Avis du vol entre Toulouse et Calvi en classe Economique avec Air Corsica

Bonjour et bienvenue à bord de ce nouveau report, petite série à l'occasion de nos vacances d'été avec ma compagne direction l'île de beauté.

Introduction

Nous sommes au mois de février quand se pose la question de nos futurs vacances d'été, le planning est encore très mouvement car je devais initialement partir aux USA pour le travail au mois de juillet, long déplacement finalement annulé. Nous avions aussi pour projet de nous rendre à Paris pour la période des Jeux Olympiques.

Au final les planètes s'alignent début Mars et nous pouvons poser les 3 dernières semaines de juillet, même le nouveau travail de ma compagne sera conciliant lui permettant de poser ses semaines. Nous avions adoré notre voyage en Corse à la sortie du Covid en 2021 et le célèbre GR20 nous faisait de l'œil. Je vois que pour la saison été Air Corsica ouvre une ligne direct entre Calvi et Toulouse parfait pour rejoindre le départ du sentier de Grande Randonnée, pour le retour nous viserons Ajaccio avec Volotea de quoi idéalement matcher avec le temps nécessaire pour faire la partie Nord du GR20 entre Calenzana et Vizzavona. Pour rejoindre Ajaccio depuis Vizzavonna il existe une ligne ferroviaire il s'agit d'une gare étape sur la ligne entre Bastia-Ajaccio.

Ce qui nous donne le routing suivant:

L'aéroport de Calvi est sans doute le moins fréquenté des 4 aéroports de l'ile de Beauté et à un trafic très saisonnier. Les frais aéroportuaires ont aussi pour effet d'éloigner les compagnies low-cost même en été ce qui fait que le gros du trafic est effectué par Air France et Air Corsica.
Lors de l'annonce du programme des vols été 2024 Calvi est annoncé en liaison saisonnière avec des vols sur toute la haute saison et pas uniquement Juillet-Aout de plus, plusieurs vols par semaines sont proposés. De mémoire il y en a eu par le passé mais pas de autant de fréquence. D'ailleurs les vols en ATR72-600 d'Air Corsica sont plutôt rares sur notre site avec 4 récits uniquement et 0 sur Calvi pour une flotte de pourtant 7 machines !
 
On y trouve tout de même quelques reports principalement sur des liaisons vers Orly. Toutefois on peut compter sur notre cowboy volant pour assurer un peu de variété au départ de la Balagne. Bien entendu un report entre Toulouse et Calvi sera une exclue

Départ en milieu de matinée de Toulouse

Départ en début de matinée ce dimanche matin depuis notre domicile Toulousain, en effet le vol est prévu pour décoller à 9h50 et nous visons une arrivée vers 8h20 à l'aéroport. Largement assez de temps pour enregistrer notre bagage et passer les différents contrôles. Il fait beau se matin et en bon randonneur nous rejoindrons l'aéroport à pied.

Pour rejoindre le niveau des départs il nous faut grimper d'un étage.

Il y a pas mal de monde se dimanche matin il faut dire que la période des vacances scolaires à commencée il y a quelques jours il n'est donc pas surprenant de voir de nombreuses familles dans les couloirs de l'aérogare.

Le FIDS du jour notre vol est prévu à l'heure.

Direction les comptoirs d'enregistrements situés dans le hall C.

L'attente sera minime avec 6 passagers devant nous et 2 comptoirs ouverts, l'agente sera polie et efficace elle me demandera le reçu de mon achat d'option bagage. En effet je pensais naïvement lors de ma réservation que XK étant partenaire Flying-Blue je pourrais avoir l'avantage de mon statut… que nenni celui-ci ne s'applique que sur les vols en partenariat avec AF à savoir (sauf erreur de ma part, uniquement les vols vers Orly).
Bref XK m'a délester de 30€ supplémentaires payés quelques jours avant le vol en ligne… sur un billet au tarif le plus bas qui est tout de même à plus de 100€A/S par tête.

