Bonjour à tous les FRistes,
On se retrouve pour le vol retour entre Berlin et Paris, conclusion de mon petit week-end familial.
Rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2AF1835 - Economique - Berlin -> Paris - Airbus A320
Nous reprenons un train du centre ville à l'aéroport, le billet coûtant 4,40€.
L'accès marche très bien.
Nous arrivons dans le hall, gigantesque, des enregistrements :

Après avoir enregistré mon bagage en soute au guichet, je me dirige vers la priority lane, disponible avec le skypriority :

Le passage du contrôle n'est pas très fluide… il y aura plusieurs personnes avant moi, et surtout, chaque personne possède un double check, avec palpation de sécurité. Cela, à mon sens, fait perdre beaucoup de temps au contrôle, et je passerai donc une quinzaine de minutes à cette étape, malgré la file prioritaire.
Passage obligatoire par le duty-free, une technique marketing qui ne fonctionne bien sûr pas pour moi :

Nous voici air-side.

Il faut traverser quasiment tout l'aéroport pour rejoindre le lounge Tempelhof, auquel j'ai accès sur Air France.
L'aéroport a ouvert il y a moins de 4 ans. Il est très propre, et fait vraiment neuf. C'est agréable de passer par ses couloirs.
Un ascenseur donne accès au lounge Tempelhof :

Le salon est très spacieux. Je le connaissais déjà, et c'est l'un des meilleurs en Europe. C'est très agréable d'y passer du temps.
Un vaste choix de plats froids et chauds est proposé :




Il s'agit présentement d'une heure "creuse", c'est pourquoi mon choix du jour sera très simple : bretzel, houmous, mozarella et "kartoffensalad" :

Le salon est par ailleurs très spotter-friendly :
A320 Aegean au départ pour SKG :

Embraer 190 Helvetic qui repousse, et vue sur la queue de plusieurs avions Eurowings :

A320 EasyJet à destination de Birmingham, qui a 2h de retard :

Vue sur le FIDS du lounge, où on aperçoit notre vol de programmé :

Alors que j'attends patiemment dans le lounge, je reçois une notification sur mon portable.
Voici que mon vol est programmé avec au moins 50mn de retard.
Sérieusement, cela commence vraiment à bien faire.
Tous les vols Air France le soir sont en retard, et d'au moins près d'une heure.
Je ne comprends pas pourquoi les temps d'embarquement et d'opérations au sol ne sont pas plus longs, si c'est pour ensuite entraîner des retards, et donc de multiples rebookings pour les passagers en correspondance, indemnisations et autres gros soucis.
Cela commence à être franchement limite pour une compagnie du niveau d'Air France.
Depuis le salon, je vois notre oiseau du jour arriver :

Il s'agit de Golf Kilo X-Ray Yankee (F-GKXY). Spéciale dédicace à un ami, qui lira sans doute ce flightreport, qui aime tout particulièrement cet oiseau. Pour ma part, c'est ma première fois avec GKXY.
Je me dirige vers la porte d'embarquement, et emprunte la sortie du lounge.
Bon à savoir : pour les personnes se dirigeant hors-schengen, ce lounge possède sa propre police aux frontières à la sortie, ce qui évite de passer par la queue habituelle. C'est franchement super :

Entre temps, l'oiseau du jour est arrivé dans son nid :

Vue sur la queue :

Instant porte d'embarquement :

De nombreux passagers sont en panique : pour cause, 80% du vol est en correspondance. Ils se dirigent vers le personnel au sol pour avoir plus d'informations, mais le personnel au sol n'est bien sûr pas en mesure de répondre.
Il y a notamment une quinzaine de passagers pour LIS, qui prend ensuite le vol AF1124. Avec le retard, ils n'auront plus que 5mn pour passer d'un vol à l'autre.
J'y reviendrai par la suite, mais de très nombreux passagers rateront leur correspondance à la suite du retard.
L'embarquement commence bien avec 50mn de retard.
Fuselage shot :

Instant porte d'embarquement :

J'irai m'installer au siège 3A.
Le plafonnier de l'oiseau :

Le pitch très classique et très correct pour un vol d'1h45 :

A côté de nous, un B737 KLM en partance pour AMS :

L'embarquement se finit une vingtaine de minutes plus tard.
La passerelle est enlevée :

Nous avons un créneau de décollage avec 50mn de retard.
Nous repoussons à 18h55, soit bel et bien avec 50mn de retard
Vue d'ensemble sur BER (entre temps un autre vol AF est arrivé, lui aussi avec 40mn de retard, comme d'habitude le soir finalement !)

