Avis du vol entre Frankfurt et Vancouver en classe Economique avec Lufthansa

Me revoilà pour la suite de mon voyage avec Lufthansa.
Ceux qui ont lu le premier FR auront pu deviner que la destination finale était Vancouver. Je me rends régulièrement au Canada car une grande partie de ma famille y est installée et d'habitude je prends soit Air Canada (quand ils font de bons tarifs) ou Air Transat. Etant encore étudiant il y a peu, je pouvais me permettre le luxe de partir en basse saison quand les billets étaient en promotion. Ce temps béni étant bien révolu et ayant des dates de vacances bien précises et surtout un impératif sur place, comprenez un mariage, je crains pour les prix du billet. J'avais bien raison d'ailleurs, je regarde sur un comparateur et bim…mort subite de mon espoir! Les moins chers sont AF-KLM et LH tout deux à plus de 1000 euros! Ma limite étant de 700-750 max, je commence à me dire Oh Canada on se verra pas! Puis quelques jours plus tard, alerte prix avec un tarif affiché à 650 euros mais sur un site douteux, les autres sites plus fiables étant eux aux alentours des 680-700. Bon je me décide à réserver quand à la fin on m'ajoute 60 euros de frais d'émission du billet! NO WAY! J’abandonne et vais voir directement chez AF-KLM et LH, sans surprise c'est exorbitant…1200 chez KLM et 995 chez LH. Bon bah je crois bien que ce voyage est foutu! Il ne restait plus qu'une semaine quand, Ô MIRACLE! Nouvelle alerte prix avec un tarif à 670, mais cette fois-ci vendu par LH même. Je vais donc directement sur le site LH et le tarif indiqué est plus élevé soit 710 euros mais toujours dans ma limite. Ni une ni deux, je dégaine la CB et hop, départ prévu dans 4 jours! Après la joie de partir, vient l'angoisse et la question de vie ou de mort…quoi mettre pour le mariage????. Bon ça c'est dans une autre histoire ^^
Après vous avoir endormi avec mon incroyable histoire vraie, passons au vol :
Rappel du routing:
CDG - FRA : LH 1027 en A321-200, http://flight-report.com/fr/report-7048.html
FRA - YVR : LH 492 en 747-400, Vous y êtes
BLI - LAS : AAY 222 en MD 80, http://flight-report.com/fr/report-7135.html
LAS - BLI : AAY 580 en B757-200,http://flight-report.com/fr/share-7434.html
YVR - FRA : LH 493 en 747-400, http://flight-report.com/fr/report-7632.html.
FRA - CDG : LH 1046 en A319-100, http://flight-report.com/fr/report-7656.html
Je vous ai laissé à ma descente de l'avion qui m'avait conduit jusqu'à FRA de Paris. C'est ma première fois dans cet aéroport et j'en profite pour visiter et découvrir les compagnies qui le desservent. Ici on se retrouve avec un B747-400 de United.

La configuration des postes avions à FRA permettent d'être très près de ces derniers, on a presque l'impression de pouvoir les toucher!

Enfin c'est pas tout mais il faut encore que je passe la frontière, le filtre sécurité et surtout trouver ma porte d'embarquement. Celle ci se trouve au concourse C, ne connaissant absolument pas FRA, je me fie aux panneaux (normal me direz vous)! Ceux ci me conduisent à une espèce de station de métro désert et peu chaleureux.

Faut croire que c'est par là le concourse C, d'ailleurs voilà l'APM qui arrive! Eh oui mesdames, messieurs, ceci n'est point un métro et encore moins un vulgaire train automatique, c'est le Automatic People Mover! Ove corse!! Comment je sais?? Un groupe de mamies Américaines n'a pas arrêté de me le répéter!

L'APM a pour gros avantage de nous balader en hauteur, tel un oiseau qui survole les pistes!

Que d'avions par ici! D'ailleurs il y a autant de LH que de UA!