Bref sortie de l'enregistrement avec nos BP imprimés et un duo de sièges côté droit à l'arrière de la cabine… Toutefois sur ATR on applique le principe biblique "les derniers seront les premiers" en effet les opérations de débarquement s'effectuant par l'arrière nous serons parmi les premiers à descendre une fois arrivé à destination.

Le passage à la sécurité sera sans attente toutefois le contenu de ma banane intriguera beaucoup le personnel de sécurité en vidant le contenu complet et effectuant en prime un test explosif en prime avec un agent pas super sympathique…

J'avais prévu de prendre une bouteille d'eau au stand libre service. Celui-ci existe encore mais la bouteille de 50cl à subit une sacrée inflation son prix passant de 1€ à 1€50… cela reste malgré tout la bouteille d'eau la moins cher de l'aéroport…

Si vous lisez mes FR vous connaissez le chemin, passage obligatoire par le duty-free où les personnes en charge du marchandising sont prête à tout pour vendre du vin effervescent en utilisant tous les clichés franchouillard…

Puis passage par la petite galerie commerciale où tous les commerces semblent faire recette. Personnellement je ne suis pas très fan de cette zone que je trouve très sombre sans apport de lumière naturelle.

Je lui préfére en effet le Hall C bien plus lumineux et où il y a un peu de monde ce dimanche matin…

Ayant une grosse vingtaine de minutes d'avance nous profiterons pour prendre une boisson chaude au J'Go où nous aurons une serveuse très sympathique même si l'ambiance sera en mode Claude François avec l'intégrale diffusé dans les hauts parleurs du resto.

Notre voisin de tablé sera un célèbre joueur de rugby membre de l'équipe de France et du Stade Toulousain. Il sera d'ailleurs sur notre vol. Pendant ce temps notre appareil arrive en provenance de Calvi où il a passé la nuit.

Il s'agit bien d'un ATR72-600 reçu neuf il y a un peu plus d'un an par la compagnie Corse. Il a la particularité d'être l'un des premiers exemplaires équipé des nouvelles turbines P&W 127XT… petite évolution technique permettant de gagner un peu en consommation mais aussi beaucoup en coup d'entretien.

Rapidement l'embarquement commence en porte 30 pas d'embarquement prioritaire les rangées du fonds sont invités à se présenter en premier et visiblement tout les passagers devant la porte devaient se trouver à l'arrière de l'appareil ^^. Consigne pas vraiment respectée donc… mais qui m'a un peu étonné les ATR72 étant sensible au poids chargé trop à l'arrière lors des embarquement, il n'est d'ailleurs pas rare de voir des petites béquille à l'arrière des ATR72 lors des embarquement.

L'embarquement s'effectuera en faux contact de quoi avoir une vue parfaite sur notre ATR72 du jour, immatriculé F-HXKY il a été livré un peu plus d'un an avant le vol à Air Corsica et a reçu en nom de baptême "U Lioni Di Roccapina" Eperon rocheux à la forme caractéristique s'élevant au dessus des plages du Sud de l'ile.

Détails sur la dérive ornée de la célèbre tête de Maure inspiré du drapeau Corse.

Il porte le sticker "Ambizione 2025", un important plan visant à rendre le transport aérien vers l'ile de Beauté plus vert avec l'intégration de nouveaux appareils moins polluant et moins énergivores mais aussi des actions de meilleurs gestion des déchets et de formation des personnels.

A bord de l'ATR72-600 d'Air Corsica

L'accueil à bord sera effectué par la CC expérimentée avec un fort accent Corse, qui sera à l'image des Corses extrêmement polie.

La cabine est équipée des sièges Expliseat avec une sellerie noir et grise plutôt classe le siège n'est pas très épais mais le confort reste correct. Les plus observateurs auront noté les têtières en tissu qui rajoute une touche soignée à cette cabine destinée aux vols courts courriers.

