Avis du vol entre Zanzibar et Muscat en classe Affaires avec Oman Air

Bonjour à tous, mon crochet touristique vers Zanzibar est fini, je remonte sur Paris en deux vols puisque voyageant sur WY, il y a changement à MCT.
Rappel du routing :
CDG - MCT, Oman Air, A 333, business, C'est ici.
MCT - MAA, Oman Air, B 737 - 800, business, C'est ici.
MAA - IXM, Jet Lite, ATR, C'est ici.
MAA - MCT, Oman Air, business, B 737 - 800, C'est ici.
MCT - ZNZ, Oman Air, eco, B 737-800, C'est ici.
ZNZ - MCT, Oman Air, Business,B 737-800, On y est.
MCT - CDG, Oman Air, A 333, business, à venir.
Avant de faire le FR, un rapide bonus sur Zanzibar, pour compléter celui du FR précédent.
Tout d'abord le marché de Darajani, le point d'approvisionnement en produit frais pour les habitants de la capitale.
Une grande place entouré de boutique en tôles ondulées, un bâtiment central en longueur qui habite les deux marchés, poissons et viande et derrière un bâtiment pour la volaille. Entre de nombreux étals de légumes et produits de consommation courante.
Le bâtiment central.

Un des nombreux étals de boucherie

Poulpes et poissons d'une très grande fraicheur.

Les volailles, celle-là m'a été sortie exprès pour que je puisse faire la photo.

Légumes et épices.

J'en profite pour préciser que je n'ai jamais eu de difficultés pour prendre des photos, toujours un accord avec le sourire.
Les transports en commun locaux

J'aime bien cette boutique

J'ai fait une petite excursion visite d'une ferme coopérative d'épices.
Juste pour le plaisir parce queue trouve que c'est joli, une noix de muscade

Et spéciale dédicace, un arbre

à durian

Et maintenant place au FR.
Je prends en réalité le même vol que pour venir à ZNZ. Il s'agit d'un vol circulaire, MCT, ZNZ, DAR, MCT avec à chaque fois une escale d'une heure à ZNZ et à DAR. IL n'y a d'ailleurs qu'un numéro de vol.
Prudent sur le fonctionnement de ZNZ je choisis d'arriver tôt, d'autant que le webcheck-in m'a été refusé, j'ignore pourquoi.
Après un dernier tour à pieds sur le port et quelques photos supplémentaire je quitte l'hôtel à 11 h 30. En fait j'essaie de quitter l'hôtel car le terminal CB, ne fonctionne que dans la rue et encore pas toujours. Il faut donc ressaisir plusieurs fois le bon chiffre. Puis le temps de trouver un taxi, je suis à l'aéroport à 12 h 00.
Le taxi me dépose sur le parking en face du terminal.

Les bagages sont pris d'autorité par un porteur qui me conduit au terminal des départs.

Je passe un premier contrôle. Fouille à main des valises et des sacs, il y a des machines à rayon X mais visiblement pas en service. Puis je laisse les bagages au pieds des policiers et c'est le passage du portique individuel. Je peux ensuite récupérer les bagages. Je passe alors en salle d'enregistrement.
On voit le comptoir de Check-in d'Excel Air et de Tropical Air.

Pour l'instant aucun comptoir n'est ouvert pour Oman air et Ethiopian, il faut attendre 12 h 30, soit un petit quart d'heure.

En revanche le check-in pour les petites compagnies charter locales fonctionne.

Aux rubans, on devine où seront les deux comptoirs.
L'équipement paraît minimaliste, comptoir de bois et balance à l'ancienne, avantage, elle fonctionne même en cas de coupure de courant.

5 minutes avant l'heure annoncée pour le Check-in les choses bougent.
On voit un employé de l'aéroport qui pose des panneaux.

On a donc bien les comptoirs Ethiopian et Oman Air avec chacun une file priorité.

À l'heure dite, je peux déposer ma valise et faire éditer mes BP, Pour les BP pas de soucis, en revanche la machine est incapable de sortir les tags de bagages. Je vais donc me mettre en règle avec l'immigration puis je revient au comptoir, mais sur l'arrière pour obtenir mon tag. Impossible de l'imprimer, redémarrage plusieurs fois de l'ordinateur, etc., rien à faire.

Un employé avec mille excuses me l'imprime sur une autre machine, celle de la file économy et on me donne une invitation pour le lounge.
Passage d'un nouveau contrôle, fouille à main des sacs et passage sous un portique pour être airside dans la salle d'attente avec une ou deux boutiques sans doute duty free.

Je monte à l'étage, un escalier de bois sympa et rejoins donc ce salon, commun à Ethiopian et Oman.

Petit, quelques fauteuils, une petite offre de presse, et un comptoir où on peut commander à boire y compris des alcools. Offre chaude limit? à des samoussas, veg, poulet et bœuf.

