Bonjour à toutes et tous.
Suite de notre séjour aux Comores. Nous nous dirigeons vers l'île d'Anjouan depuis celle de Mohéli. Pas de trajet direct, nous devons transiter par Moroni.
Le rappel du routing avant de vous souhaiter une bonne lecture.
Enchainement de vols
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- 6RA407 - Économique - Moroni HAH - Anjouan Ouani AJN - Let L-410
- 7Trajet #7: Anjouan - Moroni (non reporté, trajet en bateau)
- 8KQ265 - Économique - Moroni HAH - Nairobi - NBO - Embraser E190
- 9KQ116 - Économique - Nairobi NBO - Amsterdam AMS - Boeing 787-8
- 10AF1141 - Économique - Amsterdam AMS - Paris CDG - Airbus A220-300
A peine sortis depuis les arrivées que nous empruntons la porte juste à côté pour l'enregistrement et la mise en soute de nos valises (voir reports précédents quant au pourquoi de si grosses valises). Pour rappel, notre vol précédent était parti avec une heure d'avance pour une arrivée avec la même avance.
Nous nous faisons alpaguer par un agent souhaitant vérifier notre destination. Il nous engu**le presque nous disant de nous dépêcher, que nous sommes en retard, l'avion décollant à midi ! (Il est 11h40 à ce moment).
Je lui réponds qu'il aurait été bien de nous avertir car selon nos informations sur le billet le vol est prévu pour 15h. Voyant le billet, celui-ci nous confirme le départ à midi comme écrit. Sauf que, mon cher monsieur, vous regardez le départ depuis Mohéli … parti avec 1 heure d'avance.
Bref dépêchons nous. Et pour la peine, nous évitons le scan de nos valiseS avant enregistrement. Scan remplacé par une fouille manuelle, plus rapide et bien succincte.

Les formalités sont rapidement expédiées et le tag bagage est apposé

Après passage du PIF, nous nous retrouvons dans la salle d'attente que nous commençons à bien connaitre (en même temps, le tour est vite fait). Il est midi moins dix.
Notons l'état de délabrement avancé de l'espace de patience.

De la patience, il en faudra un peu. Les fauves seront lâchés que vers 12h15.
Je profite alors de donner quelques détails concernant la compagnie Royal Air sarl et sur les compagnies qui se sont succédées ces dernières années.
La société est arrivée aux Comores en mars de cette année après avoir difficilement obtenu sa licence d'exploitation (tracasseries administratives avec le gouvernement comorien, en particulier au sujet d'une assurance).
La compagnie fait suite à Int'Air iles qui a disparu. Int'Air iles, née en 2007 et basée à Anjouan, a possédé jusqu'à 6 appareils. En 2012, un Embraer 120 décollant de Moroni pour Anjouan subit une fuite de carburant. l'appareil n'a pu revenir à Moroni. Les 30 passagers (équipage inclus) étant secourus par des pêcheurs. Int'Air iles est sommé de rendre son dernier avion à son propriétaire suite à défaut de paiement. Cet appareil a quitté Anjouan en février 2024 pour la République Tchèque.
Autre compagnie. Rkomor a commencé ses activités entre les îles des Comores en 2018. La compagnie opère avec un Fokker-50 et … un Let L410. En février dernier, le Fokker-50 sort de piste à l'atterrissage à Ouani-Anjouan du fait d'une crevaison de pneus. Pas de blessés, mais c'est la 3e crevaison en 6 mois (tous à l'atterrissage, à Anjouan ou Mohéli où les pistes sont dans un état déplorable). Un contrôle technique de l'aéronef est exigé par les autorités, ce qui le bloque plus d'un mois. En parallèle, une formation pour les manœuvres particulières sur les aéroports comoriens est demandées pour les pilotes. Pendant la période de blocage, c'est le Let L410 qui assure les rotations. Le 7 avril, l'appareil est autorisé à reprendre ses vols …. Mais est tout aussi rapidement sommé de subir de nouveaux travaux. Rkomor annonce dans la foulée la suspension de tourtes ses activités.
Precision Air a assuré quelques rotations dans toute cette période. Mais pas de façon quotidienne.
Dernier point: je note que Int'Air iles a eu dans sa flotte un Let L410. De la à penser qu'il s'agit du même appareil passé entre les mains des trois compagnies citées … il y a de fortes chances tout de même.
Nous avons pris très bonne position pour être les premiers à sortir de la salle d'embarquement .. et être les premiers à choisir l'une des 19 places de l'appareil. Bon c'était sans compter sur les 4 VIP qui ont eu le droit à embarquement prioritaire.

