Avis du vol entre Dubai et Lyon en classe Economique avec Emirates

Bonjour, je suis très heureux de vous accueillir à bord de cette nouvelle série de FR à destination de la Namibie.

Vous êtes prêts ? Attachez vos ceintures, on va décoller !!

Tout d'abord, pourquoi la Namibie ?
C'est un pays sauvage, assez accessible et facile à visiter avec un enfant. Je rêvais d'y aller depuis très longtemps, de voir le choc des titans entre le désert et l’océan Atlantique, les dunes rouges de Sossussvlei, le grand canyon de Fish River et le parc d'Etosha.
En novembre 2023, on se décide à acheter les billets. Ils ne sont pas donnés, ce sera un voyage coûteux.

Plusieurs options s'offrent à nous :

Au départ de Marseille :

Lufthansa : 1000€/pax avec une escale à Francfort et un vol LC sur la compagnie "touristique" Discover
Ethiopian : 1200€/pax avec une escale à Rome et une autre à Addis (1h = trop court)
Ethiopian de Nice 700€/pax avec un vol ITA jusqu'à Rome, puis Ethiopian avec escale 1h à Addis et un retour la veille de notre date prévue pour garder un prix intéressant.

Qatar qui offrait des tarifs à 650€ l'année dernière depuis Genève, ne dessert plus Windhoek.
Reste donc Emirates.

Avec cette compagnie seuls les vols au départ de Lyon offraient des tarifs inférieurs à 1000€.
Nous partons donc là dessus, avec un tarif à 851€/pax et le routing suivant :

 Après un 2ème vol retour satisfaisant, nous voici à Dubaï pour 3h30 d'escale.

Nous devons passer par le contrôle de sécurité, comme à l'aller, mais cette fois, il y a moins de monde.
La petite est toujours endormie et toujours dans mes bras, la marche dans les couloirs interminables est difficile mais je trouve un service qui va me sauver : des poussettes !! Il y a des poussettes !!

Je place le petit monstre à l'intérieur de l'une d'elle et le tour est joué. Ce sera toutefois pour une courte durée, car je dois me séparer de mon précieux allié à la sécurité.

Heureusement, j'ai pu en retrouver une autre dans la zone air side.

Bienvenue dans le temple de la consommation. J'ai faim et soif, car la maigre prestation d'Emirates n'a pas suffi à remplir mon estomac. Direction le Mc Do des portes B.

Avant, nous passons par le service transit pour essayer enfin de changer le siège de la belle-mère. Le couperet tombe, ce n'est pas possible; Le vol est plein et l'agent nous rétorque qu'on avait qu'à payer notre siège. Le choix du siège est libre 48h avant le départ, sauf que dans notre cas, l'enregistrement en ligne n'a pas fonctionné.
Allez, tant pis, ça ne sera qu'un mauvais point de plus pour Emirates.

Après un passage par le resto qui nous a bien rassasiés, on se met en quête de la porte C2 pour Lyon, car le fids vient de l'afficher.
Eh bien, elle est loin ! Très loin. Elle est à 21 minutes de marche (en vrai 30, car on ne peut pas emprunter les tapis roulants avec une poussette)

Il nous faut traverser tout le terminal… un désert, des oasis…  ! Nous arrivons épuisés. Heureusement, que j'avais ma poussette !!

Avec le vacarme de ces véhicules pour personnes handicapées ou vip, qui bipent sans arrêt pour signaler leur présence, le transit n'aura pas été de tout repos.

Mais nous y voilà !! La porte C2 Enfin !!

Je passe le premier filtre et vais m'installer dans la petite salle d'embarquement.
Notre appareil nous attend. C'est un 777-300ER

Les familles avec enfants sont appelées à embarquer après les passagers premium,c'est un geste appréciable.

On se rapproche de la bête…

Fuselage shot

Instant porte… l'accueil à bord est très souriant. Ce sera un vol très familial avec des dizaines d'enfants.

Nous traversons la cabine affaires

Nous n'avons pas pu avoir des fauteuils couloir. On nous a casés au milieu. La belle-mère sera une rangée devant, au milieu d'une triplette de sièges.

Nous sommes un peu déçus mais ce n'est pas grave. D'autres familles sont par contre furieuses car des mineurs sont séparés de leurs parents et tous entament des négociations avec l'équipage pour changer de place. Certains verront leurs demandes satisfaites.
Un pnc notamment fait de son mieux pour arranger tout le monde. Nous avons pas voulu déranger et avons décidé de rester tels quel.

Je commence ma revue du siège. Le pitch est excellent, ce n'est plus à prouver, ce n'est pas là dessus que pêche Emirates.

La têtière est en papier.

A notre siège se trouvait un coussin, une couverture et un casque audio de bonne qualité.

