Avis du vol entre Brive-la-Gaillarde et Paris en classe Economique avec Chalair Aviation

Voici le retour de ce week-end périgourdin, après l'aller, pour lequel vous retrouvez ci(dessous l'exclusivité internationale (puisqu'effectué avec Chalair sur cette ligne historiquement opérée par Air France puis Amelia).

Vous retrouverez d'ailleurs dans le premier opus tous les éléments de contexte sur la reprise (provisoire pour l'instant) de cette ligne par CE.

L'histoire de ce FR commence de bonne heure, car le vol pour ORY décolle à 7h10. C'est tôt me direz-vous, mais cela me convient parfaitement, car cela permet d'optimiser le temps de week-end sur place et d'être pas trop tard au travail le lundi. Ces horaires ont par ailleurs été négociés, puis BVE entre dans le cadre d'une OSP, avec un aller-retour journée et au moins 8 heures sur place.

A 6h15, il n'y a pas grand chose d'autre que le brouillard à BVE.

Quelques passagers sont déjà là et passent le PIF (d'une rigueur à faire passer un contrôleur fiscal pour un enfant de chœur, oubliez foie gras et autres spécialités locales, qui finiront inexorablement en soute).

Comme pour l'aller, l'enregistrement en ligne est impossible et il faut se rendre au comptoir. En l'espèce, ce n'est pas un problème.

L'agente est sympathique et nous obtenons nos BP sans difficulté. Je lui demande quand est-ce que l'OLCI sera rétabli, elle m'indique que c'est une question de jours, le temps de caler les systèmes informatiques. Je n'y connais rien, mais cela me semble compréhensible, Chalair ayant remplacé au pied levé Amelia qui avait suspendu ses vols avec bien peu de préavis.

Sur ce type de vol, on s'embarrasse assez peu du choix du siège, nous voilà donc au rang 10.

Le FIDS de la journée n'est pas si mal, avec Ryanair qui se charge de faire tourner BVE. A priori les lignes vers OPO et SVQ fonctionnent bien.

N'ayant aucun produit suspect dans nos bagages, nous passons rapidement le PIF. En saison, FR effectue des vols pour Londres, d'où ces guérites pour une éventuelles PAF.

Nous sommes restés calés sur l'horaire d'Amelia, à savoir 7h, mais Chalair a décalé son départ de 10 minutes. En arrivant donc à 6h20 en salle d'embarquement, c'est désert…

Il faut dire que les habitués calculent toujours leur arrivée au plus juste. Le charme des petits aéroports !

Un vestige de l'époque d'Air France (ça fait tout de même plusieurs années qu'AF n'opère plus la ligne en propre).

Plusieurs distributeurs permettent de patienter et éventuellement de se sustenter.

La nouvelle destination de cette année.

Tiens, ça c'est nouveau. Connaissant le goût de feu notre ex-Président (on parle d'art…), cela vaut peut-être le détour.

Notre appareil ayant passé la nuit ici, aucune inquiétude sur la ponctualité.

Notre équipage arrive vers 6h30 et prend le temps de saluer les passagers présents.

La salle d'embarquement se remplit tranquillement, nous serons finalement une trentaine de passagers.

L'embarquement débute à 6h50. Pas de scan de BP, revenons-en aux bons vieux listings et stabilos.

L'embarquement se fait à pied dans la fraîcheur matinale.

Le logo de la compagnie, sur la dérive, est discret mais sympathique.

Nous héritons du même appareil qu'à l'aller (dont l'historique est rappelé dans le FR précédent).

La cabine a été rétrofittée et présente donc très bien.

Les sièges, corrects bien que moins épais que les vieux sièges des EJ145.

Même le plafonnier a pris un petit coup de jeune.

Chalair opère pour l'instant la route en ATR72-500, mais cela devrait passer en ATR42, plus logique au regard de la fréquentation de la ligne.

Les consignes sont neuves et d'un format agréable.

Les turbopropulseurs se mettent en route dans un sacré vacarme.

La lumière est réduite pour le décollage. La plupart des passagers sont des voyageurs pro et beaucoup sont collègues ou se connaissent.

Nous assistons au lever de soleil au-dessus des nuages.

La prestation est similaire à celle d'Amelia précédemment, avec une boisson et un snack offert. Ce n'est pas grand-chose, mais à cette heure-ci le café est vivement plébiscité !

Le vol se déroule sans encombre et Je vous retrouve directement à l'atterrissage, je ne vous cache pas que l'essentiel du vol a été consacré au repos.

Nous atterrissons à Orly vers 8h25 et le roulage sera particulièrement long pour rejoindre notre point de stationnement.

C'est l'heure d'arrivée des ATR.

Nous ne débarquons qu'à 8h45, c'est long, trop long. Avec un départ à 7h, Amelia permettait une arrivée bloc entre 8h et 8h15. A cette heure-ci, pour le boulot, 30 minutes ça compte !

Notre voisin espagnol, sur les rangs pour reprendre la ligne entre BVE et ORY.

Allez, ça m'a fait bien plaisir de reprendre un ATR, même s'ils sont moins rapides et plus bruyants que les jets.

Arrivée à ORY1, nous passons par le hall des départs avant de prendre une sortie dédiée.

La grande nouveauté à ORY, c'est l'arrivée de la ligne 14 qu'on n'attendait plus ! Franchement, celle-ci a radicalement changé l'accès à l'aéroport : c'est rapide, propre et fiable.

Quel changement par rapport à l'Orlyval (cher et nécessitant une rupture de charge) et l'Orlybus (inclus dans le pass navigo pour les parisiens mais aux fréquences et temps de trajets aléatoires). Je me demande d'ailleurs ce que vont devenir ces deux modes de transports, la ligne 14 les ayant rendus has been.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour d'autres FR.