Salut les FRistes !
36 heures après être arrivé à YUL depuis la France, je poursuis mes vagabondages canadiens d'avgeek, dans un pays dont la variété des compagnies et des types avions demeurent une valeur sûre pour qui veut faire fructifier son flightlog avec quelques nouveautés et curiosités.
Mon routing s'est jusqu'à présent déroulé ainsi :
Enchainement de vols
- 1XK720 - Economique - Ajaccio > Toulouse - Airbus A320neo
- 2TS 583 - Premium ("Club Transat") - Toulouse > Montréal - Airbus A321neo
- 3
- 4
- 5
- 6AC669 - Economique - Halifax > Montréal - Airbus A220-300
Après une deuxième nuit dans un hôtel bien miteux du centre de Montréal, à proximité de la gare Berry UQAM, seul moyen de ne pas faire exploser mon budget "hébergement" vu les prix pratiqués autour de l'aéroport de Trudeau, je suis de retour dans l'aérogare où j'étais déjà la veille à mon arrivée d'Halifax.

Je me dirige sans tarder vers la zone d'enregistrement de la compagnie avec laquelle je vole ce matin. Vous aurez noté sur le FIDS ci-dessus que ces zones ne sont pas indiquées, alors que les comptoirs d'enregistrement s'étalent à YUL sur plusieurs centaines de mètres, ce qui est un non sens, tandis que le FIDS indique les portes d'embarquement, info totalement inutile à ce stade…

Bon, ça doit être la 40é fois que je voyage depuis YUL. Les comptoirs des compagnies volant vers le nord canadien n'ayant jamais changé de place, je me dirige quasi-machinalement, puisque ce n'est pas indiqué sur le FIDS, vers la zone où sont hébergées, entre autres, Air Inuit, PAL Airlines et Canadian North. C'est en effet avec cette dernière compagnie que je voyage, sur le vol 5T166 de 10 heures du matin, à destination d'Iqaluit dans le Nuvanut, avec escale à Kuujjuaq (YVP) dans le Nunavik, qui sera ma destination du jour. C'est semble-t-il la première fois que Kuujjuaq est "reporté" sur ce site, tandis que Canadian North l'a été 4 fois par le passé (deux sur la VF et deux sur la version EN) mais jamais en B737-700.

Malgré la foule apparente et surtout les très nombreux cartons, valises, cantines, et autres contenants s'approchant plus du fret que des bagages, les agents en fonction aux quatre banques ouvertes "dépotent" rapidement et je récupère mon BP sans trop d'attente, sachant que je sois être le seul passager du vol à voyager sans rien enregistrer en soute. On notera le côté "old school" du BP indiquant que mon siège ("premium" ?, au rang 18…) est en zone "non fumeur".

Une fois le PIF franchi (rapidement lui aussi), je suis face à un mini-FIDS qui indique qu'un autre vol par à Kuujjuaq une heure plus tôt, opéré par Air Inuit, en faisant une escale à Québec.

Je me rends alors vers les portes 17 à 34 par le célèbre escalator qui mène vers un trottoir roulant situé sous les aires de roulage. Tout ceci existe depuis la nuit des temps et me rappelle l'époque dorée de Dorval quand il était possible de voler sur Nordair et Québacair (en Convair 580), City Express (en Dash-7 et en Saunders ST-27) ou Wardair…

La nostalgie n'a pas totalement disparu des lieux puisque le vol Air Inuit de 9 heures à destination de Québec et Kuujjuaq qui est au push-back face à la porte 19 est précisément assuré par un magnifique B737-200C (combi cargo/pax) âgé de 45 ans !!!

Dans le même temps, c'est au tracteur qu'est positionné face à la porte 17 le B737-700 (version full pax celui-ci) de Canadian North qui part une heure plus tard vers Kuujjuaq et Iqaluit. Bien que s'agissant du plus ancien -700 de la flotte de cette compagnie (qui en exploite 9, tous âgés de moins de 20 ans sauf lui), il fait figure de "jeunot" par comparaison au -200 d'Air Inuit ci-dessus, puisqu'il n'a "que" 22 ans.

