Bonjour à tous les FRIstes.
En cette fin d'année 2024, et pour passer les fêtes, j'ai le droit à deux semaines de vacances.
Je décide ainsi de faire un grand et beau voyage. La destination choisie : l'Argentine.
Pour cause, l'envie de voyager dans l'hémisphère sud pendant l'été austral me taraudait depuis longtemps. L'envie de découvrir le point le plus austral de la planète hors Antarctique également. La volonté de voir comment ces pays fêtent Noël ainsi que les fêtes de fin d'année, alors que chez nous, les traditions vont de pair avec une nuit précoce, des guirlandes et un climat froid, m'intriguait aussi également.
Notre parcours nous emmènera tout de suite à l'extrême sud du pays, à Ushuaia.
Puis nous remonterons progressivement le pays, pour finir par Buenos Aires et repartir de cette capitale vers Paris, deux semaines plus tard.
Ainsi nous commençons notre voyage par un vol Air France CDG-EZE, pour tout de suite enchaîner sur un vol Aerolineas Argentinas AEP-USH (qui d'ailleurs est sur le même billet), avec changement d'aéroport. Plusieurs vols intérieurs seront effectués au cours de ce voyage, tous assurés par Aerolineas Argentinas. La compagnie nationale argentine me permettant en effet d'obtenir des XP, et de profiter de mes avantages skypriority.
Voici le routing :
Enchainement de vols
- 1AF412 - Economique - Paris -> Buenos Aires - Boeing 787-900
- 2AR1872 - Economique - Buenos Aires -> Ushuaia - Boeing 737-800
- 3AR1899 - Economique - Ushuaia -> El Calafate - Boeing 737 MAX 8
- 4AR1695 - Economique - El Calafate -> San Carlos de Bariloche - Boeing 737-800
- 5AR1681 - Economique - San Carlos de Bariloche -> Buenos Aires - Boeing 737 MAX 8
- 6AF411 - Economique - Buenos Aires -> Paris - Boeing 787-900
Nous nous rendons à CDG vers 6h30 du matin, dans la pensée qu'il pourrait y avoir du monde en ce jour de grands départs, et en considérant aussi le passage de la PAF, et de l'éventuelle navette du terminal 2E.
Fort heureusement, on ne cherchera pas à m'envoyer aux machines pour enregistrer mes deux valises (ce que de toutes façons j'aurais refusé), et on me laissera passer dans la queue du comptoir skypriority.

C'est très fluide à cet horaire.
J'enregistrerai mes deux valises uniquement vers EZE, j'aurai à les récupérer pour effectuer le changement d'aéroport, même si la correspondance vers USH est intégrée à mon billet.
Malheureusement, cela sera le hall K pour moi aujourd'hui. Je dis malheureusement, parce que je sais que le salon du hall K est d'un niveau catastrophique, et indigne d'Air France, si on le compare aux salons des halls L et M, et au salon du terminal 2F. Même si le hall K évite de prendre la navette LISA, et même si la verrière d'embarquement est magnifique, le voyageur fréquent que je suis n'aime pas partir depuis le hall K, du fait de la nullité du salon.
Le passage de la PAF sera effectué très rapidement, de même que le passage du PIF ensuite.
Bon à savoir, il n'est plus besoin de sortir ses liquides ou ses ordinateurs au PIF à CDG au terminal 2E hall K, ce sont des machines de nouvelle génération.

Et c'est parti pour le salon du hall K, dont je connais - hélas - le mauvais niveau.

Quelques travaux semblent être effectués par Air France. Cela ne serait pas trop tôt.
Depuis ma dernière venue dans le hall K, quelques rafraichissements ont déjà été effectués. Adieu les sortes de cabines de travail à l'arrière du salon, place à des espaces spacieux où on peut s'installer. C'est d'ailleurs là où j'irai m'installer, au rez-de-chaussée du lounge.
J'apprécie la tentative de progrès, qui améliore quelque peu le confort de ce salon, qui en avait bien besoin. Mais on est encore bien loin du compte quand on compare ce salon aux autres salons Air France de CDG.

