Avis du vol entre Halifax et Vancouver en classe Affaires avec Air Canada

Bonjour,

Continuons ce routing canadien avec ce qui est à ma connaissance le plus long vol intérieur canadien (au coude à coude avec St John's/Calgary opéré par Westjet).

La fréquence des bus vers Halifax étant d'un par heure à ce moment de la journée, j'avais le choix entre un bus arrivant 1h50 avant mon vol et un autre 50min avant. Sans bagage en soute à déposer et déjà enregistré en ligne, je choisis la seconde option qui me permettra de partir un peu plus tard de ma chambre.

Me voilà donc dans le terminal.

Je passe quand même aux bornes Air Canada pour récupérer mon BP.

Peu de monde au contrôle de sûreté, je me retrouve rapidement airside.

L'appareil n'étant pas vraiment photographiable à sa porte, je me contente d'un fuselage shot pendant l'embarquement.

Je m'installe dans une cabine business déjà complète, un coussin et une couverture sont disposés sur le siège.

L'IFE est disponible dans de nombreuses langues.

Pas de menu papier, mais celui-ci est chargé sur l'IFE.

Les différentes boissons.

Une bouteille d'eau fera office de boisson d'accueil.

On nous distribue des écouteurs jetables. Un vrai casque aurait été apprécié, mais on reste sur un vol intérieur. D'ailleurs, cette cabine est commercialisée comme premium éco sur les rares vols transatlantiques d'Air Canada en 737 Max (Halifax/Londres Heathrow ou Montréal/Keflavik par exemple)

Safety card de ce Boeing 737-8, ne m'appelez pas Max !

Vidéo de sécurité, toujours sur le thème du Canada.

Décollage sans vue faute de hublot disponible (de toute façon il n'y aurait pas eu grand-chose à voir avec cette météo), et quand le signal des ceintures est éteint je pars me laver les mains aux toilettes.

Ces dernières sont joliment décorées avec des feuilles d'érables.

Le service commence une demi-heure après le décollage avec cet oshibori.

Un service d'apéritif est proposé, à défaut de Champagne je prends un Gin Tonic. Le directeur de vol en profite pour me demander mon choix pour le plat principal. Il aura d'ailleurs le plus grand mal à communiquer avec ma voisine, une Chinoise ne parlant pas anglais, la langue des signes ayant un peu aidé !

La cabine business se compose de 16 sièges en 2/2, tous occupés aujourd'hui. Ca ne vaut pas une cabine long-courrier mais c'est nettement mieux que de l'eurobusiness !

Je n'ai pas traversé le rideau cette fois-ci, mais la cabine éco ressemble à cela, photos prises sur un Toronto/Curaçao datant de l'automne dernier.

Le plateau arrive environ 30min après l'apéritif. Pas de nappe ou autre set de table, il est déposé directement sur la tablette.

L'entrée est donc cette petite salade, pas très recherchée mais rafraîchissante.

Les couverts sont métalliques.

Vinaigrette et beurre salé.

Le choix du plat chaud sera l'éternel chicken or pasta, je choisis le poulet qui sera également accompagné de pâtes !
Pas mauvais et remplit bien le ventre.

Pas de fromage, même si le dessert se nomme en québécois "gâteau au fromage au capuccino".
Là non plus ce n'était pas un grand moment de gastronomie, mais ça allait. D'ailleurs ma voisine chinoise n'aura pas touché au sien et me l'aura donné.

Pour conclure, je dirais que c'est un repas digne d'une compagnie nord-américaine. Pas de chichi, faisant le job sans être de la grande cuisine.
Pour terminer le repas, je commande un thé vert.

Pendant le vol, je tente un petit navet local parlant de l'unique détective privé de l'île du Prince Edouard qui enquête sur le trafic de homard, on va dire que ça colle bien à l'économie des provinces maritimes !
J'ai également regardé le film Napoléon, en 6h de vol il y a de quoi s'occuper.

Le vol se poursuit tranquillement dans la cabine.

Commandes du siège et connectique.

Repose-pieds, en plus du repose-jambes.

L'appareil est équipé du wifi, voilà les différentes passes que vous pouvez acheter. Les membres Aeroplan ont la messagerie offerte.

Peu avant la descente, une seconde prestation est proposée, elle se compose d'une boisson et d'un snack.

Je profite de l'absence d'agents de bord au galley pour photographier le panier, la tentation de prendre un refill était grande mais je n'y ai pas cédé !

Je profite de l'absence temporaire de ma voisine pour faire une petite photo au hublot.

Après un long vol domestique, il est temps d'entamer la descente et de se poser, j'aurais bien aimé avoir un hublot car l'approche est sympa, mais on fera sans.

Atterrissage, roulage et je débarque rapidement. Au revoir petit Max, tu auras inauguré mes vols en business sur des compagnies nord-américaines !

Je ne perds pas de temps, mon prochain vol est dans moins d'une heure et ne part pas de ce terminal.

Voilà, merci et à la prochaine !