baignant l'aéroport d'une lumière dorée.

Avant le départ, une boisson nous est proposée. Mon choix se porte sur une eau pétillante, les autres options incluant des jus de fruits.

Il semble en effet que les réglementations américaines interdisent de servir de l'alcool lorsque les avions sont encore au sol sur le territoire américain.  

Le pushback commence avec un retard de 20 minutes. Ce délai est attribué aux fortes intempéries qui ont perturbé le trafic à JFK tout au long de la journée.

Démarrage des moteurs… Soudain, des cris retentissent dans la cabine.  

Une passagère espagnole se met soudainement à courir dans l'avion, criant et suppliant de retourner à la porte d'embarquement. Malgré les tentatives de ses amies et de l'équipage pour la calmer, la situation dégénère. Des insultes et des cris résonnent dans toute la cabine.

Face à cette crise, la décision est prise de retourner à la porte, conformément aux strictes procédures de sécurité américaines. Cependant, ce retour s'accompagnera de l'intervention de la police, qui ira chercher la passagère dans l'avion et menacera de faire débarquer tous les passagers après ses nombreux refus.

Cet incident imprévu perturbe considérablement le départ et illustre la rigueur des protocoles de sécurité en vigueur dans l'aviation américaine. 

2nd Pushback - Embouteillage et Décollage !

Nous quittons finalement notre porte une heure après l'incident. Ce retard conséquent compromet sérieusement mes chances de faire ma correspondance à MAD. 

En consultant FR24, ma situation ne s'améliore pas. Les perturbations météorologiques de la journée ont visiblement eu un impact majeur sur l'ensemble du trafic aérien new-yorkais. Les retards et les changements de plan de vol semblent généralisés, confirmant que notre vol n'est pas un cas isolé. 

Après une heure de roulage, nous atteignons enfin la piste 31L pour notre décollage.

Juste avant notre tour, j'aperçois un magnifique A380 qui nous suit. Ce géant des airs se dirige vers Munich, offrant un contraste saisissant avec notre appareil.

Nous décollons finalement avec deux heures de retard. Ce délai conséquent rend ma correspondance à Madrid, initialement prévue avec 1h30 de battement, pratiquement impossible à tenir. La perspective de manquer mon vol de connexion devient une quasi-certitude.

Dernier moment skyline …

Diner et dodo

Peu après le décollage, le service du dîner commence promptement. La cabine est baignée d'une lumière violette. Un oshibori ) est distribué aux passagers, marquant le début du service et offrant un moment de fraîcheur bienvenu. 

Voici le menu de ce soir, en anglais et en espagnol.

L'entrée et la salade sont directement servis, la boisson viendra ensuite. Il ne me semble pas eu avoir d'apéritif sur ce vol.

Pour le plat principal, je choisis le bar en croûte de macadamia. Malheureusement, ce choix s'avère décevant.
Le plat est plutôt fade et la portion est relativement petite. 

Pour le dessert, je sélectionne le cheesecake. Malheureusement, il s'avère également fade, à l'image du plat principal. Cette succession de mets peu savoureux confirme une expérience culinaire globalement décevante pour ce vol, ne répondant pas aux standards attendus en classe affaires.

Avant de me reposer, je fais un détour par les toilettes. Elles sont d'une conception classique mais bien entretenues et propres. On compte trois toilettes pour les 36 passagers de la classe affaires.

Entre les cabines il y a cet espace snack avec plusieurs choix offerts.

Passage du siège en lit.

Tout confort ! L'ottoman en effet est plus agréable. 

Je relève le cache hublot un instant et contemple la pleine lune. Magnifique !

Petit déjeuner et atterrissage à MAD

La lumière revient peu à peu dans la cabine : cela va être l'heure du petit déjeuner !

Et voici le petit (au sens littéral) déjeuner devant Michael Scott.

Les terres espagnoles se dessinent. Notre atterrissage est imminent !

Atterrissage à Madrid à 9h40, à proximité d'un 777 d'American Airlines arrivant de Dallas. Iberia a anticipé mon retard et m'a déjà reprogrammé sur le vol de 16h20 pour Nice, jugeant impossible de rejoindre celui de 10h00.

Cette décision implique une attente de plus de 6 heures à l'aéroport. Je prévois de négocier un accès au salon Iberia pour rendre cette longue escale plus supportable.

Dernier coup d'œil depuis la cabine. J'ai laissé tout le monde sortir, maintenant je n'ai plus le temps ;)

Débarquement via des bus. Décidément, ils s'étaient assurés de ce que je rate ma correspondance ;).
J'en profite pour prendre quelques photos de notre oiseau du jour.

Ai-je réussi à squatter le lounge ? Réponse au prochain FR ;)