A ce moment là du récit, vous êtes en droit de vous demander qu'est-ce que Lucky Luke va faire dans un B737-700 vieux de 22 ans alors qu'il aurait pu monter dans un -200 âgé du double. C'est une remarque légitime, mais la suite du récit fera toute la lumière sur cette ambigüité 😉

Dans les instants suivants, l'avion est assailli par les divers intervenants sol (fuel, catering, chargement des soutes) tandis que la passerelle télescopique a été positionnée.

Elle est accessible par un petit escalier situé juste après les contrôles de la salle d'embarquement, puisque nous nous trouvons au rez-de-chaussée, tandis que le Commandant de Bord et un agent d'escale attendent le signal pour accéder à bord, qui interviendra dans les instants suivants…

Nous sommes maintenant à 30 minutes du départ et tout se présente bien.

L'embarquement débute à 9h40.

Instant "bout de passerelle".

Fuselage shot imparfait en raison du maillage de type "grillage" de la vitre du finger.

Cet avion est équipé de winglets depuis que son précédent propriétaire, SAS, les avait ajoutées en 2008. Il s'agit de l'ancien LN-TUM, livré neuf en 2002 à Braathens et passé sous la bannière SAS lors de la fusion intervenue en 2005. Il a toujours gardé son nom de baptême d'origine (Øystein Magnusson) jusqu'à sa sortie de la flotte fin-2023. Il n'est chez Canadian North que depuis fin mars 2024, soit moins de 4 mois seulement à la date de ce vol.

Je rejoins mon siège 18F en réalisant bien qu'il s'agit d'une cabine ex-SAS avec cette sellerie tissu bleu/gris, dont il aurait été appréciable qu'elle soit agrémentée de têtières Canadian North…

Le vol est bien rempli, avec une centaine de passagers sur les 142 sièges (monoclasse) qu'il comporte, et nous allons bientôt pouvoir partir.

En revanche, côté chargement, c'est un peu plus long mais il est vrai que les cinq bagagistes ont fort à faire, vu le volume et le poids moyen de ce que les passagers emportent avec eux.

Feuilletons le magazine de bord l"UP HERE" le temps que ces messieurs aient terminé leur tâche. Il s'agit de l'édition "mars/avril" alors que nous sommes en juillet, ce qui laisserait imaginer que le numéro de "mai/juin" a été zappé et que celui de "juillet/août" devrait déjà être dans les pochettes depuis trois semaines…

Dès lors, deux hypothèses : soit la publication est irrégulière, soit elle est terminée. Si c'est le cas, ce n'est pas une grande perte sur le plan aéronautique car on ne trouve aucun article sur la compagnie, le seul signe d'aviation dans son contenu étant cette pub pour Air Tindi, dont la flotte décrite est hélas loin d'être à jour car semble-t-il désormais composée uniquement de Twin Otters (exit les Dash-7…).

Le magazine ne "parle" pas français et s'intéresse logiquement aux territoires du nord situés dans la partie anglophone du Canada, mentionnant notamment le rang de chaque île dans le classement des plus grandes au niveau mondial. L'ile Baffin dans le Nunavit est en 5é place derrière (de la 4é à la 1re place), Madagascar, Bornéo, la Nouvelle-Guinée, et bien sûr le Groenland. (NB : l'Australie n'est pas considérée comme une île dans ce classement…)

Les consignes lumineuses sont allumées et le PNC se met en place pour les démos de sécurité.

Dans les pochettes, de jolies consignes en 3 volets, fournies par la célèbre Aero Graphics Inc.



Les bagagistes ont fini le chargement à temps, et nous allons pouvoir partir à l'heure.

Push-back à 10 heures précises et roulage dans les instants suivants.




Décollage. Le temps estival prévu toute la journée sur le Québec, y compris sa partie septentrionale, est appréciable pour une escapade de ce genre car les aléas météo perturbent bien évidemment nombre de vols tout au long de l'année.




L'extinction des consignes "attachez vos ceintures" va me donner la possibilité de faire une petite balade en cabine.

Une rangée étant libre devant les ailes, j'en profite pour faire ces eux photos.


Puis c'est direction le rang 1, lui aussi inoccupé.

Notre 737-700 file vers le grand nord et très vite on remarque qu'il n'y a plus aucune habitation en bas.