Vue d'ensemble sur ces fameux nouveaux espaces :

L'offre est à peu près la même que celle qui est proposée dans les autres salons Air France. La restauration est, bien sûr, de bonne qualité. Mais j'ai tout de même l'impression qu'il y a moins de choix que dans d'autres salons, notamment celui du 2F.





Le FIDS, indique, pour l'instant, mon vol en porte K53, et à l'heure. Pour l'instant………

Je m'apprête à sortir du salon peu avant l'heure théorique d'embarquement.
Passage obligatoire par le duty-free, dont je n'ai que faire bien sûr.

Et vue d'ensemble sur la verrière, qui, elle, est magnifique.

Mais, à l'instant où je m'apprêtais à me rendre devant la porte K53, je reçois une notification sur mon téléphone.
Peu avant l'embarquement, la porte change brusquement, et devient K25.
Pas de chance, ça sera un embarquement paxbus pour ce vol en Boeing 787…

Commence alors une séquence d'une cacophonie absolument rare et inadmissible pour une compagnie comme Air France.
On passera bien sûr sur la pertinence on ne peut plus discutable d'effectuer l'embarquement d'un long courrier assuré par un avion gros porteur par paxbus. Je ne ferai aucun commentaire là-dessus, même si je n'en pense pas moins.
A l'heure théorique d'embarquement, une pauvre personne qui n'est même pas salariée d'Air France est présente devant la porte. Elle affiche le vol, mais n'a pas le droit de le faire embarquer.

Paxbus + embarquement qui démarre tardivement = retard assuré évidemment.
Personne d'autre ne vient, et commence alors une cacophonie.
Les gens sont tous agglutinés devant la porte, alors qu'enfin, 15mn après l'heure théorique d'embarquement, un responsable d'Air France arrive.

Il n'y a aucune mention des zones skypriority, 3 4 et 5. Tout se fait n'importe comment.
Les employés d'Air France m'avouent également n'avoir jamais vu cela.
L'embarquement ouvre, à la hâte, 5mn plus tard, soit 20mn après l'heure théorique d'embarquement.
Aucune zone n'est respectée, c'est le capharnaüm le plus total.
J'embarque tout de même parmi les premiers, et nous sommes agglutinés dans un bus :

Mais, nouveau problème : il n'y a qu'un seul bus !
Alors qu'il y en aurait besoin de 4 ou de 5 pour embarquer tout le monde.
Le premier bus, dans lequel je suis, arrive enfin au pied de l'avion.
Il s'agit de Bravo Charlie (F-HRBC), le troisième B787 à avoir été livré à Air France :

Nous y montons, et sommes accueillis très chaleureusement par l'équipage.
Instant fuselage shot :

Instant porte :

Vue d'ensemble de la cabine, en best & beyond :

Mon siège du jour sera le 21A.
Pitch classique :

Nous donnons sur un B777-300ER qui rejoindra LAX, autre vol qui a subi un embarquement par paxbus :

Mais, alors que je suis tranquillement installé dans mon avion, l'équipage prend la parole pour nous annoncer qu'ADP a du mal à trouver des bus, et que nous devrons attendre plusieurs dizaines de minutes le temps que tous les bus et que tous les passagers arrivent.
LE deuxième bus arrivera 30mn plus tard.
Le troisième encore 30mn après le deuxième.
Et le quatrième rapidement après le troisième.
A mon installation, l'avion est encore bien vide…

Mes bagages sont bien sûr bien à bord de l'avion. Mais il n'est pas près de partir…

