Avis du vol entre Paris et Bangalore en classe Affaires avec Air France

Bonjour et bienvenue à bord de ce FR, gros morceau de ce routing m'amenant pour la 2ème fois en moins de 6 mois à Bangalore (Inde) dans le cadre de mon travail.

Introduction

Nous sommes fin Février quand un nouveau déplacement longue durée en direction de nos bureaux de Bangalore s'organise. Je serais une nouvelle fois de la partie pour former les équipes sur place tout le mois d'Avril.

Au niveau de la construction du routing ce fut plutôt simple. L'employeur paye la business sur les vols de + de 4h00 et le groupe AF-KLM est très compétitif niveau tarifs sur l'Inde. C'est ce que me proposera l'agence de voyage mandatée par la boite. Et perso même si on peut avoir un service un poil mieux sur d'autres compétiteurs sur la ligne (ex Qatar) le rapport qualité/prix plus horaires reste très correct cela me permet en plus de cumuler XP et miles chez Flying-Blue.

Pour des raisons tarifaires je ferrais l'aller sur AF et le retour sur KLM
Ce qui nous donnes le routing suivant:

La ligne entre Paris et Bangalore est la chasse gardée d'Air France qui opère la route quotidiennement en Airbus A330-200.

Toutefois les choix de routing ne manquent pas depuis l'Europe pour rejoindre la capitale de l'état du Karnataka on retrouve LH sur Francfort en Boeing 747 (quotidien) et Munich en Airbus A350 (3x semaine), British Airways en Boeing 787 ou 777-200 (quotidien) et souvent hors de prix mais aussi KLM en quasi quotidien en 777-200ER comme j'avais pu le reporté ici il y a quelques mois.

Coté report on est dans du connu avec pas moins de 5 FRs dont 2 en J sur cette liaison toutefois ceci datent d'avant covid donc plus vraiment à jour ne serait-ce que pour l'aéroport d'arrivée qui à bien changé avec l'ouverture du T2 de BLR !

Sur un plan personnel c'est aussi une première en effet il s'agit de mon premier vol long-courrier chez AF ^^.

Correspondance 2F > 2L

Après un court vol depuis Toulouse qui aura eu le principale avantage d'être parfaitement à l'heure et d'être garé à l'une des portes les plus proche du cheminement des correspondances pour le T2E. On tombe sur notre chemin sur ce FIDS géant qui affiche une bonne partie des vols de la journée. Pas de soucis notre vol est prévu à l'heure et partira comme prévu depuis le hall L.

Direction les contrôles de la PAF qui seront désert, je passerais au sas parafe plus vite qu'il ne faut pour l'écrire, en chemin nous passons par ce couloir vitrée qui offre une belle vue sur les appareils LC d'AF à la gate.

Petit tour au salon Air France 2E hall L

Nous arrivons rapidement avec mon collègue devant l'entrée du lounge du 2L où nous rentrerons sans attente aucune, le salon est loin d'être plein ce qui le rends d'autant plus agréable à notre arrivée. Je ne prendrais pas vraiment le temps de profiter de l'offre de divertissement du salon ayant du travail sur la planche… je serais le nez collé dans mon PC durant la grosse heure de notre attente.

Dehors il fait gris et le grillage recouvrant les vitres n'aide pas à voir les appareils à l'extérieur, dommage…

Je prendrais tout de même quelques instants pour vous faire une petite vue de l'offre de catering, sans surprise vue l'heure matinale on est sur une offre petit déjeuner. Et les canons du genre sont respectés (viennoiserie, œufs brouillés, saucisses, yaourt, salade de fruit…) et bien entendu kawateuse en fonctionnement. 

Pour l'eau il faudra se contenter des fontaines, plus possible de faire un emport depuis le salon chez AF… on notera au passage au second plan l'offre de thé et d'infusion plutôt correct de la collection Palais de Thés.

Mon petit ravitaillement matinale, léger et classique, comme Laura je plébiscite le retour des madeleines !