Après avoir été move par le truc automatique jusqu'à ce que je croyais être le concourse C, je me retrouve dans un immense hall. Je me suis demandé un moment où j'étais parce que cela ressemblait plus à un hall de gare qu'à une aérogare puis au final j'ai vu un panneau qui disait terminal C c'est par là. Enfin il ne le disait pas mais c'était indiqué! Ouf, sauvé je peux souffler un peu.

Puis, bah non en fait pas du tout sauvé et essoufflé plutôt! C'est parti pour des couloirs et encore des couloirs, interminables et surtout minables. Moi qui me moquais des couloirs du T1 de Roissy, c'est du grand luxe par rapport à ceux de FRA. Pour le coup ça fait vraiment métro. Au moins ils offrent des vues sympas par moment, comme celui de ce PNC qui prends une bouffée d'air kéroséné à son balcon.

Bon je dois avouer que j'ai été mauvaise langue car le dernier couloir avant le filtre est nettement plus agréable…oui enfin pas transcendant non plus mais à force on devient moins difficile.

Après un passage éclair (et sans tampon) de la PAF et du PIF, s'ensuit un long interrogatoire par deux agents sur le pourquoi du comment de mon voyage au Canada avec parfois des questions totalement absurdes mais bref passons et rendons-nous en porte. C’est à la porte C15 que partira le vol de Vancouver.

Suite aux conseils de la préposée au check-in à Roissy, je vais directement en porte m'enquérir de la possibilité d'avoir un siège au hublot pour ce vol. Je serai accueilli avec un immense sourire par une très gentille dame qui m'assure qu'elle fera tout son possible pour me satisfaire. Ça s'annonce difficile le vol étant full mais elle me demande de revenir vers elle dans une demie heure. En attendant je m'en vais faire connaissance avec la bête du jour.

Pendant qu'on charge mon repas à bord, un Dreamliner d'ANA passe par là.

A coté, un A330 se fait repousser.

C'est la bousculade en seuil de piste pour les décollages.

L'avion continue de se préparer.

Notre Boeing porte le doux nom de Schleswig-Holstein

J'ai vraiment très hâte de revoler sur 747, la dernière fois remonte à 2007.

Une compagnie qui a beaucoup fait l'actualité ces derniers temps.

Pendant que je m'en donnais à cœur joie avec les photos, l'embarquement a été appelé. Je m'empresse de retourner à la porte pour voir l'agent au sol qui m'annonce avec joie qu'elle a pu me trouver un hublot. Ce vol commence donc très bien.
Aujourd'hui je volerai à bord du D-ABVX, 747 qui a effectué son premier vol en 1999.

Accueil à bord souriant.

On traverse le galley business, oh ceci n'est certainement pas pour nous le bétail ^^

Ces fauteuils qui ont l'air si confortable non plus.

Nous c'est par là.

Pour ce vol je serai donc en 41k.

Et voici le siège.

Sur celui-ci se trouve déjà la couverture, l'oreiller et des écouteurs.

Bon je me plains de ne pas être en business mais franchement on ne dirait pas que c'est le cas vu comme ça?? (Laissez moi rêver ^^)

Vu sous cet angle, les sièges ont l'air vraiment fin mais cela dit je les ai pas trouvés inconfortables (en même temps avec mon poids plume c'est pas difficile). Dans l'ensemble la cabine avait l'air moderne et j'aime bien les tons gris/jaune/bleu.

L'écran lui fait un peu plus ancien et sera lent, vraiment lent!

Petit zoom sur le coussin qui est dans une vraie taie en coton. C'est la première fois que je vois ça en avion et je dois dire que c'est vraiment super appréciable. La couverture en revanche n'a pas une texture très agréable mais elle chauffe bien.

Pas de doute c'est bien moi qui voyage à bord de ce 747 et j'en suis HAPPY!

De mon siège j'ai une jolie vue sur l'aile.

Je vais un peu explorer l'IFE qui sera très décevant. Peu de films intéressants.

Les commandes dans l'accoudoir donnent un petit air vintage à la cabine.

Tout comme le plafonnier,

Ainsi que la ceinture, modèle que je n'avais jamais vu ailleurs.