Continuons vers l'arrière cette fois-ci. Une civière a été installée aux trois derniers rangs sur le côté droit de l'avion. Elle est sans doute destinée à ramener un passager vers Montréal dans la soirée puisque l'avion effectuera le chemin inverse une fois arrivé à Iqaluit.

Les PNC s'affairent dans le galley pour la préparation du service. Ho ho, toutes ces casso en alu dans les fours, ça sent le repas chaud tout ça !

Je regagne donc ma rangée de sièges sans trop tarder, et sans passer par les toilettes que je n'inspecterai donc pas de tout le vol, désolé, car le service va commencer.

Mon triplace étant vide, je me suis installé au 18D pour être plus près de l'allée pendant le repas. On remarque que les sièges sont équipés d'une prise USB mais cette cabine étant directement héritée de SAS, j'ignore si c'est une particularité de cet avion ou si tous les B737-700 de Canadian North en sont eux aussi équipés. A l'inverse, je n'ai pas noté de trace d'IFE en streaming pourtant décrit sur le site web de la compagnie ("wireless video"), malgré la "bosse" qui apparaît à l'arrière du fuselage de l'avion et qui pourrait correspondre à un équipement wifi.

Le PDJ arrive dans les minutes suivantes. J'ai choisi l'option omelette (avec bacon, et pommes de terre) de préférence aux pancakes au sirop d'érable qui étaient également proposés. Le service s'accompagne de boissons froides et je prendrai un jus d'orange.


Les 3 PNC présents à bord, des quadra/quinquas très actifs dont un au moins parle français, débarrassent ensuite les plateaux et proposent des boissons chaudes accompagnées…

… d'un cookie !

Un petit-déjeuner chaud complet et entièrement gratuit en classe Y sur un vol domestique d'à peine plus de 2h, voilà qui n'est pas courant ! Je reprends ensuite place au 18F car le spectacle est à l'extérieur avec ces contrées sauvages alternant lacs, forêts et terres désertiques.

On volera ainsi jusqu'au début de la descente avec ce magnifique paysage qui défile en dessous.

A 11h40, légère sortie des volets avant d'entamer un long virage à gauche.




On poursuit en s'approchant d'un immense golfe que l'on va traverser ensuite. On retrouve alors des traces de civilisation sur le rivage.




C'est vraiment l'immensité car cette énorme baie débouche ensuite, mais c'est trop loin pour le voir à l'œil nu malgré le ciel dégagé, vers la Baie d'Ungava, un grand arc de cercle où se rejoignent Baie d'Hudson et Mer du Labrador.

Nous voilà maintenant en finale après que les volets aient été sortis au maximum.




On a pu apercevoir ci-dessus une première partie du village de Kuujjuaq. En voici une autre alors que l'on est à quelques secondes de l'atterrissage, donnant une bonne idée de l'architecture locale : une alternance d'habitations individuelles bien alignées et de bâtiments plus importants qui hébergent les divers services publics et privés. Chaque construction est à la fois surélevée et bien espacée de l'autre afin de faciliter le déneigement en hiver.




On va atterrir, en apercevant les installations de l'aéroport qui ne détonnent pas avec tout ce que l'on a pu voir jusqu'alors en matière d'architecture…




Freinage musclé "toutes voiles dehors" avant de tout rentrer et de faire un demi-tour sur la piste dont on aperçoit l'extrémité sur la dernière photo de cette galerie.




Le roulage est très rapide et on poursuit sur la bretelle en direction du tarmac.




Ce bâtiment bleu avec son étage blanc est l'aérogare.

On passe près d'un Dash-8-300 d'Air Inuit…

… avant de faire 1/2 tour sur le parking pour s'immobiliser alors que l'on aperçoit deux autres avions d'Air Inuit : un Twin Otter et un Beech King Air 350.

Le matériel de piste met tout de suite dans l'ambiance du grand nord. Pas de petits éléments high-tech dernier cri, ici c'est du lourd !