Du fait de la finesse du siège le pas reste bon.

Sans surprise en cette mi-juillet le vol sera plein comme un œuf.

Détail sur le plafonnier signature de l'aménagement Armonia proposé sur ATR72 depuis le lancement de la série -600.

Nous repousserons parfaitement dans les temps après avoir reçu le go des équipes en charge du marshalling nos moteurs sont démarrés dans le vrombissement habituel des ATR. Je dois bien reconnaître que j'adore.

Notre roulage pour la piste 14L sera plutôt court ce matin et nous croiserons en chemin le Boeing 787-8 d'Air Canada qui assure la liaison régulière quasi quotidienne vers Montréal.

Aucune attente avant de nous aligner sur la piste sous ce magnifique soleil de juillet.

Sans plus attendre nos pilotes pousseront nos 2 turboprops à leur puissance de décollage et rapidement notre agile appareil rejoindra les cieux nous offrant une vue panoramique sur les usines de l'avionneur européen et la piste parallèle. Si vous avez une très bonne vue vous pourrez distinguer l'Airbus A350-900 destiné à Delta et portant les couleurs de "LA28" nous sommes au moment de ce report à J-11 du début des jeux olympiques de Paris.

Chose peu habituelle pour moi ce ne sera pas une montée dans l'axe au dessus de l'ouest de l'agglomération Toulousaine mais un virage serré sur la droite permettant de contourner la ville de Toulouse par le Nord. Une procédure de départ peu commune. Elle n'est pas souvent utilisée car pas autorisée pour les jets. Il s'agit d'ailleurs de mon premier décollage en turboprop depuis l'aéroport de Toulouse en près de 200 vols. Nous survolerons quelques secondes plus tard la Garonne.

Avant de filer à peine quelques instants après au dessus du Stade Ernest Wallon siège du célèbre club de rugby du Stade Toulousain.

Avant de filer en avec un cap nord-ouest au dessus de la banlieue Nord de Toulouse des vues qui nous éloigne du centre historique mais qui sont inédite pour ma part depuis les airs.

Ce n'est qu'une fois la proche agglomération dépassée que nos pilotes effectuerons un virage sur la droite afin de reprendre un cap au Sud-ouest.

Nous arriverons ensuite à la limite du Tarn où le chantier polémique et à l’arrêt de la futur A69 est visible depuis les airs.

Nous suivrons un court instant les méandres du Tarn qui ne tarderons pas à amener à la verticale de Castres, son aéroport est d'ailleurs visible au loin.

En cabine l'ambiance est bonne on sent les passagers content de partir en vacances

Notre petit ATR72 prendra ensuite de la hauteur au dessus de la campagne entre Tarn, Aude et Aveyron avant que les rives de la mer méditerranée apparaissent au loin.

C'est au niveau de l'étang de Thau que nous quitterons la terre avec une vue excellente sur la ville portuaire de Sète et ses canaux.

Notre route se poursuivra au dessus des flots avant que la terre ne soit visible à nouveau et pas n'importe où. Ce sont les îles du levant qui apparaissent sous nos ailes.
Avant de voir une partie de la ville de Marseille défiler sous nos ailes, le gros ensemble blanc en forme de soucoupe volante étant le célèbre Stade Vélodrome.

Nous nous enfoncerons quelques minutes dans les terre me permettant de voir le parc naturel régional des calanques

Puis Toulon et sa rade au loin.

Mais aussi la péninsule de Giens, on peut d'ailleurs y voir l'aéroport de Toulon-Hyères qui est aussi une base de l'aéronavale.

Nous quitterons définitivement la France "continentale" au large de Bormes-les-Mimosas et du cap Bénat pour une courte traversée de la méditerranée.

A peine le temps de vous présenter le contenu de la pochette qui contient 2 safety card une carte des consignes à bord mais aussi une brochure pour le Bob.

