Bienvenu(e)s à la première étape de notre retour, après des journées revigorantes passées tout près des déités du Kii.
Elle a comme particularité le dévoilement d’une aérogare jamais décrite dans la -pourtant large- base de données de Flight Report.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3JL214 - Economy - Shirahama > Tokyo
- 4Economy -Tokyo > Matsuyama - Boeing 737-800
EN ROUTE
Notre périple commence à Shirahama, au bord de la mer, là où les magnifiques (et illustres) bains thermales du Saki no Yu 崎の湯 se trouvent.

Bien détendus, nous cherchons l’arrêt de bus censé nous ramener jusqu’à l’enceinte de Nanki Shirahama.
Voici ses horaires, en direction SHM.
Notez que seulement quatre services sont supposées se faufiler dans les entrailles de l’aérogare.

Shirahama est une ville balnéaire et, de ce fait, touristique. Si l’on ajoute la présence de pandas dans son parc zoologique+atractions, le cocktail pour attirer les familles avec des enfants en bas d’âge devient parfait.
Bien évidemment, les plantigrades règnent partout ici
(vous pouvez viser les dossiers et leurs envers, les affichettes verticales collées aux vitres ou même le sol !?!?).

Plus flagrant encore.

Une douzaine de minutes sur l’horaire prévu, on est déposé en bon port, sains et saufs.

LA découverte de SHM
L’entrée -ou section départs-, la tour de contrôle et notre panda-bus.

Une prise plus large, avec la sortie -ou section arrivées- à droite.

On revient vers le sas d’accès.

Au-delà duquel nous confrontons cette vue.

Avec un peu de recul, l’ensemble du hall des comptoirs d'enregistrement.

JAL est la seule compagnie qui opère à SHM.

Et Tokyo International Haneda est la seule destination desservie (3 vols par jour, comme même !!).
Sans surprise, la prise en charge fut immédiate et gracieuse.

Munis de nos documents de voyage, et avec une poignée de minutes entre les mains, rien de mieux que ‘gaspiller’ notre temps à arpenter les lieux.

Etonnant de retrouver un secteur dédié aux vols internationaux…
Le voici, au-delà du hall d’arrivées.


L’aérogare est vraisemblablement dotée de salons payants, clôturés lors de notre passage.

Un ascenseur nous amène plus près des étoiles.

D’où la verdure qui entoure l’aéroport est visible.

Ainsi que sa tour de contrôle.

Les parages sont vraiment vastes et dépourvus d’ombre (un brin épineux, en ce début d’après-midi étouffant de mi-septembre).


Mais c’est surtout leur versant nord qui réclame notre attention.
Surtout à cause du tintamarre avoisinant.

Le moment fut juste.
Notre navire, en provenance de Tokyo, vient d’atterrir.

Au-loin, les retombées paysagères de l’Adventure World sont tangibles.

De retour vers l’ascenseur, les errements du personnel d’entretien nous signalent la présence d’un étalage qui nous avait échappé.

Dont voici sa substance.

Des reliques captivantes, parmi lesquelles des DC-3 ou des Lockheed 10.

Un petit eldorado pour les nostalgiques de l’aviation épique et à hélices.

Par inadvertance, on redescend jusqu’au rez-de-chaussée, alors que les embarquements se font depuis le premier étage.

Forcés de revenir sur nos pas, on peut vous offrir une vue d’ensemble des comptoirs d’enregistrement.

A gauche des escalators, on retrouve un agréable salon.

Pour tous et gratuit !

Il est incongrument vide et il offre des vues de l’extérieur.

Une chouette proposition, à faire pâlir certains salons domestiques au Japon (et ailleurs).

A droite des escalators, on retrouve un petit food-court (non-répertorié) et, en face des escalators, on se heurte contre le contrôle de sécurité.

J’adore l’affichage des départs, à l’ancienne.
La salle d’embarquement a un certain charme aussi.

Offrant des vues imprenables sur le tarmac (à vrai dire, très peu fréquenté).

Tout le monde est prêt pour accoster le navire.

L’AVION, LA CABINE, LE VOL
On cède le pas et on pénètre dans la passerelle parmi les derniers passagers.

Au revoir, Shirahama.

Et bonjour, Mr. Seattle.

Ce monsieur est équipé de plusieurs portes.

Sa cabine est loin d’être complète aujourd’hui.

On peut regagner notre place, donc, sans soucis.

D’autant plus que les deux sièges voisins sont inoccupés.
Voici leur semblant.

