Bonjour à tous et ravi de vous retrouver pour partager la fin, en mode navette, de ce modeste périple pascal. Afin de récompenser les lecteurs de ce vol sans charme en ATR, le second bonus nosy-béen terminera ce reportage.
Rappel des deux premiers segments :
La première étape TNR-NOS avec Air Madagascar, c’est ici.
La deuxième étape NOS-RUN avec Air Austral, c’est par là
Me voici en ce dimanche matin devant l’aéroport Roland Garros de Saint-Denis de la Réunion où je viens de rendre ma voiture de location.

Un dernier regard aux spectaculaires remparts.

Direction le hall départ.

Le programme de la fin de la matinée.

L’enregistrement est rapide : le guichet réservé aux OLCI étant embouteillé par une famille lourdement chargée en route pour CDG, l’agent inoccupée de la position voisine, pourtant affectée à NOS, me prie d’avancer et effectue son travail avec beaucoup de gentillesse et de professionnalisme.
Du côté des arrivées, rien à signaler.

Je gravis les escaliers jusqu’au premier étage. Bien que nous soyons dimanche, je ne rends pas visite au lieu de culte…

… mais m’attable afin de renseigner les formulaires d’entrée à Madagascar en sirotant un café.

Rien à signaler sur la terrasse : je redescends non sans jeter un regard nostalgique en direction des vacances.

La zone des formalités, de taille assez modeste, n’est néanmoins pas saturée.

Toutes les horloges fonctionnent à l’exception de celle de RUN !

PAF et PIF sont franchis assez rapidement, servis par des personnels courtois et efficaces.

Le duty free aux prix prohibitif –c’est-à-dire plus cher, notamment pour les rhums locaux que dans les lieux de vente réunionnais- est toujours là.

N’étant éligible à aucun salon, je m’approche de la baie vitrée pour découvrir ce 747 SS en cours de débarquement.
Du plan large…

… au plan rapproché…

… au gros plan scintillant.

Le kiosque Soleil Réunion est étonnamment fermé alors qu’un vol pour la métropole est en cours d’embarquement.

Aucune autre activité n’étant digne d’être reportée, je m’en vais m’asseoir en attendant l’embarquement et retrouve deux collègues également sur le chemin du retour.

Voici tout ce que l’on peut apercevoir du 777 sur le point de partir pour CDG.

L’embarquement est annoncé porte 1.

Il est appelé avec quelques minutes de retard. Rush vers les meilleures places…

… du Paxbus.

Les véhicules destinés à hisser les PMR.

La porte 1 se situant à l’opposé du parking des ATR, le voyage avec Citalis est plus long qu’habituellement. Cela permet de voir F-OSYD qui vient de repousser.

L’immatriculation est le témoignage de l’époque de grandeur de UU. Achetés lors du début de l’aventure d’Air Austral dans le Pacifique, les deux 777-300 ER se nomment SYD et NOU en référence aux deux villes desservies par cette ligne qui a failli tuer la compagnie.

Le temps que nous arrivions à proximité de notre aéronef, F-OSYD se prépare à décoller…

…et s’élance.

Quant à nous, nous restons un moment dans le bus au pied de notre avion.

Pendant ce temps, ce 777 roule vers son point de stationnement.

Afin de fluidifier l’embarquement, les PAX sont répartis dans le bus en fonction de leur numéro de siège : les personnes assises à l’avant entrent les premières, celles assises à l’arrière les dernières. Je réserve toujours jalousement mon siège au rang 17, le dernier, de façon à débarquer parmi les premiers et donc d’atteindre la PAF gasy dans cette position.

L’identité de notre appareil.

L’un de ses deux frères en service chez UU.

Turbopropulseur gauche.

Train gauche.

Cet appareil est bien opéré par Air Austral.

In the unlikely event of a massive failure…

Vue d’ensemble gauche.

Allez ! C’est bientôt mon tour.

Vue depuis ma place, 17 A.

