ReBonjour à tous et toutes les assidu(e)s, néophytes et irréguliers du site.
On se retrouve pour le dernier tronçon de notre folle quête à statut OW. Logiquement, il s’agit de celui qui nous permettra de rentrer à la maison.
En conséquence, la route est bien connue.
Et par nature, elle est courte.
Tout ça nous conduira, surement, à un succinct récit.
VERS FUK, UN AÉROPORT URBAIN
La ville de Fukuoka est très bien reliée à son aéroport.
Le métro prend moins de 10 minutes à parcourir la distance entre la gare de Hakata et le terminal domestique de FUK.

On ne risque pas de rater l’aérogare, puisque la ligne porte son nom et la station est le terminus de cette ligne.

La connexion avec le terminal est immédiate. Les guichets du transport métropolitain donnent sur le grand atrium de l’aéroport.

De longs escalators amènent directement au niveau des départs.

Sans bagage à enregistrer, nous procédons aux comptoirs dédiés aux encartés.

Qui, comme d’habitude, sont infréquentés, bien entretenus et raccourcissent le parcours jusqu’au salon.
LE(S) SALON(S)
L’entrée est partagée pour les deux salons : le Diamond Premier ainsi que le Sakura.

Un panneau nous explique qui y peut acceder : [DP] pour les Émeraudes chez OW, billets en Classe Première Domestique ou correspondances internationales en First, [Sakura] pour les Sapphyre chez OW ou billets en correspondances internationales Affaires, First.
L’autre, nous rappelle que JAL est bien considéré par des évaluateurs britanniques.

Voici ce qu’attends les visiteurs une fois le seuil franchi…

Les arrangements décoratifs / artistiques sont une des signatures des salons domestiques de JAL.
Escalators et escaliers amenant aux douces dragonnes.

Qui cantonnent dans ce chouette vestibule et dirigent les visiteurs à gauche [Sakura] ou à droite [DP].
Désolée pour la médiocre qualité du cliché.

Le Sakura est un espace très convenable pour faire passer une ou deux douzaines de minutes avant un vol.

Et pour profiter de très belles vues sur le tarmac de FUK.
Où 7G joue à domicile.

Sa livrée est bien élégante.

Toutefois, il n’est pas indispensable d’acceder au salon Sakura pour profiter du spectacle aéronautique.
FUK dispose d’une magnifique terrasse d’observation, ouverte à tous (landside).
Elle fut très bien décrite dans l’excellent report d’Azéotrope

Le temps de finir un café et deux courriels, qu’on quitte le salon et on se dirige vers notre porte. Comme d’habitude, elle est distante.

DÉCOLLAGE
Voici notre petite colombe, aux côtés d’un beau albatros.

L’embarquement se fait, comme d’habitude, sans encombre.
Voici un aperçu du fuselage de cet E-170.

Et d’une de ses portes.

La cabine et les sièges (en descriptif abrégé)

Nos voisins appartiennent aux forces de l’Empire.

Après moins de 10 min. les portes sont fermées et tout est prêt pour commencer nos déplacements.
FUK reçoit la visite de compagnies de territoirs riverains ‘haut-gamme’.

Pour les standards de FUK, le roulage est plutôt fluide…

[[Terminal international]]

…jusqu’aux abords de la piste de décollage, où l’on doit céder le passage aux avions qui nous précèdent.

L’Alliance Rebelle déploie ses filiales pour desservir le vaste réseau d’iles et archipels qui s’amassent au sud-ouest du Japon.

Depuis notre repoussage, 20 minutes ont été nécessaires pour pénétrer dans la piste 34.

Pendant notre accélération on croise deux gracieux oiseaux qui attendent leur tour.


Notre envol prend direction septentrionale alors qu’on laisse derrière nous les réservoirs de fioul.

COURTE TRAVERSÉ
Voici le noyau central du terminal domestique de FUK.
(Oui, tout ces gros porteurs partiront vers Haneda).

L’arrière-pays de Fukuoka, avec le fleuve Tatara 多々良川 en protagoniste.

Ici, la baie de Hakata 博多湾 a été partiellement comblée par la Fukuoka Island City アイランドシティ

Une fois cette belle baie atteinte, on entame notre virage vers le sud, ce qui nous offre une vue lointaine (mais complète) de FUK.

