Avis du vol entre Trondheim et Mosjøen en classe Economique avec Wideroe

Introduction

Bonjour et bienvenue sur ce FR inédit !

Doublement inédit ici puisque tout simplement l'aéroport de Mosjøen n'a jamais été reporté sur le site. Merci aux animateurs du site pour l'ajout de l'aéroport. Du coup bien sûr, la ligne est inédite même s'il y a des FR sur Wideroe encore pus au nord (mais plutôt en été :-)). Ce sera aussi mon premier vol en DHC8-100… bon ça fait pas rêver plus que ça !

Pour rappel, ce FR est la suite d'une petite série qui m'a fait venir pour raison professionnelle depuis Dubaï vers la France puis la Norvège. En ce dimanche de Novembre le programme de vol est chargé puisque j'ai rejoint Trondheim depuis Paris via Copenhague avec environ 3h de correspondance à chaque fois.

Voilà le routing avec les liens pour les FRs passés. 

Correspondance à Trondheim

En descendant de mon Bombardier CRJ-900 à Trondheim, j'ai récupéré ma valise en soute comme le veut la règle locale donc il s'agit maintenant de la réenregistrer. Je trouve vite les comptoirs automatiques de Wideroe mais je préfère m'orienter vers les comptoirs avec du personnel où il n'y a pas d'attente, sur la gauche se trouve le filtre avec un joli serpentin pour attendre !

Ma carte d'embarquement obtenue à CDG fonctionne nickel-chrome.

Et pareil pour l'étiquette à bagage sur ma valise, elle ira elle aussi jusqu'à Mosjøen !

Ces formalités faites, je me dirige vers le filtre et me met dans la queue pour me rendre compte qu'il y a un fast track sur la gauche auquel j'aurais probablement eu droit grâce à mon billet "Full Flex" mais bon ce n'est pas marqué sur mon billet et ça avance tant bien que mal donc je patienterais tranquillement.

6 minutes d'attente annoncés et mon vol n'est pas encore sur le tableau d'affichage (départ prévu à 17h15).

Bon les 6 minutes deviennent 15 minutes dans mon compte à moi mais bon rien de grave ! La sortie est "pinky" avant d'arriver sur le hall d'embarquement où on trouve quelques boutiques classiques.

Pour les vols, Wideroe n'est pas au premier mais au rez-de-chaussée. Pour cela direction la gauche, petit slalom autour de la porte 31 qui embarque et une paire d'escalators vers les portes 20. En bas c'est calme et il y a de la place pour s'asseoir, exactement ce qu'il me faut !

Je trouve une petite place entre les baies vitrées et une prise électrique. Le Wifi est assez costaud pour le streaming vidéo donc le temps passe vite !

L'occasion de regarder les opérations dehors, avec les vieux De Havilland de Wideroe qui tournent ainsi que leurs grand frères Q400.

Côté FR24 le vol est d'abord affiché avec le LN-WIL mais il vient de partir puis il est affiché avec LN-WIR mais il vient de partir aussi ! Bon ce sera quand même lui après un aller-retour rapide à Rørvik qui n'est pas très loin. Cet avion a 33,5 ans, c'est pas un jeunot !

Bon dehors il n'y a pas que du Wideroe, il y a aussi du SAS en A320 (à la livrée bizarre) et du Norwegian (à la livrée incomplète aussi).

Quelques temps avant l'heure du départ, la porte est annoncé sur les écrans et petit à petit les choses se préparent. Une hôtesse arrive vers 16h45 pour préparer l'embarquement.

Tout est prêt semble-t-il en porte :

Et dehors aussi :

Avec 5-10 minutes de retard, l'embarquement débute. Une courte marche nous mène à l'avion garé pas loin dans la lumière du soir.

En route pour le froid

A bord, il faut choisir son siège, les places ne sont pas attribuées. J'évite le carré face-à-face à l'avant pour le rang suivant côté hublot… enfin aussi côté hélice :-) !

Le siège n'est pas super large et le pas non plus mais bon pour une toute petite heure ça devrait le faire. L'âge de l'avion se voit un peu partout, il ne peut y avoir de miracle !

Devant, ça se prépare et toutes les places seront occupées ce jour là y compris les places du carré. Quelques passagers sont en fait des membres d'équipages de Wideroe. Même la troisième place dans le poste de pilotage adossée à la porte du cockpit est occupée (on peut le voir sur la deuxième photo ci-dessous). On peut pas faire plus plein ! La mise en route des moteurs se fait à l'heure.

Les documents dans l'aumônière sont dédiés à la sécurité pour l'un et au business pour l'autre.

Le roulage se fait de nuit en remontant vers la mi-piste.

On est aligné à 17h18 précise !

La cabine est calme malgré les vibrations et les grondements caractéristiques et assourdissants ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas pris un turboprop ancien.

Quelques photos floues (probablement plus due à l'absence de lumière qu'à cause des vibrations !) lors du décollage.

On atteint l'altitude de croisière au bout de 10 minutes. 

La descente débute vers 18h07 pour une arrivée initialement prévue à 18h05, le vent était décidemment contre nous ce jour là et en turboprop difficile de s'en affranchir.

L'approche se fait en aveugle pour les passagers (et probablement partiellement pour l'équipage !). Il paraît que l'approche est spectaculaire dans l'axe de la vallée. Au sol, la neige est bien présente aux abords de la piste mais la piste est nickel. Le freinage est vraiment musclé !

Demi tour sur la piste pour revenir vers l'aérogare dans une ambiance particulière avec la nuit, la neige, les lumières jaunes et cet avion qui arrive attendu par l'équipe de l'aéroport.

Arrivée à Mosjøen

On est arrivé à 18h13 au final, le débarquement sera rapide bien sûr pour découvrir un tarmac bien gelé qui explique probablement le freinage musclé ! La piste ne va pas rester praticable très longtemps !

Nous sommes bien arrivés à Mosjøen ! Un sacré périple quand même !

Direction l'aérogare en essayant de ne pas glisser et en jetant un dernier œil sur l'avion du jour.

Bon le terminal est petit ! En entrant on tombe directement sur le petit tapis à bagage tout à côté du filtre de sécurité.

Le vol WF752 est en continuation vers Bodø.

Les bagages arrivent à 18h25 (10 minutes après l'atterrissage) et le mien à 18h26 (sûrement l'effet de l'étiquette prioritaire :-)).

Bon il y avait une paire de taxis visiblement préréservés lorsque je sors mais on m'indique une petite tablette dans un coin du terminal pour appeler un taxi.

5 minutes plus tard, le voilà ! En attendant j'ai pris quelques photos des environs (en commençant par la ville de Mosjøen en contre-bas) et de mon avion qui repart.

Le taxi roule à fond sur les routes enneigées avec sa BYD électrique, c'est ça aussi la Norvège :-).

La route suivie sur ce vol n'était pas trop compliquée : droit devant !