On se retrouve pour la suite de notre folle escapade envers la préfecture de Miyazaki, qui nous était méconnue jusqu’au moment où ce vol eu lieu.
Escapade folle car, une fois touché le sol miyazakien, on s’embarqua dans une errance fiévreuse entre KMI-FUK (aller-retour) avec l’intention d’arrondir le nombre de vols effectués chez Japan Airlines -i.e. Alliance Rebelle- et pouvoir, ainsi, modifier la couleur de notre carte d’identité.
Ce récit se limitera au premier des trois segments de la journée.
Le tout commence très tôt. FUK se réveille à peine, lorsqu’on retrouve les gentilles dames de l’Alliance Rebelle. Elles sont fraiches et fringantes, nous impriment nos cartes de voyage et nous souhaitent, avec un clin d’œil, une agréable journée aéronautique (de toute évidence, je ne suis pas le premier à s’embarquer dans ce genre de folie).
EN ROUTE: PIT STOP
Plus tard, personne. Le salon Sakura de FUK est tout à nous.

Il s’agit d’un espace qui permet vraiment la détente, en offrant une multitude d’ambiances.


Surtout quand il est aussi peu fréquenté que ce matin.

Le salon occupe une fine et longue ‘strie’ qui, d’une part, s’ouvre vers le tarmac…

… et d’autre, est agencée avec de petits espaces serviables : consignes bagages…


… cabines téléphoniques…

Ou bar à boissons (non répertorié).
Ici, le solide se limite à des gâteaux au riz en vrac. En liquide, machine à sodas, bières à pression, du lait ou des sakés locaux.
Nous sommes parmi les quatre premiers vols à décoller chez l’Alliance Rebelle.

Nous nous posons 5 minutes, histoire de boire un café et d’admirer le faible mouvement aviaire du début de matinée.



EN ROUTE: VERS NOTRE VAISSEAU
Après des agapes courtes mais plutôt reposantes, nous filons vers notre porte.
Entretemps, nous traversons le hall qui reçoit les passagers non-encartés s’exécutant au contrôle de sécurité.
Le repérage des lieux est facile.

On traverse de longs corridors, équipés de fauteuils.

Jusqu’ à arriver à notre porte, après 5 minutes de marche.
L’embarquement est en cours: c’est à dire, on est à moins de 15 min. du départ de note vol.

Voici le nez du premier navire de notre journée.

LA CABINE DE NOTRE VAISSEAU
Et son aménagement intérieur.

Les sièges sont HYPER confortables (ergonomiques et bien bourrés).

Nos voisins appartiennent à l’Alliance Rebelle, pas de confrontation donc.

VOYAGE
On repousse déjà !

Sur la surveillance attentive de nos techniciens au sol.

FUK, qui ne dispose que d’une piste, est réputée pour ses longues attentes lors des décollages.
Mais, à cette heure-là, tout va comme sur des roulettes.



La ville s’étale jusqu’à l’infini.


Sauf quand les montagnes mettent un coup d’arrêt à l’étalement urbain.

Brusquement, les montagnes gagnent en présence.

Et on passe au bassin voisin, celui de Kurume 久留米, considéré le berceau des rizières sur l’archipel japonais.

Le fleuve Chikugo 筑後川 retrouve la baie d’Ariake 有明海.

Au fonds, le magnifique parc national d’Unzen 雲仙, avec ses sources d’eau thermale et son emblématique volcan.


On laisse derrière nous les belles contrées de Nagasaki et on pénètre dans les plaines de Kumamoto.



Concentrées sur la tranche maritime. Entre autres, la préfecture est réputée pour ses montagnes et ses luxuriants bois.



Au loin, on aperçoit Kagoshima, la préfecture voisine, dotée aussi de magnifiques volcans dont le Kirishima霧島.

Le barrage de Kamishiiba 上椎葉 et son lac, le Hyugashii 日向椎葉湖.

Et une fois franchies les dernières barrières montagneuses, on est accueilli par les champs et les rizières de la charmante préfecture de Miyazaki.

Ciselés par des ruisseaux et autres éléments fluviaux.

Les aménagements paysagers de jadis…

… se combinent avec d’autres plus contemporains. Mais tous deux servent à soutenir l’économie locale.
De façon plus ou moins soutenable.
(Miyazaki : destination sportive)

Les terrains urbains au nord de la ville de Miyazaki sont séparés de l’Océan Pacifique par une magnifique tranche de terrain boisé (surtout du pin noir du Japon -parc Awakigahara-).

Elle accueille certaines infrastructures touristiques, pas très soucieuses de se mêler harmonieusement avec l’habitat environnant.


On regagne l’Océan afin d’accoster la piste depuis l’est.

Le toucher s’approche.

On y est

RÉVÉRENCES
On fait nos adieux (temporaires) a notre équipage, qui a été proactif en dépit de la brièveté du vol.
Aucun service en l’air n’est proposé, même si des verres d’eau furent apportés gracieusement, après requête.
KMI nous accueille avec des fleurs de bougainvillier, honorant son sobriquet.

Voici la dernière image de notre oiseau, qui s’avère également la dernière de notre récit.

Plus bas, un petit décryptage de la ville de Fukuoka est à retrouver dans le bonus.
Merci de votre lecture et de vos commentaires.
Bons vols à tous et toutes.
Merci pour ce FR.
L'herbe est souvent plus verte ailleurs. ;)
Un vol sans histoire et que l'on pourrait presque qualifier de scénique.
J'avais bien aimé Fukuoka.
Et il y fait bon manger. ^^
A bientôt.
Merci beaucoup pour la lecture et le commentaire.
Oui, obnubilés par l'exotisme, parfois on oublie nos voisins. Ce périple aida à remédier nos manquements :-)
Fukuoka est une chouette ville, et oui, on mange / boit très bien (comme presque partout au Japon).
Merci encore et bons vols.