Ainsi que de toute la côte de la ville de Fukuoka.


Vue d’ensemble de la baie de Hakata.

Et de FUK (à nouveau).
En bas à droite, le terminal domestique. En face (plus haut, au centre), le terminal international.

5 minutes après et franchit l’équateur de notre expédition, on se délecte avec le bucolique hameau de Kusu 玖珠.

Nécessaire est de souligner que le service dans les vols de J-Air de moins d’une heure est très limité (boissons froides, si le temps de vol le permet)
On atteint le Mer Intérieure Seto.

Une dernière vue (lointaine) du Mt. Unzen 雲仙岳, volcan qu’on a aperçu de près lors de nos récents allers-retours entre FUK et KMI.

L’ile de Shikoku entre en notre champ de vision à travers la fine péninsule de Sadamisaki 佐田岬半島.

Le Japon n’a pas officiellement d’armée mais son budget de défense s’inscrit parmi les 10 plus onéreux du monde, d’après multiples spécialistes dans la matière.

Le petit ilot de Kominase 小水無瀬島, dans la préfecture de Yamaguchi, est beau et juxtapose des ilots de la préfecture d’Ehime.

Comme celui-ci, l’ile d’Ao (ville d’Ozu) habitée par 5 personnes et plus d’une centaine de chats.

Le soleil et la mer s’entendent bien dans les clichés qui suivent.


Notre toucher est imminent.

ATTERRISSAGE ET MYJ
Ça y est.
Arrivés avec 10 minutes de retard, sains et saufs.
Les excuses présentées par nos pncettes sont nombreuses : au Japon il n’y a pas de retard mineur.
On fait nos adieux au personnel de cabine ainsi qu’à notre oiseau.
Merci !

Au de-là de la salle de livraison de bagages, on retrouve le hall des arrivées, qui partage son habitat avec les comptoirs d’enregistrement.
L’affichage des arrivées est clair et ceux et celles qui attendent s'y retrouvent facilement.
2 vols en provenance de Tokyo, un d’Osaka et le nôtre (FUK) se sont posées en l’espace 35 minutes.

Avant de rentrer à la maison, et puisqu’on a un peu de temps, on monte afin d’apprécier tout ce tintamarre aéronautique.

Notre oiseau se repose.

Ainsi qu’un de ceux arrivés de Haneda.

La tondeuse venue d’Osaka repart déjà chez elle.

Plus loin, deux invités inhabituels (en tondeuse et jet).

Quelques minutes après, on recoit la visite de cousins lointains, venus de Narita.

C’est un bon lieu et un bon moment pour se repaitre, en profitant du bento acheté au terminal domestique de FUK (landside).

Mais je ne sui pas le seul à profiter en intimité de ce coucher de soleil languissant.

Ce cliché marque la fin de notre récit.
Merci pour la lecture et pour les éventuels commentaires.
Bons vols à tous et toutes.
Merci pour ce FR ! J'avais adoré mon voyage au Japon et je suis toujours heureux de lire un FR dans ce beau pays AvGeek !
J'étais allé à FUK également et je confirme que l'accès depuis le centre-ville est très rapide, un bonheur !
Un vol bien agréable avec de très belles vues, il y a pire comme course au statut :)
A bientôt !
Merci beaucoup pour votre gentil commentaire !!
Fukuoka est une des rares villes au Japon contemporain qui dégage enjouement, jeunesse, fraîcheur.
Mais, comme vous le dites, les attentions au fanatiques de l'aviation sont à retrouver partout dans l'archipel.
Bons vols et à bientôt.
Bonjour et merci pour ce FR
Comme beaucoup d'aéroport au Japon et c'est un vrai plus les avgeeks, cela change de nos plateformes où il faut parfois ruser pour soutirer quelques clichés ou bien avoir une autorisation pour spotter le long des pistes à CDG
dû au trafic je suppose?
Et belles photos prisent pendant ce court saut de puce
A bientôt
Philippe
Merci Philippe pour la lecture et pour le commentaire.
On peut dire sans hésitation que les infrastructures aeroportuaires au Japon se soucient des amateurs du spotting aéronautique.
Tout à fait. FUK est un tout petit aéroport, qui reçoit trop de trafic pour sa taille.
Bons vols et à bientôt !