Mon choix du jour, noix et tonic.

Les documents, mais une fois encore pas de photo corporate, le wifi gratuit ne fonctionne pas. De mê^me la clim est en rade, du coup il fait chaud ;-)

Petit tour par les toilettes, anciennes mais très propres.

Belle vue sur les pistes, car on peut bouger les rideaux, mais spotting très limité.

Ceci dit il y a un important aller et retour de petits porteurs des compagnies charter locales.

Avec un mouvement continue des passagers et des bagages.

J'assiste ensuite à l'arrivée du Ethiopian.

Les petits continuant leur ballet.

Avec 10 minutes de retard, arrivée de mon coucou de l'après midi.il se gare juste devant la fenêtre.

Il s'agit de A40-BB, premier vol le 7/12/2007.
Et c'est le ballet classique, y compris des scènes plus rarement visibles dans les grands aéroports. C'est le cas avec le positionnement des pompiers pour le ravitaillement. Visiblement ça boit ces bêtes-là !

Les pompiers se positionnent.

On va pouvoir y aller.

Lorsque tout paraît OK je descends en salle, c'est le moment de l'appel pour passer sur la piste.
On voit au fond le futur terminal en construction. Commencé par les Chinois, il aurait dû ouvrir en 2014. Stoppé car pas aux normes, la maîtrise d'oeuvre a été reprise par AdP et maintenant on parle de 2016 pour l'ouverture avec une capacité supérieure à trois millions de passagers par an.

On embarque par deux passerelles, je retrouve celle de l'avant ;-)

Embarquement rapide avec un accueil agréable et souriant et en route pour Dar Es Salaam.
Pitch, IFE et carte de sécurité, rien de neuf par rapport aux précédents FR.

La cabine est en tout point identique.

Pas de verre d'accueil ni rien de proposé. On repousse vite.
Au revoir ZNZ.

Repoussage terminé.

On s'aligne.

Puis c'est le décollage avec de très belles vues sur l'île et la mer.

Des maisons très colorées.

Survol du sud de l'Ile puis des petites iles de l'archipel.

La mer et les récifs.

Moins d'un quart d'heure plus tard on arrive sur DAR.
Non ce n'est pas Singapour ;-)

C'est bien Dar es Salaam.

On voit bien que c'est un des grands ports de l'Afrique de l'Est.

Et une importante zone d'activité.

Atterrissage rapide sans que l'équipage ait été libéré, temps de vol trop court en fait.

Une sorte de cimetière d'hélio et d'avion.

On voit mieux l'épave là. Je ne sais ce que c'est.

Beaucoup de petits et quelques plus gros avions.

Peut-on se poser quelque part sans voir un Emirates?

Et une belle antiquité qui vole encore.

À DAR, changement complet d'équipage, PNC et PNT, nettoyage de l'avion.

Ensuite la procédure classique peu commencer, verre d'accueil, la datte et le café.

Puis distribution des écouteurs et du menu.

Et on s'aligne pour le décollage en laissant passer ce petit coucou.

Dès l'équipage libéré, le CCP prépare les plateaux, et la PNC prend les commandes.
Je continue au jus de citron pressé, en apéritif et pour le repas. Sauf que pas de refil cette fois. Puis la PNC dresse la table, la nappe, puis le plateau avec la réglette de Mezzeh, du beurre mou en barquette plastique, un verre d'eau et l'entrée commandée, dans mon cas les crevettes.

Les Mezzeh, à part la fêta, sont sans aucun intérêt, la salade n'était même pas assaisonnée.
Les crevettes ne sont ni bonnes ni mauvaises.

Puis c'est le tour du plat chaud, le mouton, la viande était très bonne, j'ai moins accroché sur les légumes, mais la c'est moi qui n'aime pas ce genre de trucs.

Puis le plateau est enlevé et la salade de fruits déposée. Sincèrement elle était sans d'intérêt. Résultat un repas pas terrible même si le service est bien et fait avec beaucoup de gentillesse et de sourire.

Pas de café, rien n'est proposé, on passe en mode marmotte. J'avoue que sur un vol de 4 h 30' pour une business qui se réclame des meilleures au monde, je trouve que ça fait un peu léger Ceci dit je dors très bien durant deux heures.
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Réveil brutal en survolant Oman, il reste une demi-heure de vol. Ça sent un peu la panique, les passagers demandent un verre d'eau, le rangement du galley de termine difficilement alors qu'on est presque au toucher. Bref un côté grand foutoir
En revanche arrivée avec une demi-heure d'avance, descente avec priorité pour un Paxbus business qui nous dépose dans l'aérogare.

Bref un vol très mitigé qui une fois encore ne témoigne pas d'un niveau extraordinaire. Mais je suis dans les temps pour passer les files de contrôle transit et rejoindre le salon.
Merci de m'avoir lu.
Dernier vol très vite.