Entre temps le lounge c'est bien rempli et de suite c'est beaucoup moins agréable et beaucoup plus bruyant. Il faut dire que le voisin de derrière à augmenté significativement le volume sonore de ses ronflements et face à nous une famille américaine vient de s'installer avec 3 jeunes enfants sautant sur les sièges, le père parlant de manière fort peu discrète au téléphone et la maman scrollant sur son téléphone… bref il est temps de plier bagage on a un vol à prendre… 

Petite marche dans le Terminal 2E hall L

Après cette attente somme toute confortable au salon il est temps de rejoindre notre porte d'embarquement qui sera situé pratiquement au bout de la jetée du hall L. Cela nous fait d'abord passer au milieu de cette grande galerie marchande où les marques de luxe française ont toutes une échoppe pour vendre une dernière montre, bijoux ou sac à main à la clientèle international qui transite dans cette zone de l'aéroport.

Je ne connaissais pas cette jetée de l'aéroport Parisien mais j'aime beaucoup. Les volumes sont généreux sans pour autant entrer dans le gigantisme à la IST. Les grandes baies vitrées offre une excellente vue sur les appareils en porte et il y a globalement de l'espace et des places assisses pour tous les passagers. On notera au passage ce grand stand PS5 pour les gamers en manque de console.

Au fond du terminal dort le chat "Inès" véritable mascotte de cette partie du terminal … quel feignasse celle-là toujours en train de dormir! Plus sérieusement je ne suis pas grand fan de ces énorme statue qui prennent une grande place dans le terminal… il faut toutefois reconnaitre que cela à un avantage la zone du terminal est très calme… comme si l'inconscient des passagers avait peur de réveiller ce chat XXL ^^.

Notre appareil du jour est bien présent à la gate. Comme prévu c'est bien un Airbus A330-200 qui assure le vol aujourd'hui. Il s'agit de F-GZCH 500ème appareil de la famille A330/340 livré il y a plus de 21 ans à Air France. Il est arrivé le matin même depuis Delhi.

Nous arrivons devant notre porte le vol est déjà en last call, pas une MichelG mais pas bien loin. Une agente d'AF aux traits indiens contrôlera notre visa et notre identité dans une sorte de préfiltre avant que nous soyons autorisés à bipper nos BP aux portiques.

Embarquement, finger to the nose ^^ … Notre A330 se paye le luxe d'avoir 2 jet-bridges et voyageant en J à la rangée 2 le plus court chemin sera bel et bien par la porte 1L. L'accueil en porte sera aimable et souriant de la part de notre équipage cabine plutôt expérimenté.

A bord de l'Airbus A330 d'Air France

Instant porte pour notre leader des contributions.

Le cheminement pour rejoindre mon siège n'est pas bien long et nous sommes parmi les derniers à embarquer en cabine avant pour ce vol. Pas de surprise (bonne ou mauvaise) sur la flotte d'A330-200 en J on retrouve un siège unique en business avec l'Equinox 2D de Stelia Aerospace. Celui-ci présente plutôt bien au premier abord mon on verra rapidement qu'il y a tout de même de nombreux défaut…

La vue depuis l'avant de mon siège, on note déjà un des défauts majeur, les importants reflets sur l'écran… Le pitch lui est bien entendu très bon sur ce siège offrant un full-flat. Le cintre est pré disposé pour ranger les vestes mais je n'en aurais pas l'utilité.

Pour moi le principale défaut de se siège réside en cet accoudoir fixe qui est un véritable enfer en position allongée. Bon heureusement il s'agit d'un vol de jour mais bon c'est dommage de rendre inconfortable l'un des éléments sensé apporter le plus de confort au siège.

L'oreiller et la couverture sont déjà présents sur le siège lors de notre arrivée à bord.

Il en est de même avec le casque audio et la bouteille d'eau à noté que des chaussons étaient aussi disponible (photo oubliée)

Le plan de cabine fournit par Aerolopa, notre Airbus avec une business class qui doit désormais être la plus dense chez AF avec 36 sièges en configuration 6 de front.