Personne ne m'interdit de prendre des photos alors profitons-en !


A la montée à bord, on me demande de laisser mon sac à dos dans le compartiment bagages à l'arrière de l'appareil. Ni une, ni deux, je récupère mon reflex (le téléphone étant low batterie), en oubliant toutefois de sortir également l'objectif grand angle (10-18 mm). Il va de soit que je demande à l'équipage de prendre le plus grand soin de ce sac au contenu fragile.
Je suis tout d'abord tenté par le premier rang disponible. mais l'absence de vue sur l'extérieur m'oblige à me raviser. Va pour le second. Vu sur l'arrière de la cabine.

Mais surtout vue sur ce qu'il se passe devant, le rideau n'étant pas tiré et l'ouverture trop alléchante pour se refuser une bonne prise.


L'espace est restreint, le confort sera acceptable tout de même pour un vol de cette durée (environ 40 minutes).
Une bouteille d'eau est à disposition dans la pochette littérature.


La fiche de sécurité nous en apprend un peu plus sur l'historique de l'appareil.


Une version "Royal Air" est disponible sur le bulkhead.

La ceinture est anonyme.

Le hublot est très bien positionné.

Les instructions de sécurités sont évidentes … même en cyrillique.
La cabine est prête, le copilote prend sa place, nous sommes prêt à décoller avec 2h30 d'avance donc.


Les protections et maintient des pales de l'hélice vont être retirées.

C'est à ce moment que passe un A220 de Air Tanzania en provenance de Dar Es comme ils disent.



Ainsi nous pouvons mettre en route les moteurs et rejoindre la piste d'envol.


Je n'avais pas prêté attention aux buses d'aération ou aux rideaux dans le poste avant. Nous sommes vraiment transportés à une autre époque.


Pour les amoureux, voici la phase de décollage en vidéo.
Les turbopropulseurs sonnent dans mes oreilles. Mes narines se remplissent de ces effluves d'huile moteur mélangées au kérosène. C'est le bonheur absolu. Le kiff.
Nous quittons le sol en douceur, la prise d'altitude est très douce.



Virage sur la gauche, face à l'océan, afin de faire un tour à 270° tout en prenant une altitude suffisante pour passer au dessus des sommets de la Grande Comores.



Le temps passe lentement pour mon plaisir. J'ai même la sensation de produire les mêmes images :)


L'axe direction Anjouan est pris, nous allons pouvoir traverser l'île de part en part.



Hahaia (ville abritant l'aéroport de Moroni … d'où le code IATA HAH) sous mes yeux. Au loin, Moroni.

Vous prendrez bien un peu de moteur ?

La végétation est bien pauvre sur cette terre volcanique. L'impact humain y est très important.

Moroni.

Jouons un peu avec les nuages. Je tente quelques vues sur une percée.

Koimbani. Nous allons bientôt quitter les terres pour l'Indien.

Avec vue sur le village côtier de Chomoni


En quittant Grande Comores, nous apercevons l'île de Mohéli en fond. Ile où nous étions deux heures plus tôt.

Dehors, il n'y a plus grand chose à voir. Mais à l'intérieur, si !

La traversée se fait assez rapidement. Les terres anjouanaises sont en vue.

C'est aussi le signal pour amorcer notre descente.

Derrière le voile laissé par les hélices se devine Mutsamudu.


La vue de Ouani informe de l'imminence de l'atterrissage.

Landing avec un freinage que je trouve looong. Passage devant le terminal sous le regard des pompiers.


Demi-tour en bout de piste pour rejoindre notre point de stationnement.
Je vous laisse voir tout cela en détail sur la vidéo ci-après.
Comité d'accueil à l'arrivée. No comment.

Les moteurs auront bien turbiné ^^

Instant "il faut se lever" bien que je prolonge le plaisir à l'intérieur.

Et un instant porte (de secours) pour monsieur Esteban :)
Serai-je soumis au fouet pour ce cadrage incomplet ?

Impossible de récupérer maintenant mon sac à dos. Je l'aurais avec le reste des bagages. Voila qui ne me plait guère. alors hâtons nous de rejoindre le tapis bagage afin que ledit sac ne finisse pas dans d'autres mains que les miennes (parait que le vol est légion aux Comores. Pas de faux suspens, nous n'avons perdu aucune affaire).
Le temps tout de même d'un dernier regard sur notre appareil qui repartira rapidement sur Moroni. Il devrait être à l'heure pour une nouvelle rotation à 15 heures !