Annonce PNC indiquant que le débarquement se fera par la porte arrière pour les pax à destination de Kuujjuaq, ceux continuant vers Iqaluit étant invités à demeurer à bord. S'en suit un "Instant Danette" immédiat depuis l'avant vers l'arrière de l'avion. Il ne doit pas y avoir de pizzerias (pizzerie pour être précis) à Kuujjuaq, car plusieurs passagers ont décidé d'apporter leur pizza depuis Montréal. Je reviendrai dans le FR suivant sur le type de clientèle que j'ai pu croiser sur ces vols de/vers le nord canadien.

C'est en effet par un superbe "aviramp" positionné en porte 2L que tout le monde va débarquer.

Gros plan sur le logo de CANADIAN NORTH en débarquant. Il s'agit de la nouvelle livrée de la compagnie, héritée de sa fusion avec First Air en 2011, le nom réel de la compagnie étant BRADLEY AIR SERVICES ("operating as Canadian North")… Je préférais nettement leur ancienne livrée jaune et bleue avec un ours polaire comme logo.

Mais, bon, je ne vais pas me plaindre. Ce n'est pas tous les jours que je peux venir dans le Nunavik, par beau temps qui plus est, ce qui réduit sensiblement les soucis liés aux aléas d'exploitation…

La distance entre l'avion et l'aérogare n'est que de quelques mètres, au point que je n'arriverai pas à faire une photo "full profile" sans mordre sur le winglet du 737, alors que je suis pourtant adossé à la paroi extérieure de l'aérogare.

On revoit le Dash-8 aperçu précédemment et on remarque que la porte avant du B737 demeure fermée, une particularité sans doute héritée des opérations cargo et combi.

Le FIDS n'est pas celui de l'aéroport mais de la compagnie Air Inuit, largement dominante à Kuujjuak, avec à la fois une ligne "trunk" de/vers Montréal via Québec en Boeing 737 et plusieurs liaisons locales avec les Dash-8, Twin Otter et Beech 350 aperçus précédemment. L'unique ligne quotidienne de Canadian North depuis Montréal vers Iqaluit et vice-versa n'y figure donc pas. On notera le bizarre "-2°C" en bas à gauche de l'écran, alors qu'il fait à cet instant +22 degrés Celsius.

Une carte très précise de la région du Nunavik est affichée à proximité, permettant d'identifier les aéroports et aérodromes en question.

L'aérogare, avec un sol très "couleur locale", est très petite et n'est dotée que d'un seul tapis pour la livraison des bagages.

Je me dirige rapidement vers la sortie, qui est aussi l'entrée de l'aérogare.

La façade est conçue pour faire face aux tempêtes, plus que pour charmer le visiteur par son esthétique.

Il en est de même de la tour de contrôle.

Les deux petits porteurs d'Air Inuit aperçus en arrivant ne semblent pas voler aujourd'hui.

Tous les drapeaux correspondant à la souveraineté du territoire sont déployés.

Notre 737-700 ne s'attardera pas ici. Le voici photographié depuis l'intérieur de l'aérogare où je suis revenu en entendant ses moteurs démarrer. Il s'en va à Iqaluit et repassera ici dans quelques heures pour repartir vers Montréal. Ceux qui me connaissent bien savent que j'évite si possible de prendre deux fois le même avion de la même compagnie, et les divers indices apparus en début et en fin de FR leur auront sans doute permis de deviner à bord de quel appareil je quitterai Kuujjuaq…