La trousse de confort est ensuite distribuée par l'équipage, nous aurons même le choix de la colorie. Je trouve la trousse et son contenue plutôt qualitative en tout cas bien mieux que ce que l'on pouvait trouver récemment chez LH par exemple.

Le verre d'accueil est bien servit, ce sera champagne pour cette première en long-courrier avec Air France ! 

L'embarquement est à présent terminé et l'équipage fini de préparer la cabine alors que de notre coté nous finissons notre verre. On notera que la cabine a était partiellement redécoré mais les plafonnier et les coffres à bagages sont restés ceux d'origine comme beaucoup de chose de cette appareil dont les toilettes encore aux couleurs bleu marine d'Air France que l'on retrouvait à la fin des années 90 début 2000. Je n'ai pas pris de photo mais l'état général était catastrophique… meuble fendu plus ou moins réparé avec du mastique, miroir ébrécher et reste du galley qui semblé avoir bien vécu.
Pour la cabine ce n'est pas mieux. Le siège 1C est inop, mon siège est lui rafistolé avec du scotch rouge pour faire tenir le panneau d'habillage sous le siège et les garnitures du coffre devant moi sont partiellement arrachés. Vraiment surprenant et très dommage pour une cabine qui a été installée il y a moins de 4 ans…

Pour nous brosser dans le sens du poil c'est l'heure de l'oschibori distribué avant le vol. Celui-ci est bien entendu chaud, toujours très agréable. La cheffe de cabine passera nous voir pour nous accueillir à bord nous demandant avec le sourire la raison de notre voyage et pour quel entreprise … à oui on a souvent des passagers venant de cette entreprise et vous travaillez pour quel service … (euh ça devient un peu gênant toutes ces questions surtout à haute voix au milieu de la cabine car 1. je pense que les autres passagers en ont rien à faire, 2. On nous demande de rester discret pendant nos déplacements pro … pour le coup c'est raté…)

Nous repoussons avec une vingtaine de minutes de retard le temps de charger les derniers bagages de certains passagers en correspondance. Les consignes de sécurités sont diffusées sur les écrans, la première fois que je les vois dans l'avion franchement c'est très frenchy mais j'aime bien.

Notre roulage commence au niveau des terminaux du 2E et de ses satellites K,L et M on y voit sans surprise de nombreux appareils d'Air France et de plus en plus d'Airbus A350 qui commencent à prendre une place prépondérante dans la flotte long courrier d'AF comme cette machine venant d'arriver depuis Fortaleza au Brésil.

Même si le gros de la flotte long courrier est encore composée de Boeing 777-300ER comme cet machine qui partira peu de temps après nous en direction de Rio de Janeiro

Notre roulage pour la piste 26R (la plus proche du 2G) sera plutôt court et aucune attente avant de nous aligner.

Nos pilotes poussent nos 2 moteurs GE-CF6 à leur puissance de décollage et notre Airbus s'arrache du sol humide du tarmac pour monter progressivement dans la grisaille Parisienne en survolant au passage cet Airbus d'Easyjet attendant sagement la fin de notre manœuvre avant de traverser la piste.

Nous grimpons rapidement dans la crasse nous coupant toute chance de vues sur la capitale ou ses environs.

Le casque fournit pas AF qui n'est pas le plus confortable que j'ai pu avoir en classe avant de plus ce dernier est fixé au niveau de la prise se qui implique de "tourner" autour du casque qui a le fil de connexion sur l'oreille gauche donc opposé à la connexion bref pas géniale niveau ergonomie…

Le menu est distribué peu de temps après. Il est personnalisé pour le vol du jour et présente vraiment bien avec cette crevette (hippocampe ailé) bien mise en avant.

