Avis du vol entre Paris et Cairo en classe Economique avec Air France

Introduction et routing

Chers lecteurs et chères lectrices,

C'est avec honneur que je vous présente mon 1er flight report.         

Après six ans passés, me voici de retour au Caire pour des vacances en famille. La dernière fois que j'y suis allé, c'était en 2018, année où la France a remporté la Coupe du Monde. Coïncidence notable, le 11 juillet, jour de mon embarquement, correspondait également à celui du match France-Belgique.

Mais, revenons à mes expériences de voyage passées et actuelles. Au précédent  voyagé, nous avons voyagé avec Egyptair en 737, et l'expérience a été moyennement satisfaisante (équipage faisant le strict minimum, service correct et horaire non adapté mais avec un bon rapport qualité prix).

Ainsi, pour ce voyage, j'ai opté pour Air France afin de comparer les services. Le prix étant comparable à celui d'Egyptair et, de surcroît, il s'agissait d'un Boeing 787, ce qui représentait une opportunité intéressante.

Cependant, la politique d'enregistrement d'Air France m'a quelque peu déçu. Trois jours avant le départ, l'avion était quasiment vide, mais deux jours avant, la moitié des sièges étaient déjà occupés, bien que l'enregistrement n'était pas encore ouvert.

Heureusement, j'ai pu sélectionner nos sièges gratuitement car, le jour du départ, l'avion était quasiment plein. Cela m'a amené à me demander s'il y avait un effet de surbooking.

Pour information, l'enregistrement s'effectue 30 heures avant le départ. Personnellement, je préférerais une ouverture 48 heures avant le départ.

Aéroport Charles de Gaulle

Arrivés à l'aéroport de CDG à 16h20 au Terminal 2E, nous avons constaté un flux important de passagers. Cependant, ayant effectué notre enregistrement en ligne la veille, l'enregistrement des bagages s'est fait rapidement, ce qui nous permettra d'éviter  une longue file d'attente. 

Après le passage aux contrôles douaniers, nous prenons le CDGVAL pour se diriger vers la porte d'embarquement. En se dirigeant vers l'embarquement, nous traverserons le duty free auxquels j'y reviendrai juste après. 

Nous voilà arriver à la porte L42 qui est déjà assez rempli à 17h00 après une longue marche entre l'enregistrement et la porte d'embarquement.

L'embarquement étant prévu pour 19h15, j'en ai profité pour visiter le duty free du terminal, que j'ai trouvé très complet, ce qui est logique vu la taille de notre aéroport parisien.

De retour aux portes d'embarquement, un peu de spotting en attendant notre tour et j'aperçois un Boeing 777-300ER pour Toronto et qui sera en retard de 1h00. 

Et je trouve que l'avion n'a pas sa place au Gate L45  avec cette longue file d'attente qui prend pratiquement tous le terminal mais bon… c'est bien ordonnée et c'est le principal.

Un Airbus A350 pour Abu Dhabi partant à 21h30 et un boeing 777-200 pour Sao Paulo qui décollera vers 23h00

Un autre Airbus A350 pour Los Angeles prêt pour son décollage à 19h45 et peu de monde sur cet avion. 

Et une baleine 747-8 de Korean pour Séoul se préparant au décollage. 

Il est 17h40 et notre 787 immatriculé HRBF vient d'arriver des États-Unis. Il est âgé de 6 ans et 3 mois et repartira vers le Caire dans moins de 2h.

Voici le plan de cabine du 787-9 d'Air France possédant 30 sièges en Business, 21 en Premium economy et 225 en economy.

Il faut dire que je suis quelque peu perplexe car, pendant la saison hivernale, c'était l'Airbus A350 qui effectuait cette route vers le Caire, parfois en parallèle avec le 777-200 et 300ER. La gestion de la flotte chez Air France semble incohérente, surtout en période estivale, où la demande est plus forte et où l'A350, avec sa plus grande capacité, sera plus adapté

Après le déchargement, le chargement a débuté. 

Embarquement et vol

L'embarquement débute à 19h35 et s'est déroulé de manière chaotique, le personnel étant débordé. Une longue file d'attente s'est créé mais de façon désordonné. 

Instant porte, l'accueil a été chaleureux, comme d'habitude chez Air France, bien que ce soit ma première expérience avec cette compagnie. 

La cabine était vraiment propre et la plupart des passagers étaient des Égyptiens en provenance du Canada, faisant escale, il y'avait aussi des Français.

"Armements des toboggans et vérifications de la porte opposée". Nous repoussons à 20h20 au lieu de 20h10.

Un petit tour dans le programme de divertissement que je trouve assez complet, bien que j'ai regretté l'absence de films étrangers. 

Viennent ensuite les consignes de sécurité, présentées de manière élégante mais que je trouve peu réaliste. 

Pendant le roulage, nous observons un mérou pour Dubaï partant à 21h55. 

"PNC préparez vous pour le décollage" annonce le commandant de bord .
Le décollage s'effectue à 21h36, avec une montée assez lente. 

Quel temps en cette période estivale et un peu de turbulence

Un des points fort du 787 et vous le savez tous, ce sont ses ailes et pendant le couché du soleil qui sont décidément magnifiques.

Le vol a été marqué par des turbulences fréquentes, retardant le service du dîner, qui n'a commencé qu'après 1h20 de vol, ce que je trouve lent comparé à Egyptair qui effectue ce service en 40 minutes. De plus, seulement trois membres d'équipage étaient présents pour le service en classe économique, ce qui explique probablement cette lenteur.

Au menu, le choix entre poulet et pâtes et sans hésitation j'opte pour le poulet, qui était encore disponible.

L'entrée était satisfaisante, et le poulet accompagné de purée et de sauce aux champignons était un régal, bien que je regrette la réduction de la portion depuis la pandémie. Le dessert, un gâteau à l'abricot, ne m'a pas du tout convaincu.
Dans l'ensemble, le repas était très bon mais insuffisant en quantité

Après 2h30 de vol, nous survolions l'Albanie et la Grèce. L'écran de divertissement était très réactif, supérieur à celui d'Egyptair malgré sa modernité lui aussi. Un bon point en tous cas.

L'équipage lui sera disponible pendant tous le vol contrairement à  Egyptair, où le service était au minimum avec un équipage quasi inexistant. Pour plus d'informations, voir la rubrique informations *

La cabine était pleine et bruyante. Il était impossible d'entendre les annonces du PNC concernant les différentes zones de turbulences et l'approche. C'est le commandant par la suite avec un ton plus claire qui prendra la parole.
Décidément, les egyptiens aiment parler pendant le vol que ceux soit dans n'importe quelles compagnies. 
Ps : étant d'origine égyptienne, je confirme :) 

Une heure et demie avant l'atterrissage, les lumières de la cabine ont été éteintes.

L'approche au Caire s'est faite rapidement, avec un freinage puissant à l'atterrissage, bien que la piste soit encore longue. Nous avons roulé environ sept minutes.

DÉBARQUEMENT ET AÉROPORT INTERNATIONAL DU CAIRE

À la sortie de l'avion, l'équipage restait souriant et prêt pour le retour vers Paris. 

Le passage aux douanes et l'attente des bagages ont été extrêmement lents, ce qui est surprenant vu le nombre d'avions atterrissant et décollant à 2h00. Cependant, l'aéroport était globalement propre.

À l'extérieur, une foule importante était présente.

Ce 1er flight report se termine ici , je vous remercie de votre lecture et retour et nous nous retrouverons pour le retour.