Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle série consacrée à mes vacances estivales. Après deux séjours en Asie cette année, il est temps de passer au continent suivant : l'Afrique, pour une dizaine de jours à Madagascar le long de la fameuse Nationale 7.
Un bonus touristique sera détaillé à la fin de chaque FR de cette série.
Pour connaitre la construction du routing et les péripéties qui s'en sont suivies, je vous invite comme toujours à consulter le 1er FR de la série.
Enchainement de vols
- 1
- 2ET853 - Economique - Addis Ababa → Antananarivo - Airbus A350-900
- 3MD719 - Economique - Toliara → Antananarivo - Dash 8 Q400
- 4ET852 - Economique - Antananarivo → Addis Ababa - Boeing 777-200LR
- 5ET728 - Economique - Addis Ababa → Genève - Airbus A350
Aéroport Bole Addis-Ababa
Reprenons notre récit à la descente de l'avion, dans le long couloir coloré qui mène à la zone de transit ou vers l'extérieur.

Jusqu'ici tout va bien… mais quelques dizaines de mètres plus loin c'est l'anarchie ! Comme la plupart des gros hubs internationaux, ADD accueille tous les vols LC venant d'Europe ou d'Asie à peu près à la même heure, créant un vaste embouteillage dans ces couloirs.
Il faut aller jusqu'au fond du couloir, mais impossible d'avancer. Sur la droite, les files vers l'immigration pour ceux qui souhaitent sortir (ET propose d'ailleurs de très belles options de Stopover). Mais pour moi, c'est direction la PIF tout au fond d'ici une centaine de mètres…

Après 30 minutes qui me rappellent certains soirs de la Fête des Lumières, je ne suis encore clairement pas à l'entrée réelle de la file d'attente pour la PIF. Mais j'arrive au niveau de ce qui ressemble à une file prioritaire Cloud9 avec son tapis rouge. La file est fermée mais je distingue au loin qu'elle débouche sur un comptoir PIF ouvert. J'enlève la barrière et tente ma chance… et ça passe !
Il me faudra au final 45 minutes pour passer la PIF, grâce à mon billet J du vol précédent, sinon il m'aurait fallu au bas mot entre 1h30 et 2h00 d'attente vu le monde : gros avantage de l'upgrade !
Arrivée dans la zone principale d'ADD où tous les pax ayant franchit l'épreuve de la PIF attendent leurs correspondances.

Quelque soit la période où je transite par ADD, l'aéroport est toujours en travaux. Cette fois, la zone B semble terminée.

Je tente ma chance à l'entrée du Lounge Ethiopian avec mon billet business du vol précédent, mais l'accès me sera refusé : le salon n'est que pour les pax business en partance d'ADD.

Direction donc l'autre bout du terminal pour mon "salon de repli" : le Plaza Premium. Le salon fait désormais partie du programme Priority Pass, tandis que lors de mon dernier passage, il acceptait uniquement les détenteurs d'Amex Platinium.

Evidemment comme toujours, ce lounge est archi saturé. L'intérieur a un peu été refait : ils ont retiré les grands canapés pour rajouter des tables supplémentaires dans la zone de restauration.

Le buffet est toujours aussi complet avec un large choix de plats froids ou chauds


Chaque pax vient piquer 1 ou 2 bouteilles d'eau, et le personnel a bien du mal à suivre le rythme pour recharger le frigo. Juste à côté, les packs d'eau sont entassés derrière le buffet.


Il est encore tôt, on va manger tout à l'heure dans l'avion donc je reste soft avec juste une simple tisane au miel.

L'embarquement
L'embarquement de notre vol est annoncé à l'heure prévue sur les écrans. Direction donc les portes B, synonyme probable d'un transfert en bus vers notre avion. Il faut bien compter une dizaine de minutes de marche.

