Avis du vol entre Fomboni et Moroni en classe Economique avec Royal Air

Bonjour à toutes et tous.
Suite de notre périple aux Comores. Après 4 jours passés sur l'île de Mohéli, il est temps pour nous de changer d'environnement et de rejoindre l'île d'Anjouan.
La liaison directe n'existe plus depuis plusieurs mois (années) et il est hors de question de faire la traversée en kwassa. Deux vols sont donc au programme: l'un vers Moroni pour un transit de 2h30 puis un second vers notre destination finale. Le tout avec des appareils purement avgeek offrant de belles exclus sur flight-report.com.
Rappel du routing avant de démarrer le récit. Bonne lecture. 

Nous quittons notre bungalow au lever du jour et prenons le premier bus-brousse. Il nous faudra 1h15 de route pour rejoindre l'aéroport.
Celui-ci, avec accès direct depuis la rue, est encore fermé. 

L'ouverture des portes se fait vers 08h45 et l'agencement des locaux permet un joli bordel.
Tout d'abord franchir le couloir qui donne accès à la zone d'enregistrement. L'espace est étroit et laisse peu de place à la manœuvre. 
 

Le bagage enregistré, nous pouvons nous retourner (!) pour le poste contrôle et déposé bagage.
Nous sommes dans l'atypique le plus complet. 

Pas de photo au PIF ou mon sac à dos contenant le matériel photo et vidéo sera contrôlé à la main.
Nous arrivons alors dans la salle d'attente, peu avenante.

Mais elle a l'avantage, pour la première fois depuis que nous avons quitté Nairobi, d'offrir la climatisation ! 

Un petit frigo propose des boissons. Il suffit de demander à une agent pour être servi. 

Petit coup d'œil à la fameuse carte d'embarquement. 

Comme mentionné sur les billets et en en-tête, le vol est prévu pour décoller à midi. Il n'est pourtant que 10h50 lorsque nous embarquons ! Le temps comorien ne défile décidément pas à la même heure qu'en France :) 

Nouvelle presentation de l'appareil, le même qu'à l'aller. 

La prise de photo étant toujours bienvenue, je ne me prive pas. 

L'avion est visible sur ses deux côtés. 

Notre steward ukrainien me gratifie d'un bonjour cette fois (voir le vol aller pour les nouveaux venus).
Nos sièges, que nous commençons à connaître, bien que nous nous sommes reculés d'un rang. 

La têtière siglée Royal Air en détail. 

Le pas (terrible) reste moyen.
La vue sur l'extérieur est dégagée. 

À noter la présence annoncée d'une cabine de toilettes que nous n'aurons pas tenté d'utiliser. 

À noter que l'équipage est au nombre de 2. Avec en bonus des consignes de sécurité en comorien et en français. D'ailleurs madame sera bieb plus souriante et amène que monsieur, toujours assez froid 

Nous sommes prêts au départ, la mise en route des hélices peut avoir lieu. 

Le roulage est très court. Nous sommes vite alignés. 

Notre avion s'ébranle avec 1 heure d'avance sur l'horaire prévu.
Avec le choix entre les photos et la vidéo. 

Nous prenons rapidement de l'altitude et disons au-revoir à Mohéli.
Les hublots sont par contre assez sales et rayés… La qualité des photos sera d'autant moins bonne. 

Pas de service à bord, autre que la bouteille d'eau distribuée avant décollage, pour ce vol de 25 minutes.
Aussi, faisons un saut de puce d'au moins 5 à 10 minutes pour apercevoir la terre de Grande Comores. 

Le Karthala restera timide derrière les nuages. 

Petite vue sur l'aile en détail. 

Un léger virage pour suivre le contour des côtes… 

… Avant de passer à côté de Salimani. 

Nous sommes bien en descente et le train a été sorti. 

Moroni, nous voilà ! 

Hôpital flambant neuf construit par l'état chinois. Cette dotation fait partie de son aide apportée aux Comores. Dommage que le gouvernement comorien n'ait pas demandé (ou négocié) avec la formation de médecins, infirmier.es, technicien.nes etc. La Chine s'est bien gardée de les fournir, respectant sa part du marché. De tout cela, nous reparlerons dans un prochain bonus. 

Nous sommes dans l'axe de la piste, le train est baissé. Nous pouvons nous poser en toute sécurité. 

Arrivée à notre point de stationnement. 

L'arrivée en vidéo. 

Nous nous levons parmi les derniers, ce qui nous permet de profiter de la profondeur des coffres à bagages. 

Salutations mutuelles avec l'équipage. Nous sommes dehors pour profiter d'un dernier regard sur notre appareil. 

Et d'en jeter un nouveau sur notre futur destrier… Puisque vous avez bien compris que le vol suivant sera à bord de ce Let. 

Aucun contrôle à l'arrivée, nous pouvons directement aller vers la salle de livraison bagages. 

Et si, lors de notre premier passage, je n'avais pas vraiment pu vous montrer cette salle… Et bien la voici ! 

Le Président des Comores sait se mettre en valeur… Et c'est le cas assez régulièrement dans l'archipel. 

C'est ici que se termine ce récit. La suite c'est pour très vite si l'on compte en temps d'escale. Plus sûrement à notre retour en France en fin de semaine. 
Place au premier bonus touristique, juste après les notes.

Merci pour votre lecture.