C'est sur cette image que je prends congé en espérant que ce récit aura bien reflété le dépaysement que j'ai eu la chance de vivre en effectuant ce vol. A très vite pour la suite.
Hello Luc ! content d'être le premier à commenter ce FR dont tu as le secret. Voila encore une compagnie et une destination peu connues sauf à habiter dans la région et dépendre de ce lien vital avec le reste du monde. J'adore cette livrée. Service complet à bord avec un beau plateau.
Air Inuit semble être ta prochaine compagnie sur ce routing 🤔 hâte de te lire
Merci Christophe pour l'intérêt que tu portes à mes récits (c'est réciproque).
Le suspense n'en était pas vraiment un pour le FR à suivre... que je vais m'empresser de poster.
A bientôt.
Merci pour ce magnifique FR.
Je m'en doutais bien qu'un passage dans le Grand Nord allait être fait lors de cette virée avgeek au Canada.
Je prends acte de cette deuxième vie des 737 de SAS qui ont quittés définitivement la flotte de la compagnie scandinave. Dommage que l'avion ne soit pas plus customisé à l'intérieur, bien qu'il aborde les couleurs de Canadian North à l'extérieur.
On soulignera le bon service à bord avec ce repas chaud qui rappelle qu'en Europe, cela n'existe plus depuis belle lurette.
Hâte de lire la suite.
Merci pour le commentaire. A tout prendre, j'aurais préféré un autre -700 de la flotte Canadian North pour découvrir leurs "vraies" cabines (si pour autant elles sont identiques), leur IFE et peut-être aussi des anciennes couleurs avec l'ours polaire sur la dérive, mais, bon, il ne faut quand même pas être trop exigeant et le fait que tout se soit bien passé ce jour-là (avec le retour à suivre) a suffi à mon bonheur.
Bons vols !
On te soupçonnerai presque d’avoir fait toute cette virée au Canada pour voler certainement une dernière fois sur un 737-200…pour d’orgue à venir de ton voyage.
Très sincèrement je ne misais pas trop sur lui car le vol vers Kuujjuaq du mercredi apparaît en B737-300 Combi sur leur site et j'ai donc bénéficié d'une IRG ce jour là. Un "plus" appréciable même si je me serais contenté de l'autre.
Merci Luc pour le partage !
Magnifique prise encore une fois avec un ex SK dont la cabine n'a pas bougé d'un pouce. Au moins les prises USB sont restées actives.
Super service chaud sur ce vol. Avec en plus un cookie à la fin, vraiment bluffant.
Bon on sent bien le 737-200C au retour et on l'attend :)
A bientôt !
Merci Stephan. Oui, le 732 est dans les starting blocks, même si pour des "anciens" comme toi et moi c'était le truc le plus banal qui soit à une certaine époque... (AF, LH, SN, BA, KL, LG, MA, TP, etc.) A bientôt.
Merci pour ce FR original et toujours aussi dépaysant, tant en ce qui concerna la compagnie que la destination.
On imagine l'importance que revêtent ces lignes aériennes pour desservir ces villages, mais je me demande comment cela se passe en hiver, avec les rigueurs extrêmes du grand nord canadien. Faut-il une qualification spéciale pour les pilotes ?
La livrée de l'appareil est chouette, avec cet empennage flanqué de l'inukshuk inuit.
Le coup du stock de pizzas embarquées à bord, je crois que c'est la première fois que je vois ça 😂.
A bientôt.
Merci pour le comm. C'est vrai que j'ai une préférence pour la livrée Canadian North avec l'ours polaire sur la dérive (sans doute aussi parce qu'elle va disparaître) mais celle qui est désormais en vigueur est loin d'être moche. Concernant les opérations par grand froid, je ne sais pas si cela relève d'une qualif spéciale (sans doute pour les pistes non asphaltées et/ou recouvertes de neige) mais il doit sûrement y avoir des pages et des pages de consignes et de procédures adhoc dans le Manex des compagnies qui opèrent 6 mois par an dans ces conditions extrêmes. Bons vols !
Hello Luc
Un parfun de grand nord Canadien c'est diffusé dans ma chambre d'hôtel du grand nord Thaïlandais, où je me trouve actuellement. 😉
Un super vol à bord de ce vénérable B737-700 ex SAS, dommage que la cabine n'est pas été retrofittée aux couleurs de Canadian North.
