Avis du vol entre Perpignan et Paris en classe Economique avec Transavia

Bonjour à toutes et à tous!

Introduction

Apres plus d'un an d'absence me revoilà sur Flight-Report. Je n'ai pas cessé de consulter le site et je profite du nouvel éditeur qui me permet enfin de résoudre un problème de téléchargement de photos.
De mon côté malgré des études très prenantes, ces derniers mois ont été particulièrement chargés en vols aux quatre coins de l'Europe et du monde. Malheureusement pour vous, tous ces vols ne seront pas reportés.
Je ne le savais évidemment pas au moment de ce vol mais celui-ci lance une longue série "surprise" de 39 vols (réalisés entre fin février et aout) et vous découvrirez certains d'entre eux (Rien de très avgeek par contre malgré quelques jumpseat).

Revenons au vol qui nous intéresse aujourd'hui.
Je dois me rendre à Paris pour la journée du samedi. Plusieurs options s'offrent à moi avec des départs de TLS, MPL et PGF. C'est finalement TO depuis PGF qui aura ma faveur avec un départ le vendredi après-midi et un retour le dimanche matin. Le tout pour 131€ à un mois du départ. PGF à l'avantage d'être particulièrement accessible. Il n'est pas nécessaire d'arriver très en avance et pour quasiment 48h, le prix du parking n'est que de 20€.
Il s'agit du second report sur cette ligne depuis que TO à repris la ligne.

Aéroport de Perpignan Rivesaltes

Arrivé à l'aéroport sous un magnifique soleil, seul quelques pas séparent le parking de l'unique terminal. L'accès est vraiment aisé.

Ici, la partie départ, l'architecture du terminal semble plutôt moderne.

A l'extérieur, une publicité pour la ligne vers ORY reprise à AF il y a quelques années. Le prix d'appel n'est pas souvent disponible et les horaires sont beaucoup plus irréguliers. Ainsi, le vol du matin (6h45) a été supprimé rendant impossible l'aller retour sur la journée (impossible aussi en TGV car l'aller simple dure 5h20). Ce vol à depuis été réinstauré après qu'une pétition ait été mise en place.

A l'intérieur, le terminal est assez fonctionnel et 3 guichets sont destinés à l'enregistrement du vol vers ORY. A l'époque de ce vol, chez TO, la valise cabine était encore gratuite. Je n'ai donc aucun bagage à enregistrer.

Quelques publicités pour les lignes au départ de la plateforme catalane. Loin de moi l'idée de vouloir spoiler, mais une de mes prochains FR sera une exclu sur une des lignes présentée ici…faites vos jeux!

Le seul commerce de l'aéroport, un TRIB'S qui dispose d'une partie landside et d'une autre airside.

Charme des aéroports régionaux, le PIF est de taille réduite.

Afin de ne pas s'éterniser dans la salle d'embarquement, à PGF, c'est le personnel qui décide quand on doit passer le PIF. Comme on peut le voir sur les bas de l'image, des pancartes sont disposés pour chaque destinations et quelques minutes avant le début de l'embarquement, le PIF ouvre, un vol à la fois.
On voit aussi ici l'extrémité du terminal avec les arrivés et les différents loueurs de voitures.

Une fois le PIF franchit, la PAF pour les vols non Schengen.

Quelques vues de la salle d'embarquement, assez lumineuse.
Sur la deuxième photo, il s'agit d'un espace de repos situé à l'étage mais ne donnant pas sur la piste.

Direction donc…un autre étage qui offre lui une belle vue sur le tarmac. Cet espace est très agréable et particulièrement calme. Alors que des dizaines de passagers se massent au rez-de-chaussée, cet zone est totalement déserte. En plein été il doit par contre y faire très chaud.

Très vite, le Boeing du jour arrive malgré un fort vent.

Peu de trafic, il vient donc se positionner face à l'aérogare.

L'heure de pré embarquer approche rapidement, pour fluidifier le process, l'embarquement est lancé par plusieurs portes mais la quasi totalité des pax font la queue en porte 1, au grand désespoir des agents d'escales qui font donc rapidement embarquer la dizaine de personnes que nous devions être en porte 2.

Alors que les derniers pax descendent, il faut patienter quelques minutes à l'extérieur. Des palmiers sur le tarmac, ce n'est pas courant!