L'embarquement suit son cours et les deux sièges à coté de moi restent libres un bon moment. J'aurais bon espoir qu'ils le restent, sauf qu'au moment où j'entends boarding over et avant même que j'aie le temps de crier ma joie, un groupe scolaire débarque et s'empare des quelques sièges libres, dont les deux à coté de moi. Dégoûté oui mais pas trop quand même car j'ai eu la chance d'avoir deux jeunes Canadiennes très sympathiques.

En attendant le repoussage, je teste le casque qui sera catastrophique, vraiment bas de gamme.

Dehors un U.S repousse.

On ne devrait pas tarder non plus, la vidéo de sécurité est lancée.

Puis push-back qui nous offre une jolie vue sur une rangée de dérives très internationales.

De l'autre coté c'est beaucoup plus local.

Le roulage pour atteindre le seuil de piste sera très court. Nous avons quitté le parking avec 10 min de retard et nous attendrons que de nombreux avions, tous des 747 comme celui ci, nous passent devant.

Puis encore un autre, 747-400 cette fois…

Nous engageons sur la piste alors que derrière le ballet des 747 continue.

Les réacteurs s'emballent, démontrent leur puissance pour nous arracher du sol.

Nous nous élançons dans les airs alors que toute la cabine se met à beaucoup vibrer. C'était assez désagréable d'ailleurs.

La montée n'était même pas finie que la passagère de devant abaisse son siège, ce qui me permet de vous montrer l’inclinaison de celui ci.

Peu de temps après avoir quitté FRA, la cabine s'embaume d'une bonne odeur de nourriture, ce qui laisse présager un service imminent. D'ailleurs une hôtesse distribue déjà les biscuits apéritifs dans un bac.

Elle va ensuite aider sa collègue au chariot boisson, chariot qui avance péniblement.

Quand celui ci arrivera enfin à notre rangée, j'hurle un grand J'AI SOIFEUUUHHHH, non je l'ai pensé très très fort mais j'ai juste gentiment demandé un petit verre de vin blanc (pas très bon) et un coca.

Après cela, suit la distribution d'une serviette chaude un peu trop imbibée selon moi mais qui reste très appréciable.

Quelque temps après commence la distribution des plateaux repas. Pas de menu papier. Le choix est annoncé à l'oral Chicken or Pasta…hum hum ça rappelle les standards de chez l'oncle Sam tout ça. J'opterai pour le Chicken.
Le plateau tel qu'il est remis.

Avec un petit pain tiède mais dur, une petite plaquette de beurre, une sauce salade césar et un quartier de fromage, hmm comment dire… D.E.G.U.E.U.L.A.S.S.E! On aurait dit du plastique fondu, et pourtant je ne suis pas du tout du genre difficile!

L'entrée qui se résume à une feuille de salade coupée, standard U.S je vous dit!

En dessert un gâteau à la cerise industriel mais qui sera franchement bon.

En plat de résistance nous avons… bon aller je vais vous le faire à la AF Filet tendre de poulet, sauce tomate mijotée dans des épices d'orient, agrémentée de petits légumes printaniers et accompagné de brocolis royal croquants”. Bon pour faire simple c'était une sauce un peu liquide (oui bon je sais que vous allez me dire qu'une sauce est rarement solide mais là c'était très liquide quand même :P), avec du poulet tellement mou que je n'ai pas réussi à déterminer si c'était du reconstitué. Cela dit l'ensemble était mangeable.

Détail très appréciable, en plus des couverts en métal, il y a un petit chocolat au logo de LH.

Pour conclure le repas, j'opte pour un thé et un petit baileys.

Après ce petit repas qui a bien calé mon petit estomac de moineau, je décide d'aller explorer un peu la cabine et dégourdir mes jambes. Les toilettes sont prises d'assaut par les passagers après le service.

Le galley qui sépare ma cabine de la dernière cabine éco, est en cours de rangement.

A l'avant de l'avion, la business est bien calme. J'en profite pour faire une photo de cet escalier du bonheur!

A ce moment là du vol nous sommes au nord de l’Islande et nous survolons une mer de nuages.