J'irai voir la cheffe de cabine pour lui faire part de mon mécontentement face à cette situation, et de ma volonté d'écrire une réclamation. Je n'avais jamais vu un tel capharnaüm à CDG pour embarquer.
Elle m'expliquera que cette situation chaotique est due à un changement d'appareil de dernière minute. Nous devions partir avec Bravo Alpha (F-HRBA), mais il s'est avéré avoir un gros problème technique, qui l'a envoyé immédiatement en maintenance. Fort heureusement, un autre 787 était de réserve ce jour-là (HRBC), sans quoi le vol aurait probablement été annulé.
Le plafonnier révèle la relative jeunesse de l'avion :

Au bout d'une heure, tout le monde sera enfin monté dans l'oiseau.
On enlève la passerelle :

Signal de ceinture de sécurité allumé :

Nous repousserons avec 1h et 5mn de retard.
Flaps 15 :

Vidéo consignes de sécurité

Décollage par le sud, piste 26R, et roulage rapide depuis le parking, alors que des nuages semblent se faire de plus en plus menaçants :

Takeoff.
Thrust set :

V1…Rotate :

Positive climb, gear up :

Nous passons rapidement cette couche de nuages menaçants.
Flaps up :

Notre premier niveau de vol sera le fl330.
Puis nous arriverons progressivement au fl390 à la fin du vol, en passant par les fl350 et fl370.
A l'inverse de l'embarquement chaotique, l'équipage au cours de ce vol aura été exceptionnel.
Proche des passagers, à plusieurs reprises la cheffe de cabine viendra me voir pour me demander comment le vol se passe et si je suis satisfait.
La première prestation arrive rapidement :
Repas KSML pour moi :

Je trouve que cela s'est beaucoup amélioré.
C'est vraiment largement meilleur qu'auparavant.
Au menu, duo de poissons (saumon et cabillaud) avec légumes ; lentilles en entrée et gâteaux en dessert.

En boisson, je prendrai un jus d'orange et un verre d'eau.

Je passerai une grande partie de mon vol à dormir.
Si l'IFE marchera sans aucun problème, on ne pourra pas en dire autant du wifi. Après une première heure de vol où il marche, il décidera soudainement de tomber en panne pour le reste du vol. 12h sans wifi, c'est dur. Heureusement que j'aurai parfois l'IFE pour me divertir.
La cheffe de cabine viendra me voir et me donner ce petit "souvenir de vol", une attention que j'apprécie particulièrement. Elle s'excusera à nouveau du retard initial, et m'annoncera que le commandant de bord parviendra à rattraper une grande partie de ce retard. Nous n'arriverons au total qu'avec 20 petites minutes de retard, au lieu d'1h initialement !

A noter, comme usuellement sur les longs-courriers, un open bar sera à disposition dans le fond de l'appareil.
Il me permettra de me sustenter à plusieurs reprises au cours du vol.
Des turbulences modérées à fortes auront lieu lors du passage du front intertropical, comme c'est habituellement le cas dans cette région.
Anormalement tôt, le deuxième service est effectué. Il a lieu alors que nous survolons le Brésil. Les PNC ous annonceront que c'est parce que nombreux sont les passagers à avoir faim.
Traditionnel sac "bon appétit", version KSML, avec un sandwich, un jus d'orange et une compote de fruits. Un peu léger, mais on s'en contentera :

La cabine est encore bien endormie à ce moment-là :

Nous poursuivrons par le vol du sud du Brésil, puis de l'Uruguay. Au-dessus duquel le commandant de bord annonce le début de la descente.
La nuit tombe à ce moment-là :

On aperçoit les terres argentines :

Nous ne sommes plus très loin :

Passage du fl100, alors que les PNC s'apprêtent à préparer la cabine pour l'atterrissage :

Cap sur Buenos aires :

Flaps 5 :

Flaps 15 :

Virage de base main droite pour alignement sur la piste d'atterrissage :

Flaps 20 :

Le soleil part à l'ouest :

Flaps 25 :

Gear down :

Flaps 30 :