Flaps 1+S :

Roulage, et vue sur A320 Egyptair pour CAI, A320 Israir pour TLV et A320 British Airways pour LHR :

Arrivée depuis SAW d'un A320 Pegasus :

Takeoff avec la vue sur la ribambelle d'avions LH, dont je ne comprends toujours pas la présence ici à BER.
Man flex 66 SRS Autotrust blue :

Rotate, et vue sur tout BER :

Positive climb gear up.
Right free :

Décollage à la niçoise donc, avec virage à droite quasi immédiat.
Flaps up :

Notre niveau de vol sera le fl380 pour aujourd'hui.
La première partie du vol est très turbulente. Pour cause, un énorme nuage de pluie s'est érigé sur tout le centre de l'Allemagne :

A ce moment-là, le service a commencé.
Classique service pour un vol économique : sandwich au fromage et concombre pour aujourd'hui, puis verre d'eau :

Pendant le vol, les PNC feront ce qu'ils peuvent pour rassurer les très nombreux passagers en correspondance à CDG. En réalité, je n'ai rien à dire sur le service, mais le énième retard vespéral sur Air France me pousse à baisser la note du service. C'est malheureusement la norme depuis quelques temps maintenant.
Les PNC passeront leur vol à aller voir tous les passagers en correspondance, pour les tenir au courant en direct de leur correspondance et de leur rebooking éventuel.
Cf photo :

La vue, où on a l'impression de survoler une fine couche de nuages, est magnifique :

Puis, alors qu'on arrive à l'ouest de l'Allemagne, on sort de la turbulence :

En entrant dans l'espace aérien français, les PNT annoncent le début de la descente.
Passage du fl100, alors que les PNC préparent la cabine pour l'atterrissage :

Virage à droite pour alignement, avec une approche directe. Nous atterrirons sur la piste 26L, par le doublet sud :

Le METAR de CDG indique un vent de 190 degrés et de 10 nœuds. Cela fait un vent de travers relativement important.
Il existe une base nuage de 9300ft, l'approche est donc faite à vue pour ce soir.
Flaps 1 :

Flaps 2 :

Flaps 3 :

Gear down :

Une fois encore, pas de flaps full ce soir.
Niveau max des flaps : flaps 3.
300fts Hundred above :

200fts minimum, continue :

Touchdown :
Spoilers, reverse green, decel.
Autobrake off :

Les PNT auront rattrapé 10mn sur le retard initial, nous arriverons à CDG au total avec 40mn de retard, soit à 20h35.
Vue sur le concorde :

Passage par la cité PN :

Publicité pour les JO, alors que les paralympiques finissent ce soir : "Welcome to All Fans" :

Arrivée au terminal 2F.
Pour info, les 15 passagers à destination de LIS, avec le vol AF1124, louperont leur correspondance. Le vol AF1124 repoussera en effet à 20h45, c'est-à-dire pile à l'heure, sans attendre les passagers en question.
Un autre client, qui est à destination d'ICN, avec le vol KE902, devra courir dans les couloirs. J'ignore s'il a eu ou non son vol, mais il n'aura eu que 25mn pour passer du 2F au 2E hall L.
Pour le reste, je ne sais pas.
Cela fait donc beaucoup de rebookings et d'indemnisations pour AF ce soir…
Les bagages, quant à eux, arriveront à l'heure :

Mon bagage sera livré en skypriority, tout de suite.
Je rejoindrai le centre-ville de Paris en RER.
Merci de m'avoir lu.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Eelv1996
Merci pour le partage de ce FR.
BER semble immense comme aéroport! 15min d’attente au PIF dans un Fast Track, c’est quand même long.
Bonnes prestations au salon.
‘’Décollage à la niçoise’’ => haha, je n’avais pas compris en lisant, mais en y repensant après, c’est vrai!
‘’l'approche est donc faite à vue pour ce soir’’ => pour ma curiosité avgeek, comment sait-on si c’est une approche à vue?
Je serais un peu moins sévère sur les correspondances loupées. Réserver un vol avec correspondance, c’est aussi accepter (ou en tout cas, ça devrait) qu’elle puisse être loupée. L’important pour moi, c’est plutôt comment AF a géré les rebookings.
A bientôt
Bonjour et merci de votre commentaire.
En effet BER est immense - presque trop grand d’ailleurs par rapport au nombre d’avions qui y atterrissent. Mais ça n’est pas désagréable, loin de là.
Concernant l’approche à vue, à moins de demander aux PNT, vous ne pouvez en effet pas en avoir la certitude. Cependant, certains indices ne trompent pas, notamment la désactivation du pilote automatique bien en amont. Dans le cadre d’une approche à vue, tout est censé se faire en manuel. Et le fait que l’avion ne suive pas une trajectoire prédéfinie, mais bouge un peu, avec des reprises à droite, à gauche, comme cela a été le cas sur ce vol dès les 10000ft (et il n’y avait pas de turbulences), indique très probablement que l’autopilot a été désactivé très tôt, et donc que l’approche a été faite à vue.
Enfin, concernant les correspondances, je comprends votre point de vue mais je suis en désaccord. Lorsque vous réservez une route, vous vous attendez à recevoir le service voulu. Surtout que dans le cas présent, cela implique une nuit à l’hôtel et donc de nombreux déboires pour des personnes ayant potentiellement des urgences le lendemain… Et à force de prendre Air France, force est de constater que cette situation devient la norme. Le matin, la ponctualité est bonne, mais le soir, les vols ont systématiquement du retard. Il faut donc absolument revoir le temps au sol, pour éviter cela.
Parfois, le même vol peut donner lieu à des expériences différentes. J'ai fait le même fin juin, c'est le prochain à paraitre, et le ressenti n'était pas le même.
Un retard de 40 minutes quand on rentre à la maison c'est gênant mais en cas de correspondance, c'est problématique.
Ca a du être chaud...
Merci pour le partage et à bientôt.