Instant nostalgie avec les 2 compagnies que tu cite, Nordair et Quebecair, qui m'a immediatement fait penser au titre de la chanson de Robert Charlebois, "lindbergh", chanté en duo avec Louise Turkheim
Un repas chaud à bord, avec boissons chaudes et cookies, le top.
Les paysages survolés restent énigmatique même sans neige.
La météo était excellente lors de ton passage, +22°, autant dire 32° à Chiang Rai.
On attends ce vol retour avec Air Inuit en B737-200, avec impatience.
Merci beaucoup pour ce nouveau titre très dépaysant, à très vite !
Il faut lire : Louise Forestier...
Décidément tous mes FRs te renvoient à une référence au passé ! C'est vrai que cette chanson de Robert Charlebois est culte car à ma connaissance il n'en existe pas d'autres qui citent plusieurs compagnies aériennes. Parfois une, quand c'est sponsorisé, comme la VF de Vaiana à propos d'Air Tahiti Nui..;
Concernant l'écart des températures entre Chiang Rai et Kuujjuaq, pas sûr qu'il ne soit que de 10°C en moyenne annuelle 😜.
D'accord avec toi pour la cabine de ce -700, comme évoqué plus haut avec Gaetan.
Merci d'avoir commenté et à bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
Kuujjuaq, village dont j'ai appris l'existence il y a une quinzaine d'années grâce aux célèbres marionnettes québécoises des Têtes à Claques !
Canadian North, je connais déjà sur un 737-300 entre Edmonton et Yellowknife, le retour ayant eu lieu avec un ATR42 de First Air, avant la fusion entre les 2 compagnies. Il est vrai que je préfère les anciennes couleurs.
Un 737-700, ils se modernisent dans le grand Nord, enfin leurs -200 avaient plus de charme quand ils volaient encore.
Prestation tout à fait honnête, et bien loin du service habituel sur un vol nord-américain de 2h.
Je pense que le FR suivant va me faire perdre mon monopole FRistique sur Air Inuit !
À bientôt !
Merci à toi Carl.
Eh oui, ton monopole sur Air Inuit n'en a plus que pour quelques minutes car je posterai le FR du retour dans ce fameux 732 dès que j'ai fini de répondre aux commentaires ! A vrai dire, j'aurais dû poster du Air Inuit depuis 2017 quand j'avais fait un YUL-YQB en Dash-8-300 mais, comme toi, je ne publie pas toujours tout... A l'image d'un club de foot que Kilmarnock et moi-même détestons plus que tout, tu resteras cependant "à jamais le premier" à avoir posté du 3H.
Tu me rappelles à juste titre que cette vidéo hilarante des têtes à claques va voir leur fameux vol DC132 dérouter vers Kuujjuaq, ce que j'avais oublié !
A bientôt.
Merci Luc pour ce FR qui, comme à ton habitude, sort des sentiers battus.
J'avais une chance sur trois, mais je n'avais pas pris de risque à miser sur une compagnie
Alors je découvre Air Creebec, aurons nous la chance d'en voir plus sur cette compagnie lors sur un prochain FR ?
Bon rien qu'avec cela on imagine que ce sera pour la suite...
Alors là je suis bluffée et qui plus est avec le choix entre 2 propositions !!
Soit elles sont exceptionnelles , soit effectivement il y a un créneau pour ouvrir une pizzeria à Kuujjuaq
Les paysages donnent envie de rester pour faire un mini road trip , et cela doit être extraordinaire avec la neige.
A bientôt
Merci Valérie.
Oui, un road trip en hiver (ou encore mieux, un Twin Otter trip ou un Beech King Air trip) dans ces contrées très reculées de la planète doit être fascinant par temps ensoleillé, mais à part la faible probabilité de tomber sur un jour de beau temps, c'est la logistique qui n'est pas simple à mettre en place : pas d'agences de voyages réceptives, quasiment pas d'hébergement, pas de loueurs de voitures, bref, le touriste individuel ne fait pas spécialement partie du décor.
Hélas, il n'y a pas Air Creebec dans les récits à suivre. Sachant que je n'ai jamais pris cette compagnie, voilà une bonne raison de retourner au Canada un jour 😉
A bientôt.
Hello Luc et merci pour cet excellent récit et cette belle exclue avec ce Boeing 737-700 de Canadian North
Rien que la destination de ce FR est av-geek avec le célèbre épisode du "DC132" des "têtes à claques" sur le sujet à ce qu'il parait même les esquimaux trouvent ça loin ^^