Car oui Air Corsica à un service de Bob. Si sur les lignes en DSP (Orly, Toulon, Nice et Marseille) il vient en complément d'un service gratuit… ici tout est payant et il faut bourse délier pour obtenir quelque chose du trolley. Les prix reste toutefois raisonnable et quelques passagers feront un achat.

Je ferais donc l'impasse en pratiquant la politique de la tablette vide.

Au passage la route suivit par notre vol du jour avec une altitude de croisière de 15,000ft qui permet de profiter du paysage.

Ce sera uniquement en fin de descente que nous apercevrons enfin la terre de Corse sous un soleil d'un bleu éclatant. Avec la pointe rocailleuse de la Punta Rossa

Puis rapidement c'est la célèbre citadelle de Calvi et son golfe où mouillent de nombreux bateaux qui file sous nos ailes. Pas de chance nous aurons l'approche directe pour la piste qui est la moins spectaculaire bien que très jolie.

En finale au dessus de la plage de et son eau turquoise qui donne envie d'y tremper les pieds. Chose que nous n'aurons au final pas faite du séjour la faute à un programme un peu serré… rassurez vous on c'est bien rattraper dans les ruisseaux de montagne

Arrivée sous le soleil de Calvi

Une petite bande de maquis sépare la piste de la plage et nous aurons le droit à un posé tout doux sur le tarmac du petit aéroport de Calvi Sainte Catherine avec en toile de fond les montagnes. Ici le Capu Di a Veta qui domine Calvi.

Nous quittons sans plus attendre la piste, le roulage vers le terminal sera très court et on voit déjà le terminal où stationnent des Airbus d'Air France et Air Corsica.

Nous serons stationnés à l'extrémité du terminal notre appareil se stationnera et fera même demi-tour de façon autonome afin d'être prêt à repartir pour son prochain vol en direction de la citée phocéenne.

Nous quitterons l'appareil parmi les premiers avec les salutations de la cheffe de cabine nous souhaitant un bon séjours, en effet sur ATR on débarque le plus souvent par l'arrière.

Dernier regard sur notre avion avec en toile de fond les montagnes escarpés de Nord de la Corse qui nous attendent! Comme vous pouvez le voir sur la photo il fait chaud et le personnel de piste se tient à l'ombre de l'aile de notre ATR.

Pendant notre courte marche vers le terminal on peut voir cet Airbus A320 d'Air Corsica qui arrive en provenance de Salzburg en Autriche pour j'imagine un vol charter pour un tour operator, en effet XK ne propose pas cette liaison à la vente sur son site et des bus attendaient devant les arrivées. Une chose et sur les Autrichiens ne doivent pas être dépaysé avec les montagnes en arrière plan ^^.

Pour rentrer dans l'enceinte du terminal il faut franchir cette porte où l'aéroport de Calvi nous souhaite la bienvenue.

L'aéroport de Calvi n'est pas bien grand et s'articule autour de cet unique hall où l'on trouve la zone de départ et d'arrivée ground-side avec en prime une ou deux boutiques. Au murs on retrouve des publicités sur les spots touristiques de la Balagne (Région du Nord-Ouest de la Corse)

Il faudra attendre quelques minutes pour que les bagages fassent leur apparition sur l'unique carrousel du terminal. On notera le design pratique de l'aéroport avec les guichets des loueurs de voitures accolés à la zone de livraison des bagages. 

Durant l'attente pour la récupération des bagages nous aborderons 2 autres marcheurs (ils sont facilement reconnaissable les "pumataghji") en partance eux aussi pour le GR. Nous partagerons un taxi qui s'avère être l'option la plus économique après le stop pour rejoindre le village de Calenzana point de départ du GR depuis l'aéroport.

Nous avions prévu une nuit dans un petit logement à Calenzana avant de s'attaquer dès le lendemain à la fraiche notre première journée de marche sur les 9 prévues au programme pour rejoindre Vizzavona.