Comme à la PIF, la zone d'attente est archi saturée ici, les files d'attente se confondent et l'aéroport manque cruellement de bus pour absorber les passagers : nous devrons attendre une vingtaine de minutes entre chaque bus, rien que pour notre vol, je vous laisse faire le calcul sur le retard pris à l'embarquement…


Après 45 minutes d'attente, nous pouvons accéder à un bus

Après un tour de visite du tarmac entouré d'A350 et de 787, nous rejoignons notre avion.
Contrairement à ce qui était prévu lors de l'achat des billets, notre 787-900 s'est vu remplacé par un 350-900 quelques jours avant le départ.

Nous volerons avec Singapore cet après-midi

Coup de projecteur sur nos RR Trent XWB


Pendant ce temps, nous continuons la lente montée des marches. Cela fait maintenant 1h15 que l'embarquement a débuté et nous arrivons quasiment dans la cabine.


L'avion : A350-900 (ET-AYB)
Informations sur l'avion
- Immatriculation : ET-AYB
- Type : Airbus A350-900
- MSN : 412
- Mise en service : novembre 2020 (4.8 ans)
- Configuration : 30 J (2-2-2) / 318 Y (3-3-3)
Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 4h50
- Durée de vol effective : 4h00
- Délai à l'arrivée : - 2 min
- Distance : 3.216 km
- Altitude de croisière : 41.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 25L / 11

L'A350 de ce vol propose cette fois l'autre configuration d'Ethiopian en Business : la Safran Optima. La cabine Eco est en revanche similaire entre les 2 versions.

Mon siège est situé à l'arrière de l'avion, dans la seconde partie éco. Les couleurs des sièges ET sont toujours très "discutables" (photo prise en sortant de l'appareil)

L'espace est évidemment moins bon que lors du vol précédent en Business

Sur le siège, uniquement un coussin, pas de couverture. Elles seront distribuées à la demande par l'équipage.

L'IFE est de taille très correcte et au contenu plutôt complet, d'autant plus sur un vol de 4h.

On retrouve dans la pochette avant le magazine de bord, ainsi que la fiche de sécurité

Dehors, le chargement du fret et des bagages suit son court.

En parlant de bagages, ne serait-ce pas nos valises qui se retrouvent ainsi sous l'aile ?

Effectivement, avec leur tag prioritaire, elles seront chargées à la main par le personnel au sol


Repoussage, roulage et décollage
L'embarquement est maintenant terminé avec 45 minutes de retard sur l'horaire prévu. Nous pouvons débuter le repoussage au milieu de tous ces 350 et 787 parqués au large.

Les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans individuels

Durant le roulage, nous passons à côté de cet A350 aux couleurs de Star Alliance (spoiler alerte : ce sera l'avion qui me reconduira à ADD quelques jours plus tard).

Originalité à ADD : l'aéroport possède 2 pistes parallèles mais une seule est en service, l'autre sert de taxiway.

Durant le roulage, nous croisons un 737-MAX Ethiopian sur le départ

Après un roulage toujours un peu longuet, nous pouvons enfin nous élancer vers le Sud et Madagascar


Repas à bord
Une fois le personnel libéré, le service de l'apéritif peut débuter avec la distribution de quelques crackers italiens

S'en suit la distribution des plateaux avec le choix entre bœuf ou pâtes. Le plateau est très complet.

Les couverts sont en plastique, chose de plus en plus rare

En entrée une salade d'Ebly plutôt bonne

Le plat de bœuf ne fait pas vraiment rêver visuellement. Au niveau du gout, c'est "acceptable" on va dire.

Pour le dessert, une crème chocolat bonne, mais très sucrée.

Nous approchons des côtes Malgaches au niveau de Mahajanga

On reconnait bien la terre rouge de Mada.