Voyager en ATR n’est pas confortable : le pitch est limité, il est quasiment impossible de feuilleter un journal si le voisin est un peu corpulent, le temps de vol est de 2h15 au lieu d’1h20 en 737, l’avion est bruyant mais il paraît que ces avions plaisent aux compagnies car leur exploitation est peu coûteuse.
Les spécialistes confirmeront ou infirmeront.

Voici ses caractéristiques techniques. Je ne présenterai pas le magazine UU : nous sommes le 4 mai mais c’est toujours l’exemplaire de mars-avril qui est dans la pochette.

Et pour notre ATR, j’allais oublier de mentionner les hublots passablement opaques.
L’armée française n’a toujours pas reçu ses A400M.

Le décollage est rapide. Demi-tour, direction l’ouest, ce qui permet de voir les installations réunionnaises.

Sainte-Marie et Sainte-Clotilde.

Saint-Denis.

Saint-Denis et la route du Littoral.

La route du Littoral et Le Port / La Possession. Dans quelques années une nouvelle route constituée d’un pont et d’un terre-plein reliera Saint-Denis à La Possession.

Cet appareil est équipé de mini-écrans sur lesquels sont diffusés les films promotionnels d’Air Austral.

L’équipage se met rapidement en action pour le service. Mon placement dans l’avion fait que je suis servi parmi les derniers, ce qui n’est pas un problème tant le vol est long et la collation rapide à ingurgiter.
On remarque qu’elle est quand même de meilleure facture que celle servie par Ewa, filiale de UU, sur un vol de la même durée entre DZA et DAR récemment reporté par CédricGB.

Détaillons : le wrap au poisson, pas mauvais, malgré une tranche de saumon de plus en plus aérodynamique au gré des vols…

Barre chocolatée.

La composante régionale du plateau.

Muffin myrtille sévèrement additivé.

De quoi faire passer l’ensemble : très correct pour une offre Y.

Je fais durer le plaisir de la collation la tête dans les nuages.

Les côtes malgaches apparaissent.

Zoom sur ce qui ressemble à l’entrée d’une lagune.

Courbes gracieuses mais moins suggestives que LYS interprété par Aurel-lil. ;-)

La couverture nuageuse s’épaissit à nouveau.

Et soudain se dissipe alors que nous abordons les quartiers nord-est de Tana. L’eau le dispute à terre ferme.

Au premier plan, la tour Orange, toujours pas terminée, au milieu du principal axe commercial de la ville.

Vue générale du nord de la capitale.

Nous dépassons la ville et survolons désormais la campagne.

Une campagne dense toutefois,

qui laisse rapidement place à un paysage pelé, témoin de la déforestation galopante, innervé par un improbable réseau de pistes.

Les principales répondent à la dénomination de route nationale. Difficile d’évaluer leur état en fin de saison des pluies.

On imagine mal que l’on est dans le voisinage immédiat de Tana.

Nous virons et nous positionnons pour l’atterrissage.

Village et forêt résiduelle.

Plan large des abords de TNR côté Nord.

Nous nous posons et dégageons prestement la piste.

A gauche, un avion –identification pas très précise, mais je suis sûr de ne pas écrire de bêtise ; à l’arrière plan une caserne connue pour abriter des troupes assez remuantes lors des crises –ils doivent être conscients qu’ils contrôlent de facto l’aéroport.

A340-300 rentré la veille au soir de CAN via BKK. MD ne faisant pas l’objet d’interdiction de vol en Asie, cet appareil est immatriculé à Madagascar.

Le même de profil.

Pompiers et tour de contrôle.

738 KQ qui nous a précédés de quelques minutes.

L’aérogare.

Une sorte de débarras et les établissements de catering et duty-free Sofitrans.

MD et KQ : mes deux prochaines compagnies (teasing…)

Twin-Otter MD.