Le vol se poursuit sans qu'il se passe grand chose. J'essaie de regarder un film mais avec le casque j'entends absolument rien donc j'abandonne pour essayer de dormir un peu. Quand je me réveille plus tard nous sommes au dessus du Groenland.

Pas un nuage à l'horizon, ce qui nous offre un spectacle qui se passe de commentaire!

Je ne me lasse pas d'admirer ces paysages, c'est un délice pour les yeux.

Je retente un film et cette fois je me force à essayer d'entendre et de comprendre.
Quelques heures plus tard nous sommes déjà au dessus du Canada avec des paysages toujours aussi givrés.

Je réussirai à somnoler un peu, ce qui me vaudra de louper la distribution de barres chocolatées milka. Je me réveillerai pendant qu'on distribue des serviettes chaudes.

38 000 pieds plus bas, il y a toujours autant de neige.

Il reste encore deux heures de vol quand arrive le deuxième service. Celui ci est remis sous forme d'une boite toujours sans menu et toujours avec le choix entre les pâtes et le poulet.

Voyons ce que renferme cette boite qui est très loin d'être magical! C'est un petit peu sommaire à première vue. Un yaourt au chocolat, un pain très sec et la même petite plaquette de beurre. En revanche on dirait que Lufthansa juge qu'en début de vol, les couverts en métal ne sont pas dangereux mais qu'à la quasi fin, les passagers peuvent en avoir marre de l'avion et devenir agressifs. Pourquoi je dis ça? Parce que les couverts en métal ont laissé place à des couverts en plastique.

Pour ne pas changer j'ai opté pour le poulet que je pensais être une valeur sure. Grosse erreur. Le poulet, enfin si on peut appeler ça ainsi, était gélatineux et baignait dans une sauce insipide et grasse. Le riz était quant à lui farineux. La seule chose qui ressemblait à un truc mangeable était les champignons. Grosse déception pour ce repas donc.

J'avais une faim de loup, j'ai donc tout mangé (j'entends déjà les mauvaises langues qui disent il se plaint que c'est pas bon mais il mange tout…eh oui quand j'ai faim, j'ai Faim ^^). En bon maniaque que je suis j'ai fait du rangement sur ma tablette.

En attendant d'être débarrassé, je suis attiré par un petit détail sur le plafonnier non identifiable pour ma part. Je me tourne vers les experts pour qu'on éclaire ma lanterne sur la fonction de cette chose.

Nous continuons notre croisière alors que les plaines enneigées ont laissé place aux cimes enneigées.

On aborde la traversée de la chaîne côtière, dernière barrière physique avant le Pacifique.

Puis quelques temps après, nous amorçons la descente.

La route du jour qui nous a fait passer très au nord, je n’ai jamais été aussi haut :)

Cette approche sur YVR est l'une des plus belles que j'ai jamais fait. En effet à chaque fois que j'ai été à Vancouver, l'atterrissage se faisait de nuit. De jour c'est spectaculaire, on vole très bas entre les montagnes.

Puis enfin le Pacifique est en vue, ce qui laisse présager une approche par la mer.

Touché des roues à 14:05 pile, soit 10 minutes d'avance sur l'horaire prévu.

Sur le tarmac de YVR, pas grand chose à se mettre sous la dent à cette heure ci si ce n'est ce B747 Cargo de KE.

Après un court roulage, on va se garer à notre porte.

Débarquement ultra rapide à travers une cabine saccagée par les passagers, l'équipe du ménage ne va pas chômer! Un dernier petit regard vers mon avion

Merci de m'avoir emmené à bon aéroPORT ;)

Alors parlons un peu de l'aéroport de Vancouver. COUP DE COEUR! C'était ma toute première fois dans le terminal international.

Il est lumineux, silencieux et fort agréable.

La déco est magnifique, avec des éléments de l'art aborigène. Avant les contrôles de passeport on retrouve même un petit cours d'eau qui avec sa cascade donne un air apaisant aux lieux.

Direction la PAF qui sera ultra rapide, un record pour moi au Canada.

Puis récupération de la grosse valise et je serai dehors 30 min après avoir atterri. Je suis enfin au Canada et juste épuisé!

Merci de m'avoir lu.