Le menu du solide avec une prestation déjeuner de belle facture avec 4 plats chauds dont 2 options végétariennes incluant un plat typiquement indien (vraiment un plus pour cette destination). On regrettera uniquement un unique choix d'entrée (même si composé de 2 éléments).

Les liquides, avec un sympathique panaché des différents terroirs français même s'il n'y a pas non plus de quoi se rouler par terre au niveau des références servis à bord.

Mais en parlant de boissons commençons par une seconde tournée de bulles on retrouve le champagne Thiénot qui est plutôt bon. On retrouve les classiques de la J AF avec les habituels gavotte fourrées au fromage … bof

La mise en bouche sera elle bien plus recherché avec cette crème noix de cajou / ail / betterave et sésame … des éléments que je n'aurais personnellement jamais pensé à marier ensemble et pourtant c'est bon et frais (je ne suis pourtant pas un amateur d'ail). Une note positive pour commencer le service principale de ce vol.

Le repas commence lui à l'approche des Alpes, il me semble que nous étions à ce moment là vers le Sud de Munich.

Le plateau fait son entrée après que la tablette est été recouverte d'une nappe, sa présente plutôt bien même si le beurre parait bien seul au milieu de son assiette. Exit aussi les salières et poivrières (perso je m'en fiche). L'entrée sera très bonne le saumon très bon et parfaitement relevé par la crème au raifort, l'accompagnement purée de patate douce et dès de butternut et plus simple mais bonne aussi. On retrouve aussi une salade verte là aussi très basique mais qui permet de manger un peu de verdure pour se donner bonne conscience.
J'accompagne ce premier plat avec le Pouilly-Fuissé qui se marie très bien avec le saumon.
On notera au passage les couverts bien entendu en métal globalement la vaisselle d'AF est moderne et fait plutôt classe je trouve.

Nous nous enfonçons au dessus des Alpes Autrichienne entre Salzbourg et Graz, sur la photo d'après il me semble reconnaitre Liezen au Sud de Linz.

Le plat chaud fait suite dans le sillage de l'entrée. Choix risqué avec le poisson "Lieu noir aux pleurotes sauce au Carvi" accompagnée de Crozets crémeux … franchement excellent ! Sans doute le meilleurs poisson que j'ai mangé en avion. L'assaisonnement est puissant ce qui donne du caractère au plat. Je continuerais au blanc.

J'ai pris le fromage mais j'ai du oublier de le prendre en photo faisant mes réserves avant un mois sans fromage je changerais de vin en prenant un petit verre de Pessac Léognan.
Point finale de cet excellent repas avec l'entremet Yuzu lui aussi excellent frais et plutôt léger sans être trop sucré. L'équipage sera très pro-actif en nous proposant les boissons chaudes pour accompagné le dessert je prendrais un thé pour accompagner.

A la fin du repas nous laissons les Alpes derrière nous passerons quelques petites minutes de vols au dessus de la Slovénie au niveau de Maribor avant de traverser la Hongrie d'Ouest en Est.

Nous croiserons la route du Danube au niveau de la frontière entre la Hongrie, la Bosnie et la Serbie.

Pour le divertissement il n'y heureusement pas que le hublot, le siège est équipé d'un IFE de bonne taille même si comme dit précédemment les reflets peuvent être un poil gênant. Au passage la télécommande présente sur le coté du siège sera inop tout le vol.
L'offre de divertissement est conséquente avec un mélange de titre récent et plus ancien. On retrouve du cinéma francophone mais aussi du cinéma international que cela soit les grands titres mais aussi des cinémas plus confidentiels comme des films japonais et bien entendu du cinéma Bollywood ! Il faut dire qu'avec 4 lignes (Delhi, Mumbai, Bangalore mais aussi Chennai), AF à une belle présence en Inde.

J'en profiterais pour regarder Oppenheimer (vraiment très bien) avec une performance magistrale de Cillian Murphy qui n'aura pas volé son Oscar.