Mon positionnement dans la cabine me permet de passer rapidement la PAF. Je remarque que des sortes de webcam ont été installées à chaque poste de contrôle, mais elles ne semblent pas encore en service. Le médecin chargé dé récupérer les formulaires sanitaires n’est pas encore arrivé quand je passe.

Ne manquent que les bagages qui vont arriver par là.

Vue du tapis de TNR. Dans un délai raisonnable d’une vingtaine de minutes, j’aurai quitté l’aéroport, direction Anstirabe.

Comme indiqué en début de reportage, je vous propose pour terminer ce FR la deuxième partie du bonus nosy-béen consacré à la capitale de l’île : Hell-ville. Par ici les amis !

C’est parti pour un voyage plutôt « backstage » si on se réfère à la communication touristique mais en fait très révélateur du quotidien insulaire.
Cette pirogue à balancier gît sur la plage de Marodakany.

Le site de Marodakany fut le port principal de l’île jusqu’à l’arrivée des Français. La reine de Nosy Be demanda la protection de la France en 1841 contre la menace merina (le peuple des hauts plateaux en train d’unifier Madagascar sous leur joug disent les côtiers.)

Le port de Hell-ville vu de Marodakany.

Autour du port, des entrepôts.

L’équipement du port à conteneurs est assez rudimentaire.

A proximité de celui-ci accostent des boutres.

Ils transportent depuis la grande île des sacs de sable indispensables à la construction. Le déchargement se fait à dos d’homme.

Assis sous le parasol, ce couple veille sur son trésor en attendant le client.

En s’éloignant du port la route s’élève ; les marchands de sable laissent la place aux casseurs de cailloux.

Des sacs contenant des pièces de différents calibres sont exposés.

On entre fort jeune dans la profession.

Même en ville on pratique un peu d’agriculture.
Cabosses de cacaoyer.

Cette maison coloniale est dévorée par le ficus.

Les visages expriment la lassitude.

A Hell-ville on fait parfois d’étranges rencontres. Son incapacité à se fondre au décor bitumé sauve la vie de ce caméléon.

Le centre de Hell-ville ressemble à Diego-Suarez en miniature. Cette bâtisse est le siège du tribunal.

Le charme suranné de cette villa coloniale ne parvient pas à masquer l’exigence d’une restauration.

Le commandant Passot, acteur principal de l’établissement du protectorat français sur Nosy Be et Mayotte en 1841 se contente d’une rue –certes la plus longue- alors que son supérieur, l’amiral de Hell, gouverneur de la Réunion, a donné son nom à la ville.

A l’une des extrémités de la rue Passot, le monument aux morts de la 1ère guerre mondiale.

Le commerce est le fait des indo-pakistanais dont les maisons sont de véritables coffres-forts.

Celle-ci appartient à un agent d’assurances par ailleurs représentant de marques françaises depuis l’entre-deux-guerres.

Cette demeure abrite un bar restaurant dont la terrasse incite au farniente.

Supermarché d’hier : chaque localité malgache avait son Magro, c’est-à-dire la grande surface Ravalomanana. Pillés lors des émeutes de 2009 et fermés depuis, les supermarchés Magro ont servi de siège de campagne aux candidats de la mouvance Ravalo lors des dernières présidentielles et législatives. Les affiches du candidat Robinson Jean-Louis sont toujours là.

Supermarché d’aujourd’hui : est-il le sponsor d’un tour de l’île cycliste ?

Dernier bâtiment d’époque coloniale construit dans les années 50 : le théâtre municipal, aujourd’hui Alliance Française auquel est venu en 1969 s’accoler le marché.

Depuis la corniche de Hell-ville, vue, au loin, sur le port d’Ankify en grande terre.

C’est avec ces pêcheurs sur le départ que je prends congé, non sans vous remercier de votre attention.