J'estime avoir une culture aéro au dessus de la moyenne mais là le Saunders ST-27 j'ai du googlé pour voir de quoi il s'agissait 😱 😂
Même si je te verrais bien repartir avec ce 737 jurassic voila un truc qui me chaufferais bien mais j'avais lu des discussions qu'ils ne les utilisaient que sur des vols charters ... donc difficilement prévisible "à l'avance"
Tant qu'ils ne ramenaient pas une canisse de jus de raisin 😆
J'ignorais que First Air avait fusionné avec Canadian North mais je rejoins ton analyse mais je préférais aussi l'ours polaire sur la dérive que l'on voyais régulièrement dans les épisodes de "pilotes des glaces" et de la célèbre Buffalo Airways.
Bon vols !
Merci à toi !
Grâce à ton comm et à celui de Carl plus haut, j'ai revu la vidéo du DC132 et j'ai bien évidemment pleuré de rire car je ne me souvenais plus de certaines expressions, celle sur les esquimaux étant en soi un élément de réponse à Valérie qui veut aller faire un road trip à Kuujjuaq 😆
J'ai donc du me contenter de ce B732, sans canisses de jus de raisin à bord, pour en repartir, sachant que les ST-27 ont disparu du décor depuis belle lurette. Tu me diras, vu leur look, c'était déjà un exploit qu'ils puissent voler...
Concernant les séries des vols 3H en 737, je crois que c'est un peu la loterie entre -200 et -300 selon les jours, entre charters et réguliers, ligne de Kuujjuaq ou de La Grande Rivière, etc. Les -800 Combi vont aussi bientôt entrer dans le circuit ce qui ne fera que plus compliquer la chose.
A bientôt.
On entre dans le très très intéressant là. Pour la suite, je pensais au 737-200 qui atterrissait sur une piste en gravier mais on dirait qu'il l'ont retiré.
Dans le genre, on peut aussi penser que tu as poussé jusqu'à Iqualit avec Canadian North pour rentrer en Europe avec Air Greenland via Nuuk ^^
Merci pour ce FR
Merci Moritz. Non, pas de vol "transatlantique" en turboprop pour le retour en Europe, j'avoue que ce serait stylé mais ce trip de 4 jours était déjà assez aléatoire comme ça, et si j'avais ajouté un tel paramètre la corde aurait pu casser. Ce fût donc retour vers le sud mais bel et bien en 737-200 avec ses équipements pour pistes non asphaltées. Bons vols !
Bonjour maître et merci pour ce super opus ! Tant de compagnies confidentielles aperçues dans ce FR, que ça soit à YUL ou à YVP... On est loin des Airbus/Boeing d'AC ou de TS :)
L'écriture inuit est quand même fascinante !
Ce repas chaud est effectivement hyper appréciable, mais quand on voit le prix de ce genre de vol, c'est en réalité la moindre des choses à mon sens.
A bientôt pour le prochain FR qui sera encore plus mémorable !
Merci Guillaume. Tu as raison de souligné que les prix de ces vols sont très élevés. J'ai récemment vu qu'Air Inuit et Canadian North faisaient une promo à 500$ canadiens en quantité limitée et soumise à conditions, c'est dire... ! A bientôt.
Merci Luc pour ce FR
Les sièges mériteraient un petit lifting
Un vrai plus
Au plaisir de lire la suite
Philippe
merci Philippe, à très vite pour la suite.
Merci pour ce récit Luc à destination d'une ville qui vaut sûrement pas mal de points au Scrabble surtout si tu tombes sur la case "mot triple" lol
Tu as donc au moins 40 fois plus que moi mis les pieds au Canada haha
Décidément, encore une cabine héritée d'une cie du vieux continent.
Prestation nickel à bord avec ce catering très complet. Le divertissement reste un mystère cependant.
Le "bonhomme" sur la dérive rappelle celui sur le logo des JO 2010 de Vancouver.
A bientôt pour la suite. On imagine que tu vas forcément caler un 732 dans ce routing ^^
Merci Benjamin, tu m'as fait ma journée avec le Scrabble.
Tu sais donc le chemin qu'il te faut prendre pour voler en B737-200 !
A bientôt.
Très sympathique vol qui sent un peu les vacances (avec le petit rayon de soleil que je me tape pendant cette lecture, premier depuis octobre 2023 à Bruxelles^^). Une destination à faire, un jour.
Disons que pour les vacances, les québécois préfèrent généralement Fort Lauderdale à Kuujjuak comme l’auront noté les commentateurs ci-dessus, mais, bon, parfois le vol DC132 fait le détour… Merci d’avoir commenté et bons vols !