Le contenu de la pochette comprend un magazine dédié au shopping et au programme ICE (IFE d'Emirates)

La carte sécu du 777

Le test Horatius est bon

Au niveau du confort ça pêche un peu. Mon sac contient un vase en verre très fragile que j'ai acheté à JNB. Je ne veux pas le mettre dans le coffre pour ne pas qu'il soit cassé par un autre passager maladroit, mais impossible de le caser sous mes pieds à cause de cette barre en plein milieu.
Je fais part de mon tracas à l'hôtesse, mais elle n'en aura rien à faire et ne fera rien pour trouver une solution.
Le sac ira donc dans le coffre et je surveillerai à chaque fois que quelqu'un l'ouvrira pour y poser quelque chose.

L'ife maintenant : Il s'agit de l'ancienne génération assez datée, mais il fonctionne. Le son est bon et les jeux videos de ma fille ne le font pas buguer.

La vue depuis mon siège sera occupé un temps par monsieur crâne rasé qui déménagera plus tard pour retrouver sa famille. Je récupèrerai un enfant et sa maman. Le jeu des chaises musicales touche à sa fin.

En fin d'embarquement, le moodlight est activé et la boarding music coupée.

L'équipage vient distribuer les kit enfants. Pas de sac à dos cette fois. Juste le coloriage. C'est une hôtesse glaciale qui nous l'apporte sans sourire.

Les mesures de sécurité commencent.

Puis nous repoussons, suivi par cet A340 de Mahan Air. La camera embarquée permet de suivre le décollage.

Le service débute pour tout le monde. Pour le petit déjeuner, c'est un snack. Sandwich au beef et œufs ou pâtisserie à l'ananas. Je prends les deux, car ma fille ne veut rien.

Pour le service, nous avons l'hôtesse glaciale et le pnc le plus chaleureux du vol. Il parle français, interagit avec les passagers, on voit qu'il aime son travail et le contact avec les clients. Le contraste est saisissant entre le feu et la glace.

Comme ma fille ne veut pas boire non plus, je récupère son jus de mangue, en plus de mon café.

Alors ? Est ce que c'est bon ?

Le sandwich ne casse pas des briques. C'est à peine tiède et un peu insipide.
Par contre, le chausson à l'ananas est super chaud et super bon.

Le vol se poursuit sans histoire au dessus de l'Irak.

Un tour au petit coin… Les toilettes sont relativement propres. Ils sont équipés de savon, crème pour les main et parfum, ainsi que d'une prise murale.

Le système ife est vraiment super pour occuper les enfants, même si monter sur le siège c'est plus amusant.

Après plusieurs heures, le service des repas débute avec les repas spéciaux et enfants. C'est très bon, mais la petite n'y touchera pas. Quel gaspillage, j'ai honte !! Le pnc sympa me dira que l'équipage adore les plats enfants, surtout les Mac'n cheese et les nuggets, comme ceux qui ont été servis.
Par contre ce qui devait arriver arriva. L'équipage se retrouve perdu pour distribuer les plateaux car beaucoup de familles ont changé de siège. L'hôtesse glaciale ne cachera pas son agacement.

Les boissons sont servies dans la foulée, je choisis encore le jus de mangue.
Mon épouse, qui dépend du couloir de droite est servie bien avant moi. J'obtiens mon plateau repas 30 minutes après elle.
Étant  servi en dernier, je n'aurai pas le choix du plat. Il ne reste que du poulet.

Le poulet est difficile à couper malgré les couverts en métal. La polenta est correct, par contre, les haricots sont durs et immangeables (mais je les ai mangés quand même)
La salade est correct et les profiteroles sont bourratifs et fades.

Je suis une nouvelle fois déçu du catering d'Emirates.

Le plateau restera devant moi de longues minutes avant le débarrassage.

Le vol se poursuit sans histoires au dessus des Balkans, puis de l'Italie. La caméra remplace les hublots.

C'est le début de descente, Lyon est en vue !!

Je suis l'atterrissage grâce à la camera.

On touche terre à l'heure… le paysage est moins sec qu'en Namibie !!

Le débarquement est rapide. J'ai lu dans la presse que le samedi précédent, les passagers débarquant des vols hors Schengen ont dû attendre plus de 2h30 à la PAF. J'espère que ça ne sera pas le cas, car nous avons 3h30 de route après 24h de voyage en tout…

Je récupère mon sac et son chargement fragile, qui n' a subi aucun dommage.

Dans la passerelle, nous croisons cet A321neo d'Air Transat qui inaugure la mode des narrow bodies sur long courrier.

Lyon n'a pas perdu ses grilles anti photos

Le passage à la PAF prend 20 minutes car un bug sur un ordi a bloqué une famille.
Nous nous attendons à sortir vite, mais ce sera sans compter sur la lenteur du service bagage. Après 45 interminables minutes, nous récupérons enfin nos effets personnels.

La navette gratuite nous emmène au P5+ robotisé où nous retrouvons la voiture. La route du retour se passera très bien.
Bye Bye Lyon !!