Bienvenue à Anjouan !
Oui enfin, à Anjouan, comme à Mohéli, ils n'oublient pas que je ne suis pas comorien. Même plutôt blanc européen. Alors j'ai de nouveau droit à un contrôle de passeport avec prise de photo, d'empreintes, demande de téléphone d'adresse etc. Les contrôles de passeport "au faciès", je m'y sui prêté de bonne guerre. Nous l'avons assez souvent pratiqué et le pratiquons encore en France. Mais bon, je reconnais que c'est agaçant ^^ J'explique alors que je ne comprends pas trop car j'ai fait mon entrée sur le territoire comorien à mon arrivée à Moroni avec visa collé sur mon passeport et que donc je suis en règle. Sauf que Anjouan, c'est des règles à part qu'on me dit.
En réalité, chaque île a une certaine autonomie. Le pays est d'ailleurs dans son intitulé complet L'Union des Comores. Un peu comme un état fédéral.
Bon sauf que le contrôle va bien durer 10 à 15 minutes. Car l'agente n'arrive pas à prendre mes empreintes sur le scan qui doit dater de ….. loin. Un autre policier m'accompagne pour que je me lave les mains, au cas où. Il est sur que je ne rentrerai pas sur le territoire sans que mes empreintes soient prises. Et à force, ça a le don de commencer à m'agacer. Ce qui fait rire madame qui garde au chaud son passeport français pour sortir sa carte comorienne. Comme une carte magique pour ce "visage pâle" à qui on demande aussi facilement de vérifier son identité.

Allez la plaisanterie a assez duré, je suis finalement autorisé à entrer sur le territoire après avoir vaincu la machine.
Temps de vite récupérer les bagages distribués à la main. Oui oui, on continue dans l'exotique et le rustique.

Sortie plutôt rapide ensuite. Je découvre un espace plutôt récent et aéré. Avec également une belle vue sur la zone des départs.

Rien à voir avec ce que l'on a connu jusque la. Un vrai aéroport ?

