Bonjour à tous,
Retour de Whistler vers l'aéroport de Vancouver, toujours en Otter de Harbour Air.
Enchainement de vols
- 1Cologne/Vienne, B737-800 Smartwings pour Eurowings, éco
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- 6Whistler/Vancouver, DHC3 Harbour Air, éco
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Cette fois-ci je ne prends pas la navette Harbour Air mais le bus, pour terminer une dizaine de minutes à pied.

Le terminal, avec 3 hydravions présents.

Je retrouve le C-FITF, appareil de 1956 que j'avais eu l'occasion de prendre en 2019 sur Victoria/YVR. Lors de sa longue carrière, il a déjà terminé au fond d'un lac en 2003 suite à une avarie de l'un de ses flotteurs avant d'être repêché, transporté vers Vancouver et réparé un an plus tard. Par chance, les occupants de l'appareil s'en étaient sortis. L'histoire se trouve ICI.

Quant à moi, je suis un peu trop en avance. Je laisse ma valise cabine au comptoir et vais ma promener sur la plage voisine avant de revenir.



Je récupère ma carte d'embarquement, que je rendrai quelques minutes plus tard.

Désolé pour le contre-jour et la qualité de la photo, le Otter du jour sera le C-GOPP, datant de 1960. Celui-ci n'a pas sillonné que le Canada, il a commencé sa carrière pour l'armée américaine et a également fait un petit passage en Australie, son histoire ICI. Nous aurons le même pilote que sur le vol aller effectué la veille.



Nous naviguons quelques minutes sur le lac à proximité des bateaux, baigneurs et autres canoës.



Alignement.

Et décollage.



Quelques jolies habitations.



La cabine n'est pas pleine mais néanmoins un peu mieux remplie que lors du vol précédent, nous serons 7 passagers.



Le vol ne sera pas aussi impressionnant que le précédent, cette fois-ci nous ne tutoyons pas les sommets enneigés mais restons plus loin des montagnes avant de survoler des étendues d'eau à basse altitude.


Le site industriel Woodfibre LNG.

Le navire que vous voyez là n'est pas un navire de croisière venu visiter cet endroit bucolique, mais un hôtel flottant pour les travailleurs du site. D'ailleurs, après recherches, il s'agit de l'ex Isabella (Viking Line), puis Isabelle (Tallink), principalement affecté à la ligne Riga/Stockholm, suspendue avec le Covid puis définitivement arrêtée.

J'avais eu l'occasion de voir ce navire désarmé à Riga en 2022.


Assez parlé de navires, revenons à notre vol.



La safety card de ce coucou.



Petit zoom sur les instruments, nous volons à 324 pieds, soit une petite centaine de mètres !



Poursuivons notre vol en rase-mottes !



On pourrait presque prendre l'apéro avec les gens sur leur terrasse !



De l'autre côté la ville de Vancouver, en étant moins haut que le sommet de certains buildings !



Approche finale.



Et plouf, posés !



Demi-tour.

Un concurrent.


Il décolle.

Et on débarque de notre Otter.


Je quitte donc le terminal Harbour Air pour regagner le terminal principal, d'où partira mon prochain vol vers Victoria.


A bientôt pour la suite.
Un vol tout aussi « scénique » que celui de l’aller dans un avion chargé d’histoire tout comme ceux que tu as déjà eu l’occasion de prendre chez Harbour Air.
L’anecdote sur le ferry croisé tout à fait par hasard est amusante. Comme quoi plus les navires sont vieux plus ils ont des parcours parfois improbables. Tout comme les avions…
Merci pour le partage !
Merci Luc !
Un vol un peu moins scénique qu'à l'aller quand même, enfin ça permet de varier les paysages survolés, et ça reste plus fun qu'un Paris/Amsterdam qui survole une mer de nuages !
J'aime bien ce site qui parle de l'histoire des Otter, enfin je suis bien content de l'avoir découvert après mon vol dans celui qui a fini au fond d'un lac, sinon je n'aurais pas forcément été très rassuré !
Quant au ferry/hôtel, c'était assez improbable de croiser cette "Isabelle" si loin de sa région d'origine.
A bientôt.
Merci beaucoup pour ce retour de Whisler, tout aussi charmant que l'aller. Même si l'altitude était plus basse et le tutoiement des sommets pas de la partie.
A bientôt !
Merci Stephan.
Un vol moins impressionnant mais qui permet de survoler autre chose, cette fois-ci on était presque sur un aéroglisseur en volant au ras de l'eau !
A bientôt.
Merci Carl pour ce nouvel FR
Pour ce vol retour qui sera effectué de l'autre côté, même si le spectacle est moins féérique cela permet de varier les plaisirs scéniques
Je suis étonné de cette faible altitude, pas terrible pour le rendement du moteur et la consommation
A bientôt pour la suite
Philippe
Merci Philippe.
Oui cela permet de diversifier les vues aériennes.
C'est vrai que 100m d'altitude est très bas et pas vraiment optimisé pour la consommation.
À bientôt.
Merci Carl pour cette suite, superbe météo qui rend ces vols vraiment agréables, tu me donnes des idées!
A+
Merci Flavien !
Oui la météo change la donne, ça valait le coup de traverser le Canada pour fuir le crachin de la côte Est.
A+