Avis du vol entre Nantes et Madrid en classe Economique avec Iberia Regional (Air Nostrum)

Bonjour, 

Il y a un an, avec un groupe d'amis, nous étions parti quelques jours en Roumanie, pays d'origine d'un d'entre nous. Ça avait été 4 jours superbes. Une belle découverte, accompagnée d'une expérience particulière sur une petite compagnie Roumaine nommée Dan Air. 

Il se trouve que nous sommes tous d'une nationalité différente et l'envie de refaire un long-weekend ensemble est vite revenue. C'est donc à mon tour de montrer mi tierra. Le Finistère est malheureusement trop difficile d'accès pour un weekend depuis Madrid, alors je décide de leur montrer ce que l'Ille-et-Vilaine a de plus beau à offrir. L'argentin a pour rêve d'enfance de visiter le Mont Saint Michel, donc ça tombe bien. 

C'est donc l'histoire d'un Français, un Argentin, un Cubain, un Espagnol et un Roumain à la découverte de la Bretagne. On dirait encore une fois le début d'une mauvaise blague. 

Le vol aller, un simple Madrid - Nantes sur Air Nostrum ne sera pas rapporté. Juste ce vol retour qui contient en fin de récit un bonus touristique. 

Quelques jours avant le vol Iberia propose un rebooking sur un vol plus tard en échange d'un bon. C'est non puisque nous devons rentrer à Madrid pour reprendre le travail, mais il est curieux de voir que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Certains reçoivent une offre de 75€. un autre de 72€ et un autre de 69€. C'est moi qui ai reçu le montant le plus bas et je suis le seul à avoir un statut chez Iberia Plus. 

Même chose pour le surclassement qui a été proposé à tous les membres du groupe mais à des prix différents, allant de 42€ à 50€. Ce n'est pas excessif et de toute manière nous l'avons décliné. Le vol est très court et Nantes n'a pas de salon. 

Nous arrivons à Nantes un peu avant 16h, histoire de rendre la voiture de location en toute tranquillité. 

L'aéroport est ancien et pas adapté au trafic actuel. Un nouveau "terminal" qui ressemble plus à un hangar a permis une certaines extension mais l'accès se fait par l'extérieur et par des contrôles différents. L'aéroport de Rennes étant tout petit et pas bien mieux, et les autres aéroport de Bretagne étant délaissés, Nantes est donc la porte d'entrée de la région malheureusement.
Plafond bas, agencement peu intuitif, ce n'est pas un endroit très agréable.

On essaye de masquer ça tant qu'on peut avec des sculptures faisant référence aux Machines de l'île.

La porte n’est pas encore affichée et on ne peut pas passer les contrôles car les portes sont divisées en 2 espaces aux accès différents. 

C'est finalement à 16h20, quand les comptoirs d'enregistrement ouvrent et que la porte est annoncée. On a de la chance, ce ne sera pas en 71 à 77, on reste donc dans le terminal principal. 

Il faut monter à l'étage pas un escalier discret et en haut le flux se divise en deux : Classique et Coupe-file. J'ai accès au coupe-file mais voyageant avec 3 autres personnes, je préfère passer avec eux. Il n'y a de toute manière personne aux contrôles et nous sommes vite airside.

On s'arrête au Duty Free, histoire de ramener du caramel au beurre salé et du cidre. 
Le terminal en zone passager est tout aussi vétuste et mal agencé. Quelques magasins, mais vraiment le minimum, et un manque d'espace criant. Bien sûr, pas de salon. 

Notre porte est la 21, tout au fond du terminal. Pour s'y rendre il faut passer le Relay et ces comptoirs de police désertés. 

Derrière se trouve un petit escalier. 

Cet escalier mène à une porte d'embarquement où dans un coin se trouve l'accès aux contrôle d'identité des portes non-schengen et dans un autre coin un accès assez confidentiel aux portes 21 à 25. 

C'est par cet accès discret que nous rejoignons les portes 21 à 25. Nous devons encore descendre un escalier pour rejoindre ces portes. 

Enfin, nous voilà aux portes 21 à 25. Vous noterez que la 21 et la 25 sont la même porte. Le vol n'est pas encore annoncé ici mais c'est assez normal, il est encore tôt.

On profite d'être parmi les premiers pour s'adjuger des sièges et éviter de devoir s'assoir sur ces bancs ou rester debout. Il n'y a pas suffisamment de places assises pour les 100 passagers de ce CRJ-1000.  

