Nous voici repartis pour un gros week-end à New York sur les ponts de Mai. Passage par Toronto à l'aller, pour revoir les chutes du Niagara (découvertes 11 ans plus tôt, à la même date !) et crochet par Houston au retour juste pour éviter le retour côte-Est de nuit.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3Toronto Pearson - Chicago O'Hare avec American en Business sur CRJ-700 (non reporté)
- 4Chicago O'Hare - Newark Liberty Intl. avec American en Domestic First sur B737 (non reporté)
- 5
- 6Dallas Fort Worth - Houston George Bush avec American en Domestic First sur B737 (non reporté)
- 7Houston George Bush - Londres Heathrow avec British Airways en Business sur B789
- 8Londres Heathrow - Paris Charles de Gaulle avec British Airways en Business sur A320neo (non reporté)
Nous rejoignons l'aéroport de Houston depuis Dallas et connectons vers les portes D via un Skytrain qui offre un panorama sur toutes les petites crottes locales :)


Le terminal D d'où nous partons ce soir est complètement en travaux.

British Airways avaient ses propres salons (Business et First) dans ce terminal mais ils ont disparu avec les travaux, et c'est au HAS Executive Lounge que les passagers de notre vol sont envoyés.

La configuration de ce salon est vraiment surprenante. Il est évident qu'il s'agit d'anciens bureaux qui ont été convertis. Mais aucune cloison n'a été retirée et chaque espace (repos, travail, télévision…) va se retrouver dans une pièce.

Au détour de ces pièces, on retrouve d'ailleurs parfois le mobilier des salons BA de la plateforme.



La zone centrale est tout de même plus large et c'est là que vont se retrouver le bar et le buffet.



Celui-ci est vraiment complet avec plusieurs plats chauds et froids, semble-t-il donc prévu pour dîner au sol compte tenu du départ tardif de ce vol.


Et bien sûr tout un ensemble de cochonneries ;)

Je fais un peu plus que grignoter et prend de l'avance sur le dîner, afin de maximiser mon sommeil à bord.

Puis vient l'heure d'embarquer, toujours dans les travaux avec des écrans et des câblages temporaires à notre porte, la D7.

Et c'est justement à cette porte D7 que j'avais embarqué en 2017 après un routing sous haute surveillance de la TSA, et c'est derrière cette porte grise au bout du couloir que se trouve la salle d'interrogatoire que je mentionnais à l'époque, sans pouvoir bien sûr la photographier…

Accueil, et à gauche pour moi.


Il s'agit encore de la Club World, mais pour un vol où je ne vais faire que marmotter, ça ne change pas grand chose, à la différence d'un vol de jour. Nous avons sélectionné un petit duo tout à l'avant de la cabine.

Juste devant se trouve la cabine First, qui a bien été commercialisée cette fois-ci…

La literie, le casque et une bouteille d'eau se trouvent sur le siège.

L'espace offert par ce siège n'est absolument pas contraint. Le pendant serait la gêne occasionnée par les passages, mais il n'y en aura pas, puisqu'il n'y a pas de va-et-vient entre la First et la Business.


Derrière, les verres d'accueil sont en train d'être remplis…

…et hop, Champagne !

Je l'ai déjà répété à loisir, mais autant la configuration tête-bêche est une catastrophe quand vous devez voyager avec un inconnu, autant c'est ce qui se fait de mieux en couple.

Le voyageur côté hublot ne dispose pas de tout le volume disponible côté couloir, mais reste par contre bien privatif.

Le menu de ce soir. Je n'ai pas faim, ayant dîné au salon, et l'aurais bien sauté mais je vais goûtér la salade langouste / avocat par curiosité.


Et les vins qui accompagnent :



La trousse de confort est inchangée depuis longtemps, mais contient le nécessaire et le masque est particulièrement bien.

C'est parti.

Dès la fin de la montée, je ressors la literie et prépare mon siège en mode nuit, pendant que le service se prépare au galley.


Tout d'abord un oshibori.

Puis une offre d'apéritif suivi juste ensuite par le repas, en mode accéléré pour la nuit. Je n'ai même pas eu le temps de toucher à mon Champagne !
Catering américain moins soigné avec plus de plastique et un pain très terne…

Mon voisin teste pour vous la soupe.

C'était bon, mais dommage pour ces sauces en pot plastique…

Puis je repousse ma tablette et part pour la nuit sans attendre plus du service.


Et en mode marmotte, je dors profondément du Mississipi aux Cornouailles…


La descente ayant commencé sur Londres, je demande si je peux encore avoir un café et mon hôtesse me répond, à ma surprise, qu'elle peut encore servir le petit-déjeuner, mais qu'il ne lui reste que la ciabatta.

Donc, ciabatta se sera.

La viennoiserie est bonne (sur l'échelle de valeur du catering aérien), la ciabatta bof bof…


Puis ramassage et préparation de la cabine.

Un dernier passage aux toilettes, qui semblent avoir été bien maintenus tout au long du vol.

Puis finale sur Londres. Malheureusement, la configuration d'écran rabattable ne permet pas de le conserver pendant l'atterrissage.


Puis roulage jusqu'au parking, pour malheureusement un débarquement par bus…



Par contre, personne pour l'immigration, et choisissons de sortir pour re-rentrer via l'accès First, plutôt que de correspondre, pour notre vol pour Paris.

A bientôt !
Il y a encore le panneau British Airways à l’entrée du HAS Executive Lounge.
C’est vrai que l’agencement du lounge est particulier. Ils vont le refaire aussi?
La cabine aussi est assez particulière mais si on arrive à avoir les sièges au niveau de la paroi, je la trouve plutôt confortable. Même seul, quand on est au hublot, elle est plutôt pas mal. Son plus gros défaut, pour moi, est le manque de rangement.
La carte des vins montre un peu les liens entre le Royaume-uni et le Portugal sont toujours forts.
Merci pour ce Fr
Hello !
J'avoue que je ne connais pas l'avenir de ce salon, mais pour moi il est temporaire. Je ne serai pas surpris qu'il reste pendant qu'un autre salon est construit et finalisé, avec de basculer à terme.
Il faut également avoir les sièges en début ou fond de cabine pour s'assurer du "full access". Quant au manque de rangement, il est malheureusement vrai pour tous les sièges de la cabine (à moins d'être sur A380 et de profiter des coffres au fuselage).
A+
J’aime bien l’idée de rebrousser chemin pour passer par Houston afin de bénéficier d’un temps de vol plus long et ainsi pouvoir vraiment dormir. Bien que n’étant pas un expert du domaine je suis d’accord avec le fait que ces cabines Club World étaient/sont très biscornues et il n’est pas étonnant que BA ait du corriger le tir au fil du temps.
En tous cas c’est un vol plutôt qualitatif même si tu as fait le choix du sommeil et pas celui du catering ou du divertissement.
Le salon que l’on suppose éphémère est assez surprenant même si fort heureusement la nourriture semble acceptable.
Merci pour le partage.
Il aurait été bizarre de faire ce choix de parcours rallongeant le vol de nuit, et de ne pas faire ensuite le choix du sommeil :)
En fait je dors vraiment bien dans ce vieux siège, et si les nouveaux sièges "Club Suite" sont plus d'actualité, l'ajout d'une porte ne change rien à mon sommeil, alors que l'apparition d'une boite à pied me gêne quand je bouge...Comparaison à venir :)
A bientôt !