Approaching minimums :

Survol de la banlieue de Buenos Aires.
Minimums, continue :

Touchdown avec 20mn de retard.
Speedbreaks up
Reversers normal :

Un peu de faune locale : Aerolineas Argentinas, et queue d'un Delta Airlines au loin :

Le débarquement sera rapide.
Nous descendons un escalator qui nous mène à la douane pour débarquer :

A savoir : il existe une file prioritaire pour passer la PAF à l'entrée de Buenos Aires.
Cependant, elle ne permet pas de gagner un temps considérable.
Les personnes sortant à l'arrière de l'avion doivent attendre longtemps, bien longtemps avant de passer la douane.
Pour ma part, j'attends une vingtaine de minutes en empruntant la file prioritaire :

Puis c'est l'attente pour récupérer ses valises.
Elles mettront un certain temps à arriver, le tout dans une installation qui semble vieillotte et pas très propre :

Un tapis bagages d'un autre temps :

Les valises arriveront au bout d'un quart d'heure, et l'ordre skypriority sera respecté.
Mes valises arriveront rapidement.
Je filerai vers l'autobus Tienda Leon, qui me rendra à AEP pour ma correspondance.
Ponctuel et confortable.

Merci de m'avoir lu.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Eelv1996
Merci pour ce FR vers ce beau pays qu'est l'Argentine.
Ton arrivée était assez précoce à CDG, 3h suffisent en général pour les pax Y sans statut, alors avec un statut, 4h c'est très large.
Je suis surpris de ton désintérêt total pour le salon T2E/K. Certes les 2 autres salons hors schengen ont été rénovés, et pas -encore - celui-ci mais il offre malgré tout un confort d'attente. Quant à l'offre elle est normalement strictement identique aux 2 autres - le prestataire du T2F est lui différent. Bref il y a peut-être mieux, mais ça reste habituellement confortable et pas si "catastrophique".
Echange inopiné d'appareil ; on peut imaginer la précipitation que ce genre de changement doit engendrer. Avec un nombre limité de parkings en hyper pointe, avoir un avion de réserve au large est normal ou somme toute logique. Malheureusement des embarquements en bus restent possibles et c'est toujours moins agréable pour le passager, parfois, on perd, parfois on gagne - souvent.
A bord, on retrouve une cabine connue avec un catering standard. Malheureusement l'offre parait réduite à la vue de la durée du vol ; l'équipage doit servir la maigre collation rapidement pour palier à cela ; AF pourrait s'améliorer ici. Dommage pour le wifi inop sur un jour de jour, plus pénalisant pour moi qu'un embarquement par bus.
De part ton statut fb gold (ou platinum peut-être?), quelques interactions supplémentaires de la part de l'équipage, c'est toujours appréciable, à moins que ce soit du à ton commentaire en début de vol ; personnellement je n'aurai pas osé ou au moins attendu de voir l'équipage pendant le vol.
Finalement, un long vol de jour pas si retardé qui lance le début du séjour. Dur d'enchainer sur un vol intérieur à suivre avec changement d'aéroport, tu as été courageux. Sur un même billet la correspondance est assurée, mais pour se recaler j'aurai préféré enchainer sur le retour plutôt qu'à l'aller.
Est-ce une question de prix - as tu eu un bon tarif sur ce voyage en période de fêtes ?
J'espère que tu as apprécié la destination et que tu as fait bon voyage.
Bonjour :)
Merci beaucoup pour ton commentaire.
Concernant l'arrivée précoce à CDG, il est vrai qu'en jour de grands départs, Air France conseillait d'arriver un peu plus tôt, et je souhaitais également profiter du salon.