Enfin avant il aura fallu se payer une pub sur le guide Michelin ou sur la nouvelle Mégane … inacceptable en J…

J'en profite pour vous présenter la Géovision fournie par FlightPath 3D qui est réellement excellente et que l'utilisateur peu manipuler comme il le souhaite sans doute parmi ce qui se fait de mieux sur le marché.

On notera que notre Airbus du jour est parfaitement modélisé (il porte lui aussi l'ancienne livrée ^^)

Je ferais une petite sieste d'environ 45 minutes un peu gêné par l'accoudoir non rétractable qui donne une largeur réduite de siège au niveau des épaules et donne l'impression d'être à l'étroit et pourtant je ne suis pas bien grand et raisonnablement dodue. Je me réveillerais au dessus des montagnes du Kurdistan à la frontière entre Turquie, Iran et Irak. Nous apercevons la chaine des Monts Qandil

On peut voir ce haut plateau appartenant à la réserve naturel de Balkaya Rüzgar Mağarası.

Je pense qu'il s'agit de la ville de Soran en Irak. Bref vraiment de très beau paysage vue du ciel et qui donnerait envie de découvrir cette région malheureusement soumise depuis de très nombreuses années aux perturbations géopolitiques.

C'est à peu près à ce moment là que mon IFE tombera en panne, cela arrivera 3 fois lors de cette fin de vol et une fois au début du vol à mon voisin et néanmoins collègue.
Je profiterais d'un tour au galley pour prévenir une des hôtesses en service de mon petit problème d'écran. Je serais coupé en pleine discussion par la fille de la PNC en question qui voyageais (il me semble) dans la seconde cabine en J. Elle disparaitra devant moi et je retournerais donc à mon siège pensant qu'elle avait compris mon soucis … et bien non je devrais, au bout d'une quinzaine de minutes, alpagué un autre membre d'équipage qui passé par là et qui rebootera mon écran.

Pendant ce temps là le soleil se couche alors que nous survolons la péninsule arabique.

La route suivit par notre vol du jour avec une altitude de croisière de 39.000ft 

Puis c'est une courte traversée de la Mer d'Arabie qui nous amène sur les rives du sous continent Indien que nous aborderons au niveau de la capitale économique Mumbai.

De mon coté je finis un second film sur l'Abbé Pierre sortie l'année d'avant plutôt intéressant sur une personnalité dont je ne connaissais que peu l'histoire. La cabine est progressivement rallumée en vue du second service.

Second Oschibori distribué juste avant la seconde prestation.

La seconde prestation arrive elle sur un plateau unique, la voici telle que servit. Bon c'est un peu moins pimpant et recherché que le premier service mais bon pour une seconde prestation avant l'arrivée ça reste tout de même correct.
Le plat principale est consistant avec un beau filet de poulet avec des pommes de terres… bon vu comme ça fait un peu cuisine de bourrin mais c'était parfaitement mangeable et pas trop sec, j'accompagnerais cela avec un petit verre de Malepère sur les conseils de notre steward, plutôt une bonne pioche.
Coté dessert ça reste là aussi très simple et le gâteau fait vraiment pale figure comparé au dessert au Yuzu servit précédemment…

Point positif on mange toujours avec la belle vaisselle AF un des points que j'aime beaucoup chez AF/KLM c'est que les 2 compagnies ont vraiment une identité forte et très différente à ce niveau (non je n'ironise pas avec les couverts en bois de Cityhopper)

On s'approche de notre destination, la descente est même bien entamée quand je prends ce cliché.

J'ai presque failli oublié de vous présenter la safety card de notre machine du jour, seul élément en papier disponible dans les rangements du siège par ailleurs.

L'intensité lumineuse est de nouveau réduite en vue de notre atterrissage la cabine se part de bleu.

Tandis que les lumières du sol se rapprochent et s'intensifient à l'approche de la mégapole qu'est devenue Bangalore en à peine quelques dizaine d'années.