Approche et atterrissage
L'équipage passe ensuite distribuer un formulaire sanitaire à compléter et à rendre lors du passage de la PAF. J'ai l'impression de revenir quelques années en arrière avec les questions de ce formulaire : nombre de doses Covid, date et fabricant des vaccins etc.
Heureusement que j'ai toujours mon pass sanitaire avec moi pour me rappeler de ces informations là…

La descente se poursuit au-dessus des paysages désertiques de l'île



L'atterrissage se fera tout en douceur, avant de remonter la piste pour rejoindre le terminal


Le débarquement se fera à pied par l'avant et l'arrière de l'avion. Nous sommes parqués à côté de cet A330-900 de Corsair en provenance de ORY (via RUN).


Dernières vues sur notre bel avion



Direction le terminal à pied pour passer l'épreuve de l'immigration

Je dis bien "épreuve" car c'est un long parcours du combattant : à notre arrivée, il faut d'abord faire la queue pour obtenir un formulaire sanitaire, heureusement nous avons déjà eu le notre dans l'avion.
Ensuite rentrer dans la file comprenant notre avion et celui de Corsair : ça n'avance pas. Une fois arrivés au niveau des guérites de la PAF, il faut rendre son questionnaire sanitaire et éventuellement répondre à quelques questions.
Etape suivante : payer son Visa d'entrée. Si comme moi vous aviez anticipé cette étape en le faisant en ligne, aucun avantage car tout le monde est dans la même file quoi qu'il arrive. On vous remet alors un papier indiquant que vous avez payé. Ensuite passage au comptoir suivant pour qu'un officier dépose l'autocollant du Visa sur votre passeport.
Enfin "presque" dernière étape, revenir en arrière en remontant la file des pax attendant aux étapes précédentes pour trouver un PAF men qui va vérifier l'autocollant sur le passeport et apposer un tampon.
Juste avant la sortie de la PAF, un dernier agent vérifie que tout soit en règle avant de vous laisser accéder à la zone de récupération de vos bagages.
Durée totale pour le passage de la PAF : 1h45 avec quasiment 10 guérites d'ouvertes !
Le coup de grâce arrive alors : nos bagages ne sont pas encore présents sur le tapis ! Je ne m'attarde même plus sur le fait qu'ils seront livrés en même temps que les autres, sans tenir compte du tag prioritaire.

Le passage de la douane est ensuite rapide. Impossible de trouver un ATM fonctionnel dans l'aéroport, direction donc le centre-ville pour retirer un peu de sous.
En tout cas, pour finir sur une note positive, je trouve le design de la zone des départs/arrivées très réussi.

Génial un grand merci pour ce FR qui présente une ligne vers Tananarive que je ne connais pas.
L'Ethiopie et Madagascar sont deux de mes pays favoris dans la région, je pense un jour faire cette ligne.
ADD semble vraiment être extrêmement saturé. Cela laisse perplexe tout de même. La correspondance loupé pour cause de longue file cela doit existé.
Je trouve incroyable de ne pas avoir de passerelles pour l'embarquement des avions LC. Tout est à pied et en pax-bus !! C'est vraiment fortement déplaisant.
Bon vol, dans un bel avion avec un bon service pour ce type de vol de 4h30.
Tananarive que je connais bien, vous avez eu la malchance d'arrivée après un autre vol LC. Donc là aussi l'aéroport sature. C'est dommage. En effet, il est très stratégique à TNR de débarquer rapidement pour faciliter les formalités.
Bons vols. J'ai hâte de lire la suite.
😀
Merci pour le commentaire !
Oui je pense qu'ils doivent souvent avoir le cas, mais comme pour moi : si jamais ça bloque à la PIF, il reste toujours l'embarquement interminable pour temporiser :)
A bientôt !
Merci Vincent pour ce FR
Quels manques d'organisations tant à ADD qu'à TNR
Il faut aimer le vert voire un certain vert
Et pour finir un beau bonus qui incite à mieux découvrir ce pays
A bientôt
Philippe
Merci Philippe pour ton commentaire, à bientôt !