Merci pour votre lecture. Juste après les notes, bien caché, vous trouverez le bonus touristique.
A bientôt !
Merci Erik pour le partage !
Et bien ce vol avec 3H d'avance est assez particulier.
Un chouette tronçon en LET, top !
Je serai tout à fait clément, l'avion est trop rare pour chipoter, donc non pas de fouet :)
La nouvelle position du bonus est une catastrophe, comme tu le dis, bien caché, trop caché. Bonus exceptionnel en passant, merci beaucoup !
Merci Stephan pour ton avis.
Il n'est pas rare, selon les dires des comoriens sur place, que les horaires de vols ne soient pas respectés. Certains se sont vus aller à l'aéroport et prendre leur avion tout a fait normalement .. après avoir été alerté le matin même de l'annulation du vol ^^
Comme tu dis, le LET c'est top ! J'en garderai un plus long souvenir comparé au Saab.
Gros débat que ces bonus cachés bien trop loin. Je partage l'avis général m'étant plusieurs fois cassé le nez à la mise ne place de la nouvelle disposition.
A bientôt !
Merci pour ce FR et cette série que je prends en cours de route !
Hâte de lire la suite, les bonus sont tellement intéressants.
Merci beaucoup, à bientôt
Merci pour la lecture et l'avis laissé.
Le prochain bonus sera pour le Karthala ... volcan actif de l'île principale.
A bientôt !
Le voici ce fameux Let L-410 ! L'attente aura valu le coup car l'expérience est vraiment mémorable !!
Difficile de s'y retrouver avec ces opérateurs successifs… Y compris avec cet avion "Royal Air" sur le papier mais opéré par une compagnie ougandaise !
2h30 d'avance, je crois que c'est un record !
Je n'aurais pas été rassuré non plus avec le coup du sac...
On est bien d'accord !
Le bonus est… comment dire… pas très réjouissant. Quelles conditions de vie… Mais merci tout de même pour cette découverte d'un pays méconnu, je pense, pour beaucoup de français.
A bientôt !
Lors de l'achat des billets ... par correspondance (grâce à notre contact sur place), je n'avais aucune idée de la compagnie et des appareils à bord desquels nous allions voler. Cela a été la surprise une fois sur place pour le premier vol. Surprise des plus agréables je l'avoue.
Les conditions de vie au Comores sont ce qu'elles sont et je suis à peu près certain de ne pouvoir y vivre malgré mes capacités à être résilient :) A côté de cela, la population est super accueillante (surtout à Mohéli) et ça a été un vrai plaisir que de pouvoir partager ces instants de vie à leurs côtés. Bien entendu, je ne pouvais pas masquer la réalité et ne montrer que le bon côté de la carte postale.
Merci pour le commentaire. A bientôt !
Merci Erik pour ce FR que j'attendais.
Pas cool d'apprendre en arrivant que le vol suivant à 3 heures d'avance.
mais tout va bien et finalement cela va éviter une attente inutile.
Magnifique photo de ce Let410.
Le vue sur le poste de pilotage est top.
Ahh que de souvenirs pour moi.
On imagine très bien le plaisir de voler.
Contrôle à l'arrivée, c'est un peu de trop.
Merci également pour ce bonus "face à la réalité" que j'ai beaucoup apprécié car authentique.
Il y a encore beaucoup de pays ou les infrastructures et surtout l'éducation des habitants concernant les déchets est encore en mode balbutiement (voir néant)
je reviens d'Arménie et dans les zones les moins touristiques, la viande ne connait pas le frigo sur les marchés ( être végétarien est un plus dans ces pays).
cela me rappelle mes aventures en Mongolie et nos deux accidents ...nous étions dans la même "m****".
A bientôt
Merci Valérie pour ton commentaire.
J'espère également faire de cet A220 Air Tanzania un souvenir heureux lors d'une prochaine virée dans la région.
Les contrôles à l'arrivée (comme au départ) ... tu verras dans le prochain récit que je n'étais pas arrivé au bout de mes peines ^^
A bientôt !
Merci pour ce FR
Bonus très instructif :-)
Les détritus sont un problème pour de nombreux pays même parmi les plus touristiques (Thaïlande, Indonésie/ Bali....)
A bientôt ;-)
Merci pour la lecture et le commentaire,
En effet, nous n'avons pas fini de polluer les océans, entre autres.
A bientôt.
Merci Erik pour cette suite
Pas commun que le vol précédent arrive avec une heure d'avance, et de se faire engueuler car le vol suivant lui à 3 heures d'avance.
Le Let est resté dans son jus mais cela doit-être un bon moment avgeek
Oui le bonus reste bien caché c'est bien dommage. Mais sa découverte nous fait plonger à la dure réalité des Comores
A bientôt
Philippe
Merci Philippe pour le mot laissé.
Le let a été un pur moment de plaisir et finalement 3 heures d'avance nous ont bien arrangées.
A bientôt !
Le type d’appareil est encore plus rare que le précédent et le montage entre compagnie operating et compagnie marketing tout autant insolite. Ceci bien sûr en ligne avec le contexte très particulier de ce pays méconnu que le récit et son bonus décrivent parfaitement. Merci pour le partage
La spécificité de cette compagnie est tout a fait atypique et peu facile à cerner. Le bonheur restant dans le superbe appareil quelques centaines de pieds au dessus du sol.
A bientôt et merci pour la lecture et le commentaire.