Arrivée nocturne à Bangalore T2

Posé un peu lourd sur le tarmac de Bangalore mais le freinage sera lui plutôt doux. Le roulage sera lui court avec cet atterrissage sur la 09L qui nous amène pratiquement devant les parkings du terminal 2.

Lors du roulage on croise tout de même quelques appareils comme ces Erj-145 et Erj-175 de la compagnie régionale Star Air que j'avais manqué il y a peu lors de mon précédent voyage suite à une reprogrammation de mon vol en last minute de la part de cette compagnie

Au loin on aperçoit quelques appareils long-courrier, si les A350 d'Air India étaient alors opérés depuis Bangalore pour des vols d'entrainement depuis déjà plusieurs mois. La présence de ce Boeing 787-9 de Vistara était lui bien plus surprenante cette machine ayant été livré quelques jours avant à la compagnie Indienne sachant que Vistara n'opère aucun vol long-courrier depuis Bangalore.

Nous nous parquons aux cotés de cet Airbus A320neo de Vistara qui partira au milieu de la nuit pour Delhi. Juste derrière on aperçoit la dérive d'un Airbus A350 d'Air India qui porte la nouvelle livrée d'AI.

Le coordo nous surveilles mais on le voit aussi grace à la caméra placée à l'avant de l'appareil.

Il est temps de quitté mon siège esthétiquement réussi mais au confort perfectible et à l'état technique déplorable.

Le débarquement commencera rapidement, nous aurons de la chance les 2 jetbridges seront connecté à quelques instant d'intervalle permettant aux passagers dans cette première cabine business class de débarquer tranquillement. Si l'on exclue le siège INOP il devait peut-être rester un unique siège de libre en J.

Dernier regard sur notre appareil du jour connecté au terminal par 2 passerelles. Bon retour en France Charlie Hotel !

Direction la sortie en empruntant les couloirs flambant neuf du terminal 2 de Bangalore qui accueil désormais tous les vols internationaux au départ ou à l'arrivée de Bangalore ce dernier à ouvert à l'automne et si vous n'avez pas suivi mes précédents reports vous allez voir que c'est vraiment un terminal au top niveau. Bon nous sommes en bout de jetée du coup il y a un peu de distance à couvrir pour rejoindre la sortie heureusement il y a des travellators mais aussi un système de navette en buggy gratuit pour les passagers qui le souhaitent.

On débouche devant les bureaux de la PAF, la formalité sera express ayant mon visa encore valable de mon précédent passage. Le PAFman exigera tout de même de revoir mon voucher pour le Visa que j'avais heureusement précieusement gardé ! Cela prendra un peu plus de temps pour mon collègue qui fera lui son visa à l'arrivée.

Chose plutôt étrange il y a un duty-free à l'arrivée juste après la PAF, il est parfaitement achalandé et malgré l'heure tardive ou matinale (il doit être pratiquement minuit et demi) il y a une armée de vendeur (que j'ai essayé d'esquiver en prenant la photo). 

On arrive ensuite dans la salle de livraison des bagages où nous attendrons quelques minutes avant que nos bagages arrivent. Les priorités seront moyennement respectés nos bagages arrivant en fin de livraison. Bon il n'y a pas vraiment foule dans la zone pourtant pas mal de vols LC sont prévus à l'arrivée dans les heures à venir avec notamment KL et LH arrivant respectivement en Boeing 777-200Er et 747-8i.

Et d'ailleurs il y a du monde qui attends à la sortie ! Je changerais un peu de cash à défaut de pouvoir en retirer. Une fois cette opération effectué direction le taxi. Il y a toujours de multiples taxi qui attendent au T2 et pas de soucis le compteur fonctionne donc pas d'arnaque comptez environ 1500/2000 INR (15/20€) pour rejoindre le centre de Bangalore en 1h/1h20 au mieux.

C'est ici que ce termine se report en espérant vous "livrer" la suite rapidement… mais resté bien connecté il va y avoir quelques surprises dans ce voyage indien ;-). Je n'en dis pas plus rendez-vous au prochain récit !