A bientôt !
merci !
Un Fr comme les autres, c'est à dire toujours aussi bien mené et avec des bonus toujours aussi beaux à voir !
Un deuxième merci donc !:)
Merci d'avoir ouvert la liste des commentaires. :)
Merci pour ce FR !
Pas d'accord pour le manque de charme, moi j'en ai marre des 777, un petit coucou a helice ne serait pas pour me deplaire ;)
Je suppose que les soutiens en haut des piliers dans le terminal sont censes representer des feuilles de palme ?
Waouh il y a meme l'heure de Singapour lol
Collation tres correcte et hublot tres sale qui voile les photos ;)
Et superbe photo du cameleon. La prochaine fois une photo les yeux-dans-les yeux serait sympathique ;)
Un coucou à hélice avec un petit peu plus d'espace et des hublots translucides, pourquoi pas ;)
Bien vu pour les palmiers. Comme dans l'aéroport indien que tu as présenté.
Je transmets tes souhaits au caméléon. A bientôt !
Merci bien pour ce FR et le clin d'oeil ;) Un FR de plus de belle facture !
L'organisation dès le paxbus n'est pas mal en soit question gain de temps, l'étroitesse de la cabine ne facilitant pas la circulation des pax une fois dans l'ATR.
Question débarquement, votre rangée pourrait presque se vendre en siège+ ! Pour le reste, c'est un voyage sous le signe du bruit et du temps long en ATR.
la prestation parait correcte pour qui ne connaitrait que ça même si en connaissance de cause vous semblez confirmer qu'elle diminue (en quantité ou qualité ?) à vue d'oeil.
bonus toujours aussi intéressant qui m'aura permis de savoir que même les pirogues ont une immatriculation et que les mini Godzilla ne sont pas qu'en Polynésie :)
A bientôt pour vos nouvelles aventures alors.
Merci de ce chaleureux commentaire.
Ne donnez pas de mauvaises idées au management de UU ;) A bientôt !
Tu connais mon sentiment vis-à-vis de Coucou et 2h15 là-dedans, OMG!!!
Très belles photos de l'île au décollage.
Merci pour ce FR
C'est vrai que cette année, je suis plutôt abonné aux coucous utilisés de façon inconfortable... Je n'en scrute qu'avec plus d'intérêt tes productions en P ! ;))
Merci du commentaire et à bientôt !
Merci pour ce FR.
En effet, pas grand chose de nouveau sur ce vol : L'avion et le hublot retors à sa propre transparence ont un air de déjà vu. ;)
Au moins chez UU sert-on du vin potable pour agrémenter ce plateau.
A bientôt pour le lever de rideau du teasing.
L'avion et le hublot retors à sa propre transparence ont un air de déjà vu. ;) Ce doit en effet être la 4 ou 5° fois en à peine plus d'un an. C'est pour cela qu'il va me falloir trouver d'autres trajets ;)
Le catering UU reste convenable, vin compris : c'est l'évolution qui me chagrine.
Pour le lever de rideau, patience... patience... A bientôt !
Merci pour le FR, c'est sur que la prestation de UU est bien meilleure que ZD d’ailleurs j'ai revue la notation, de la mahoraise et votre Bonus est toujours plaisant à lire :)
Merci du commentaire ! En attendant la suite de tes aventures Ewa !
Encore un très beau FR et un superbe bonus. Et en plus j'en apprends à chaque fois sur l'histoire de Mada.
Pour le vol rien à dire, un classique.
J'aime bien les ATR mais pour des vols inférieurs à 2 h.
L'ATR n'est pas le bagne, mais c'est sans plaisir particulier. Il pourrait y avoir celui de voler moins haut, pour les photos, mais les hublots sont opaques...
Pour la construction du bonus, d'aucuns y verraient une déformation professionnelle. J'espère seulement que ce n'est pas trop lourd.
Merci et à bientôt !
Voyager en ATR n'est pas confortable. Ca résume tout en une phrase ;) Heureusement la collation est encore bonne malgré le déclin annoncé. Et le bonus toujours superbe !