Le vol

L'embarquement est très agréable et offre de belles vues sur l'appareil du jour. C'est un 737-800 immatriculé F-HUYH reçu neuf par SAS en 2013 et récupéré par TO en 2022.

Pas d'escaliers pour l'embarquement à l'avant mais cette rampe. Aucun risque de no photo ici, alors j'en profite.

Quelques vues sur les installations: la tour, la partie départ et la partie arrivée avec en fond les Pyrénées, malheureusement peu visibles aujourd'hui.

Une première vue sur le fuselage…

…suivie d'une seconde plus rapprochée.

Un long moment sans publications mais je n'oublie pas mes classiques avec cet instant porte (et tour par la même occasion).

L'accueil en porte sera assez chaleureux.

Jusqu'au matin du vol, le plan cabine était assez clairsemé mais le vol sera finalement complet. En effet, le vol du matin prévu en A320 de chez Heston Airlines a été annulé après un retour en urgence à Orly du vol aller.
Pour la cabine, c'est du classique chez TO.

Cet appareil n'est pas équipé du sky interior. Plusieurs erreurs de seating ont lieu à l'avant en raison de l'absence de rang 1 du côté gauche. La vue depuis mon siège, le 4F. J'ai pu sélectionner ce siège gratuitement lors de l'enregistrement en ligne.

Ici, pas de push, départ en autonome et court roulage en passant devant la nouvelle caserne des pompiers et le pélicandrome.

Alignement et décollage en piste 33.

La commune de Rivesaltes.

La mer Méditerranée, l'étang de Leucate et la pleine du Roussillon. Nous sommes en plein mois de février et on voit à quel point la région est sèche.

Très vite, c'est le survol du massif des corbières qui commence.

Les corbières toujours avec la ville de Lézignan-Corbières au milieu de l'image ainsi que de nombreux villages.

A droite de l'image, les corbières, et à gauche le minervois. Au milieu le fleuve Aude qui donne son nom au département survolé.

Malheureusement, après le passage des premiers contreforts du massif central, la couverture nuageuse empêche toute vue extérieure.

La littérature de bord avec un magazine (apprécié car devenant rare) et la carte du BOB.

Le vol est court donc la descente sur la région parisienne débute.

Après une heure de vol, le sol apparait avec ici l'aérodrome de Melun-Villaroche. Le contraste est absolument saisissant. Ici, les champs sont vert, les rivières coulent et on distingue même des flaques dans les champs. Je vous remet la photo prise lors du décollage pour la comparaison. Tous les Perpignanais présents à bord regardent par le hublot en constatant l'énorme différence de pluviométrie.

Une fois aligné, c'est la capitale ainsi que la ville de Créteil qui apparaissent.
Le posé dans cette région humide à lieu sur la piste 26 après un vol de 1h12.

A peine arrivé à Orly que voici le vénérable F-ORLY dans son antique livrée.

Deux A320 de Heston airlines. C'est l'un d'eux qui devait effectuer le vol du matin vers PGF qui a été annulé.

Rapidemment, Orly 3 et sa tour se dévoilent.

Un jumeaux qui est lui un ancien de chez Pegasus.

Le débarquement commence assez rapidement à 17h et étant à l'avant de l'appareil, je débarque parmi les premiers. Une dernière vue sur cet espace, suffisant pour un vol d'une heure mais pas pour un de 6h (vers Dubaï par exemple…).

Aéroport de Paris Orly

Bienvenue à Paris! Ici, c'est TO qui règne en maitre.
Avec l'arrivée des 320NEO, le paysage va (un peu) changer.

Une dernière vue sur l'appareil du jour.

Le parcours vers la sortie est très fluide et la traversée de cette salle se fera sans aucun arrêt pour moi.

Arrivé à Orly 3…direction le métro!…Non, pas encore. Je rejoint donc le très regretté OrlyVal^^ Il me permettra d'atteindre le RER B, puis Montparnasse à 18h.

C'est sous le mythique astrolabe d'Orly que je conclus ce récit de reprise. Je ne reporterai pas le vol retour.
Merci d'avoir lu ce report, le premier sur le nouvel éditeur, alors n'hésitez pas à me donner des conseils si vous n'êtes pas satisfaits.
A bientôt pour de nouvelles aventures!

N'hésitez pas à aller voir ou revoir mes précédents reports, likez et commentez.

Le vol par Flight Radar 24

La trace radar avec une altitude de croisière de 34000ft et une très longue vent arrière à l'approche d'Orly.