Avis du vol entre Bordeaux et Marseille en classe Economique avec Ryanair

Bonjour à tous,

Je vous retrouve aujourd'hui pour un nouveau BOD-MRS avec la compagnie à la Lyre. 
J'ai du réserver mon billet pour ce vol un peu à la dernière minute, moins de 5 jours avant mon départ. Cela dit coup de bol, Ryanair propose le jour où je réserve une vente flash sur certaines liaisons dont BOD-MRS. Je paierai donc moins de 70€ pour ma formule habituelle (Passager Prioritaire avec bagage en soute et choix du siège). En enlevant toutes les options précédentes, ce vol m'aurait coûté moins de 25€.
La carte d'embarquement au format dématérialisé : 

Je ne le savais pas encore fin Avril mais ce BOD-MRS sur RYR sera pour moi le dernier d'une longue série puisque je ne serai pas amené à réemprunter cette liaison avant Novembre, date à laquelle Ryanair quittera définitivement l'aéroport Bordelais.

Cependant ce n'est pas la fin des BOD-MRS et MRS-BOD sur Flight Report me concernant car j'ai encore deux anciens aller retours en stock que je n'ai pas encore publié.

Maintenant place au report.  

Aéroport de Bordeaux Mérignac

Je pars de chez moi un peu après midi et prends le bus 5 (Bassins à flot) jusqu'à l'arrêt Palais de Justice, pour ensuite récupérer le Tram A direction l'aéroport où j'arriverai vers 13h.  

Bien souvent à Bordeaux heure du déjeuner = Tram bondé mais j'ai de la chance car pour une fois il n'y a pas foule :

Une fois à l'aéroport c'est toujours aussi couvert :

Je ne perds pas de temps et monte directement à l'étage pour me rendre au Hall B où l'enregistrement de mon vol a lieu et à mon grand étonnement, les comptoirs RYR sont quasi déserts, première fois que ça m'arrive à BOD :

Après une attente quasi nulle je m'avance pour déposer mon bagage soute et là catastrophe, une masse de 20,3 kg s'affiche. Heureusement je suis tombé sur une dame fort aimable et très gentille qui n'a pas tenu compte de cet excédant de 300 grammes. Après les formalités habituelles et un "bon voyage !" qui fait toujours plaisir, je rebrousse chemin direction le Hall A pour passer le PIF : 

Je profite de cette petite marche pour acheter un sandwich et capturer le FIDS du jour :

Nouveau petit miracle, attente nulle au PIF, décidément c'est mon jour de chance. 
Mais ma chance s'arrêtera là quand j'entends un "Bonjour Monsieur, suivez moi s'il vous plait vous avez été sélectionné pour des contrôles approfondis". Les formalités seront cependant vite expédiées avec des agents efficaces et sympathiques, deux mondes comparé à la porte de prison à laquelle j'ai eu droit à MRS une semaine plus tard avant mon départ pour CDG… 
Me voilà donc airside :

L'impression précédente se confirme une fois en salle d'embarquement, c'est quasi désert :

L'embarquement de mon vol s'effectuera en fond de salle à la porte 60 et je peux déjà apercevoir le destrier du jour, 9H-QAU qui fait du béton depuis la veille :

Le vol

Les fauves sont lâchés à l'heure prévue :

Et après "Alain Deloin" pour ceux qui auront la réf ;) place à l'instant porte de loin :

Accueil en cabine par un équipage sympathique et direction le 7F. J'en profite pour voler une photo de quelques sièges :

Pas grand chose à signaler dehors appart des charriots et quelques escaliers roulants qui discutent entre eux :

Comme d'habitude, le "pas"pe sera bon pour mon petit mètre 67 mais risque d'être juste pour les plus grands : 

La cabine est propre et présente une usure normale pour son âge.
La notice de sécu :

Et c'est parti pour le roulage avec un passage devant les maîtres des lieux, Dassault, Sabena et Airbus sans oublier le 340 et le Mercure qui pourrissent là depuis des années :

On s'aligne :

Et zou :

On atteint rapidement le plafond nuageux :

Avant de le traverser :

C'est mieux comme ça :

Les PNCs commencent rapidement leurs tours de cabine pour les tickets à gratter et offres payantes en tout genre, c'est donc l'heure de faire une bonne sieste. A mon réveil, la Méditerranée pointe le bout de son nez : 

Et à en juger par l'aspect de l'eau, on va avoir droit à un fort Mistral à l'arrivée.
Ce phare doit se sentir bien seul :

On approche ensuite des calanques, du centre ville et du port marchand :

Je ne me suis pas trompé, l'atterrissage sera un peu mouvementé mais ça reste cela dit modéré, et on rejoint rapidement le plancher des vaches :

Un visiteur Africain qui repartira le soir même :

On quitte les divers taxiways :

Passage à côté d'un 320 de Volotea avec de jolis motifs :

Air Algérie en 738, BA en 320, TO en 738 et tout au fond AF en Babybus :

Arrivée à l'heure prévue.
Comme toujours on aura droit à un bel instant Danette avant de pouvoir descendre par l'escalier de la porte avant. 
La tour de contrôle :

Dernières vues sur l'appareil du jour et le MAX voisin :

Aeroport marseille provence

Il faut ensuite se lancer dans une petite marche avant d'arriver en salle de livraison bagages.
Si vous êtes curieux faites comme moi lors de votre prochain passage par le MP2 de MRS, allez tout au fond de la salle de livraisons bagages près du début du tapis, et vous vous rendrez compte que les employés sur le tarmac balancent au sens premier du terme les valises comme si c'était de la "Vous aurez compris…".
Un Monsieur a récupéré sa valise avec une roue en moins et est aussitôt allé au comptoir des réclamations aillant vu la même scène que moi… Heureusement ma Bertha indestructible a résisté une fois de plus.  
C'est cela dit déjà arrivé à un membre de ma famille de récupérer une Delsey neuve en miette à MRS, (Structure inférieure fendue et décollée du reste de la valise), je comprends maintenant mieux pourquoi… Dans notre cas il avait fallu faire éditer auprès d'une bagagerie un certificat de non réparabilité afin d'être remboursé au prix du neuf. 

Après cette découverte qui explique donc quelques faits du passé, je file dehors où Taxi papa m'attend :

Comme d'habitude, on finit avec le résumé FR24 :

C'est tout pour ce vol, merci pour votre lecture et à bientôt !