Un hublot et quart nous sont offerts.

Ils nous procurent la vue de nos alentours, épicée d’un winglet et d’un OVNI (y-a-t-il des experts capables de l’identifier ?)

Les instructions de sécurité sont transmises à travers de moniteurs pliables.

Comme d’habitude chez JAL, l’espace entre rangées est très, très généreux.

Des prises type USB A et C sont disponibles en bas des sièges devant.

Ceinture de sécurité (sujet d’actualité) et système de divertissement anachronique mais opérationnel.

Les moteurs s’activent et notre taxi commence.
A Shirahama les règles de nomenclature des aéroports sont bien respectées : le nom en caractères chinois figurera sur la façade land-side, il sera écrit en caractères latins sur la façade air-side.

Aussitôt, on sillonne les cieux de la péninsule de Kii.

PAYSages Naturels
Fleuve Tonda 富田川.

Malheureusement, les nuages ne facilitent pas notre divertissement en vol préféré.

Comme les photographes sportifs, il faut être attentif et saisir le moment propice.
Méandre du fleuve Hiki 日置川.

On va bientôt quitter cette péninsule hantée et sublime.

La route est bien similaire à celle de nos navettes MYJ-HND.
Le village de Kushimoto 串本町, bourgade à l’extrémité méridionale de la Péninsule de Kii.

Littérature en papier toujours présente et en bon état.
Note : le dernier tiers du moins est à l’approche, mais le magazine reste frais, immaculé.

La flotte de JAL, qui verra apparaitre de nouveaux specimen toulousains dans les prochains mois (A350X et A321neo).

Au Japon, les livrées d’avion ne sont pas un sujet secondaire.

C'est possible de distinguer des protubérances topographiques, confondues aux nuages.

Mais l’identification des lieux se relève utopiste.

Un café nous est offert avec un grand sourire.

Le winglet, de bonne tenue, est secondé à droite par une petite tache noire.

En photo ça ne fait presque rien mais, en vrai, le mont Fuji était très beau à regarder.

Baie de Tateyama 館山湾, qui fait face à la péninsule de Miura 三浦半島, de l’autre cote de l’étroit d’Uraga 浦賀水道.

La même vue, encadrée.

Un peu plus tard, la ville de Kamogawa 鴨川, lieu prisé des amateurs de surfing.



On dit aurevoir aux côtes orientales de la péninsule de Boso 房総半島


PAYSAGES INDUSTRIELS
Toujours dans la préfecture de Chiba (celle qui accueille l’aéroport international de Narita), on retrouve la baie de Tokyo, à travers la centrale à gaz liquéfié de Chiba 千葉火力発電所.

Le stade Fukuda Denshi フクダ電子アリーナ voisin, qui occupe des anciens terrains de la Kawasaki Steel Corporation.

Les bras de mer de Cosmo, Maruzen et JERA, toutes des mastodontes pétrochimiques, …

… précèdent des ilots encore plus ‘fabriqués’ (si jamais ça c’est envisageable)…
JFE Chemical

JFE Steel

Ici, on cherche toujours de locataire (blocs B, C et G du Shinkaimenjobunjo 新海面処分場)

Et, pour conclure, le bloc no.1 de la Digue Central de Contention 中央防波堤埋立地.

L’Aérogare D’Arrivée
L’enceinte de Haneda apparait finalement sur nos yeux.

Le vent est fort.

On déploie tous nos moyens.

Alors qu’on croise un grand taiwanais.

Et un petit japonais.

Soyons rapides dans la traversée de la piste.

Car ce A330 a une fière allure.

Un BC en 737, devant une des tours de contrôle de HND.

Ce 767 de JAL va bientôt atterrir.

Entre-temps, on regagne notre porte, on fait nos adieux aux gentilles dames et on emprunte notre passerelle du soir.
Otsukaresamadeshita.

Le panneau des arrivées affiche 5 minutes d’un insignifiant, voir illusoire, retard.

Ce clichée marque la fin de notre récit aéronautique et il sert comme long préambule des courtes notes qui suivent, autour de la région de Kii.
Merci pour la lecture et pour les commentaires.
Merci pour ce récit et pour cette exclusivité.
Les petits aéroports ont souvent du charme et on n'y subit pas trop les files d'attentes.
Le service de la JAL est à la hauteur des attentes.
A bientôt,
Les petits aéroports du Japon offrent, souvent, des surprises bien agréables.
Et, comme vous dites, le service de JAL accompagne lesdites surprises.
Merci pour le commentaire et bons vols !