Notre vol est annoncé avec du retard et ne part de Madrid qu'à 17h40, soit l'heure prévu d'embarquement de notre vol. Le fait d'être avec des amis permet de faire passer le temps plus vite. 
Devant nous est un A320 d'Easyjet pour Nice. 

Notre avion arrive à 18h45 et le pré-embarquement débute. Le vol est maintenant annoncé à 19h15 mais on partira probablement plus tard. 

On est rapidement lâché vers l’avion pour un embarquement à pied, bien plus agréable que par bus.

On essaye de se dépêcher car des nuages menaçant s'approchent vite de l'aéroport.

Cet A320 de Volotea part pour Naples.

L'avion du soir est le EC-LKF, il a 13 ans. 

Le dernier passager embarque juste avant que commencent à tomber des trombes d'eau. On a eu de la chance. 

Il a dû pleuvoir pendant le débarquement car la paroi intérieure de l'avion est trempée. Il y a ce sticker qui fait la pub pour Regional Play, le système de divertissement en streaming présent sur tous les CRJ-1000 d'Air Nostrum. Ça part d'une bonne intention mais les séries TV sont peu intéressantes, même chose pour les podcasts. Il n'y a pas de géovision et la seule chose qui est un peu plus qualitatif est l'offre de magazines qui est de toute manière déjà couverte par PressReader, accessible à tous les passagers du groupe Iberia à partir de 24h avant le vol (et jusqu'à 10 jours avant et après en fonction de la cabine de voyage et du statut Iberia Plus).

La cabine d'Air Nostrum est la même sur tous les CRJ-1000. Ce sont des sièges au style un peu vintage mais qui sont confortables. La Business d'Air Nostrum a des têtières grises tandis que l'éco est en rouge.

En plus de la carte de sécurité et du vomito bag, on trouve dans la pochette le BOB et le magazine de la compagnie. 

Il y a une version par saison et le magazine d'automne est proposé depuis le 1er octobre. Il y a un article intéressant sur Strasbourg que Air Nostrum desservira depuis Barcelone à partir de décembre, en plus du vol quasi journalier depuis Madrid.

La carte du réseau marque bien la saisonnalité d'Air Nostrum. Les lignes en vert sont les lignes saisonnière et dans ce magazine d'octobre, ce sont les lignes d'hiver qui apparaissent. Il y en a beaucoup moins qu'en été.

Repoussage à 19h20, on a 1h10 de retard mais le vol devrait durer un peu plus que d'habitude. Ce sont les fortes chutes de pluie sur Madrid autour de 16-17h qui ont retardé de nombreux vols, dont le notre. 

Décollage vers le sud pour un vol d'1h30, au lieu d'1h10-1h15 habituellement.

Quelques virages, pas mal de turbulences, j'ai une vue furtive sur l'aéroport de Nantes qu'on vient de quitter avant d'entrer dans les nuages. 

On en sort au bout de quelques minutes. 

L'autre côté de l'avion peut profiter de la fin du coucher de soleil.

Il y a eu beaucoup de turbulences sur ce vol et l'équipage a fait 4 annonces de traversée de zone de turbulences en moins d’1h. Malgré les interruptions, les PNC sont passés avec le BOB. Ils offraient même une réduction de 20% sur tous les produits, en guise d'excuse pour le retard du vol. C'est la première fois que je vois ça. 
Je n'ai pas pris de nouvelles photos du BOB mais j'ai des photos prises sur un autre vol. Même si c'était le menu d'été, il n'a pas beaucoup changé. 

Air Nostrum offre aussi 50% de réduction sur les sandwichs et pizza lors du dernier vol de la journée. Ce retour de Nantes n'est pas le dernier, l'avion repart à 21h. 

Début de descente 1h après avoir quitté Nantes et on atterrit à 21h.  

Il fait un temps tout aussi exécrable à Madrid qu’à Nantes. 

Nous arrivons au point de parking, tout au fond du terminal 4, avec 1h20 de retard.

Je me mets vite à l'abri avant de faire une dernière photo du CRJ-1000 du soir. 

L'avion repart pour Pamplune mais le vol est bien évidemment retardé. 

Merci d'avoir lu. Vous trouverez ci-dessous un bonus touristique de notre séjour en Haute-Bretagne.