Merci pour cet excellent FR digne d'une production Tony Comiti !
Merci pour le compliment ^^
Merci Erik pour cette suite.
Certes, le plafond est abîmé, mais raisonnablement vu le contexte, mais la clim fonctionne (apparemment).
Espace de patience : c'est joli.
Il y en a eu une la semaine dernière à Mohéli. J'ai pensé à vous.
Des autorités politiques, la police ?
C'est quand même beaucoup mieux qu'en kwassa.
Les moteurs PW semblent fonctionner.
Amusant comme les toponymes sont phonétiquement identiques à ceux de Mayotte, enfin Maore.
Mzungu. Je note que l'administration tatillonne n'a pas tenté de vous racketter. Un point positif.
En effet, chaque île a une certaine autonomie et Anjouan et Mohéli n'acceptent pas la soumission à la Grande Comore. A l'instar de Mayotte qui a préféré l'autorité lointaine de Paris à celle de Moroni. Ces pratiques administratives témoignent d'une relative souveraineté.
Karibu VIP. De qui s'agit-il?
Cela ne me paraît pas pire que Mayotte. J'entends que cela peut choquer un Européen, quoique je connaisse une célèbre métropole plus comorienne que Moroni, qui présente souvent un visage de ce type, sans qu'il n'y ait de lien de cause à effet.
Les infrastructures datant de la présence française ont rendu l'âme et/ou ne peuvent pas répondre aux besoins d'une population qui a été multiplié par 4 ou 5. Il en va de même à Mada. Tout expat à Moroni a son groupe et sa citerne.
Longtemps ces populations utilisaient des produits naturels et biodégradables. Canettes et plastiques sont arrivées, mais les gestes sont restés. C'est la même chose à Mayotte. Mangroves et lagons sont asphyxiés.
Quand elle en verra, dans quelques semaines désormais, ces déchets finiront à la mer.
Banga.^^
La même chose était observable au milieu des années 2010 à Madagascar avec les "routes chinoises."
L'objectif est d'évincer la France de la zone.
L'une des conséquences de la pauvreté est les migrations vers Maore : économiques, sanitaires et scolaires.
A l'époque de Bob Denard, la présence française n'était pas contestée...
Merci Franck pour ce looong commentaire :)
Il y en a eu une la semaine dernière à Mohéli. J'ai pensé à vous.
Ah j'ai raté l'info. J'espère qu'il n'y a pas eu trop de dégâts, tant pour les pax que pour le Saab. Il serait bon que la piste soit entièrement refaite. Avec ou sans l'aide de la Chine.
Des autorités politiques, la police ?
Politiques. Je t'en dirai plus en privé à l'occasion (pas de gros teasing pour autant).
C'est quand même beaucoup mieux qu'en kwassa.
Aucun doute ah ah.
Amusant comme les toponymes sont phonétiquement identiques à ceux de Mayotte, enfin Maore.
1975 n'est pas si loin. Il n'y a sans doute pas eu assez de temps passé pour que le langage et les dialectes se soient trop différenciés. Et puis, n'y a t il pas une grande part de comoriens sur Mayotte ? ^^
Mzungu. Je note que l'administration tatillonne n'a pas tenté de vous racketter. Un point positif.
Je t'ai répondu en privé. Voyager avec une personne qui a une carte comorienne et avec plusieurs contacts sur l'ile, ca aide indéniablement.
Karibu VIP. De qui s'agit-il?
Sans doute une marque d'attention honorifique à mon égard ^^
Les infrastructures datant de la présence française ont rendu l'âme et/ou ne peuvent pas répondre aux besoins d'une population qui a été multiplié par 4 ou 5. Il en va de même à Mada. Tout expat à Moroni a son groupe et sa citerne.
-> Tout expat', pas tout à fait. Mais ils sont nombreux c'est certain. D'ailleurs nous en avions un sur Moroni. Pas à Anjouan.
Longtemps ces populations utilisaient des produits naturels et biodégradables. Canettes et plastiques sont arrivées, mais les gestes sont restés. C'est la même chose à Mayotte. Mangroves et lagons sont asphyxiés.
-> Merci pour cette précision ! Belle explication.
Je ne reviens pas sur la route chinoise et ses objectifs plus masqués derrière, nous avons pu échanger à ce sujet.
Je passe à la suite
Suite du commentaire.
Patrimoine, infrastructures, tout est à l'abandon. Mais la prévarication et la corruption se portent bien.
Il serait intéressant de savoir quand le palais a été abandonné. Les salles de bains laissent penser qu'il y avait des habitants dans les années 70.
Superbes photos dans le bonus.
Je ne sais si c'est à cause des tarifs ou bien parce que cela ressemble trop à Mayotte, mais je n'ai pas envie d'aller y faire un tour.
A bientôt pour la suite.
Patrimoine, infrastructures, tout est à l'abandon. Mais la prévarication et la corruption se portent bien.
-> Hélas, mille fois hélas. Le gouvernement s'en fout et le peuple a d'autre priorités que je peux entendre.
Il serait intéressant de savoir quand le palais a été abandonné. Les salles de bains laissent penser qu'il y avait des habitants dans les années 70.
-> Je tente de trouver cela et te dirai.
Superbes photos dans le bonus.
-> Merci.
Je ne sais si c'est à cause des tarifs ou bien parce que cela ressemble trop à Mayotte, mais je n'ai pas envie d'aller y faire un tour.
-> Anjouan et Grande Comore ne valent pas Mohéli. Loin de la et en tout point.
Merci encore une fois pour tes commentaires et précisions.