Merci pour ce FR.
D'où le sentiment mitigé que laisse ce vol.
Peut-être me suis-je habitué à trop bien...
Merci du commentaire et à bientôt !
Merci pour ce FR qui ressemble aux autres que vous avez produit dernièrement, sans trop y ressembler gràce au bonus.
Encore de belles photos, mais à force, c'est nous qui nous répétons ^^.
L'avion de la soldatesque remuante est un Antonov 26.
Merci du commentaire et de l'identification de l'appareil qui remonte donc à la période soviétique de Madagascar. Au fond, il semble en meilleur état que le pays...
Difficile de ne pas se répéter sur un vol qui devient aussi banal qu'un TLS-ORY. ;))
A bientôt pour des vols a priori non référencés sur FR.
Les ATR sont peut être moins cher à entretenir mais ils ne sont pas confortable. Je ne les aime pas du tout, d'autant plus qu'à chaque fois le hublot est sale ou rayé.
La collation est bonne pour la durée du vol.
Merci pour le FR et le bonus touristique :)
Merci du commentaire.
Si quelqu'un connaît la cause de la malédiction du hublot d'ATR opaque...
A bientôt !
Merci surtout pour le bonus qui nous fait voyager.
J'aime bien les avions à hélice.
je trouve ce vol très bien, catering correct, IFE centraux pour de la pub UU certes, mais c'est au moins ça.
Encore merci du partage
Merci du commentaire et à bientôt !
Mes hommages au caméléon, qui semble bien pressé de quitter cette surface dont il ne peut prendre la couleur.
Les mises en perspectives historiques sont très intéressantes, et nous apprennent beaucoup´sur les endroits que tu visites. On alterne au gré desFR entre scènes du quotidien et points historiques, c'est toujours aussi agréable! Merci bien.
MD et KQ? Petit cachotier....
Le caméléon te remercie de ton commentaire ;))
On alterne au gré des FR entre scènes du quotidien et points historiques : les deux ne sont-ils pas intimement liés, dans les deux sens?
MD et KQ... et en plus ça se mérite ! Patience... et à bientôt !
Merci pour ce FR
Pour avoir à faire régulièrement des vols en ATR je compatis :(
La prestation pour un avion de ce type est forcément limitée à un repas froid mais il pourrait être plus copieux
Très beau bonus qui fait, comme d'habitude, de ce FR un moment National Geographic
A bientôt
Merci pour ce commentaire. Je ne crois pas rivaliser avec National Geographic.
A bientôt.
merci pour ce super bonus de Hell-ville.
Un bon FR bien photographié et narré.
Pour UU, tu signales que la prestation baisse,je suis d'accord avec toi, Bon le PDG actuel a dû trouver tous les astuces pour remettre UU sur pied (faire aussi bien avec peu)et comme c'est un ancien d'AF lol.
@+
Merci de ton commentaire.
UU en cours de AFisation? On doit être nombreux à y avoir pensé. Plus que le catering, c'est d'une retrofit des cabines 777 et 737 qui serait à présent nécessaire.
@+.
J'avais bien noté l'achat prévu d'un 738 MAA-BKK. Quant à la réflexion, il suffit qu'elle avance...
Bon week end !
Bonjour,
J'ai dû poster sur un de tes beaux FR, que UU à soumis au C.A pour une validation d'achat d'un 737-800 équipé d'une cabine pour le LC (Chennai et BKK), comme tu sais que les récents 737-8OO ONGA et ONGB)sont prévus que pour du MC
Une réflexion pour une rénovation des cabines des 777 est en....réflexion lol
Bonne après midi
merci pour cet excellent FR et son superbe bonus, as usual! ;-)
Merci !
FR absoluement magnifique avec superbe bonus touristique. La livée Air Austral est vraiment bien il faut que je me trouve une maquette au 1:200è :-D
Offre toujours correcte malgré le declin du produit.
Merci de votre enthousiaste commentaire. A bientôt !