Pour ce fameux salon du hall K, j'ai mis une note moyenne, justement pour ne pas tout considérer comme négatif (autrement je n'aurais pas hésité à noter encore plus bas), et pour valoriser les efforts récents de rénovation. Mais, honnêtement, ça n'est pas un salon que j'aime beaucoup. Il faut cependant lui reconnaître, comme tu dis, le mérite d'adoucir grandement l'attente et d'offrir un certain confort.
Concernant le vol intérieur, le pari de notre programme a été de faire le pays du Sud au Nord (d'où les différents vols intérieurs que tu verras très prochainement sur flightreport). Le vol à 3h du matin nous permettait de ne pas payer de nuit d'hôtel à l'arrivée. Nous sommes arrivés crevés à Ushuaïa, mais avons tout de même pu faire une activité au cours de notre première journée là-bas, et n'avons pas perdu de temps.
Il y avait des vols depuis EZE pour Ushuaïa, sans changement d'aéroport donc, mais ils partaient beaucoup plus tard dans la matinée.
Nous aurions pu faire le parcours inverse (du nord au sud), mais dans tous les cas, nous n'aurions pas échappé à ces 24h de vol avec correspondance.
Et le transfert EZE-AEP est super bien organisé grâce à l'entreprise Tienda Leon.
Concernant le prix, j'ai eu, je dois l'avouer, un tarif très cher sur ce voyage. C'est l'un des longs courriers que j'ai payé le plus cher (alors que les billets ont été pris 9 mois à l'avance pourtant…). Cela s'explique principalement par les taxes aéroportuaires exorbitantes en Argentine. Mais je rêvais d'y aller depuis bien longtemps.
Même si je n'aurais sans doute pas pris une compagnie concurrente (comme Lufthansa ou Iberia), j'ai tout de même par curiosité regardé leurs prix, et ça n'était pas mieux sur cette période.
A bientôt :)
Oui EZE est connu pour être une destination chère ; un départ d'un pays Europe permet parfois de réduire la note ; on peut facilement faire l'effort pour un bon tarif en business, mais parfois c'est rentable pour les prix en éco. A+
EZE et AEP ne sont pas super proche l’un de l’autre, le transfert est fluide? Comment il est organisé?
L’architecture du hall K est superbe!
Malgré le bordel à l’embarquement, le vol a été bon et l’arrivée sans trop de retard.
J’imagine que la suite a été sur un red-eye d’Aerolineas Argentinas? Un peu hardcore après 12h de vol ^^
Merci pour ce Fr
Hello,
Merci pour ton commentaire !
Les deux aéroports porteños sont en effet assez loin l'un de l'autre. Mais Tienda Leon, une entreprise de bus, propose un excellent service de transfert pour 10€ par personne (en conversion). Les bus partent toutes les demi heures, et mettent 1h15 à rallier les deux aéroports. Le service est fiable et ponctuel. A mon sens, avec un si bon service, il n'est pas nécessaire de prendre un taxi qui coûterait au moins cinq à six fois plus cher.
En effet, la suite aura été un red-eye d'Aerolineas Argentinas à 3h du matin. Et je pense que c'était la meilleure des solutions. Nous avons économisé une nuit d'hôtel, et nous n'avons pas perdu notre temps dès notre arrivée à Ushuaïa (nous avons commencé par un trekking). Certes nous étions fatigués, mais je ne pars pas à 24h de vol et littéralement au bout du monde pour me tourner les pouces :)
Hello, merci pour ton FR!
Concernant le repas casher, j'ai eu le même pour mon CDG-GIG, je ne sais pas si c'est spécifique à l'Amérique du Sud, mais de souvenir, les repas n'étaient pas ceux en provenance d'Amsterdam mais de Paris! Je chipote évidemment :)
Quelle galère tu as eu concernant le changement d'appareil et la gestion désastreuse des équipes de CDG... Disons que ça fera des anecdotes à raconter dans quelques années 😉
Changement d'aéroport et vol de 3h après un de + de 12h tu es très motivé!
J'espère que tu as aimé ton séjour au bout du monde :)
Bonne année à tes proches et toi