Avis du vol entre Manchester et Geneva en classe Affaires avec Ethiopian Airlines

Ouais bah, on verra ça demain matin. Pour le moment, je dois quitter à regret cette belle ville de Manchester. 

A pied jusqu'à la gare de Picadilly. Pas de doute, on est bien outre-Manche 😅

"Nous sommes en gare", pour reprendre une iconique phrase de 2020.

Un petit goût d'Italie avec cette belle rame Avanti.

Mais le train qui me déposera à l'aéroport est beaucoup plus local.

Arrivée à l'aéroport en une bonne vingtaine de minutes et £6,50. La longue marche vers le terminal 2 peut commencer.

Passage devant les comptoirs de la Vierge…

et d'autres, encore plus immaculés.

La décoration de ce terminal est quasiment achevée. C'est un régal pour les yeux.

Les vols du jour.

Et mon routing pour rappel

Air France et ses billets à plus de 350 euros l'aller-simple enregistre les passagers du prochain vol vers CDG.

Je suis bien en avance, tellement en avance que les comptoirs ET ne sont pas encore ouverts. Je continue ma balade à la (re)découverte de ce terminal. 

Jet2, tiens tiens…

Un peu plus tard, les comptoirs accueillent les premiers passagers. Je file chercher une carte d'embarquement et négocier un meilleur siège. Au départ, j'avais trouvé un super tarif à moins de 80 euros en classe éco sur un OTA. Puis, Ethiopian m'a proposé d'enchérir pour un siège en classe Affaires. Why not? De toutes façons, j'ai misé le minimum et j'ai eu de la chance. Dans mon budget global, c'était toujours moins cher qu'avec AFKL. Oui M'sieur Akivi, j'ai "encore" succombé aux chants des sirènes. Encore? Non mais! Il a oublié ce qu'est ma classe habituelle de voyage celui-là!

Alors, pendant que l'on me montre en détail la liste de ce que je ne peux pas transporter dans mes bagages (j'en ai pas, sic!)… j'en profite pour demander un meilleur siège que celui attribué d'office.

Il y a deux versions d'aménagement cabine sur les. A350 d'Ethiopian Airlines. Ce soir, c'est la moins prisée des deux avec ces sièges DUO en classe Affaires. Personnellement, cela ne me dérange pas. Je les trouve même plus confortables avec davantage de place et moins de sentiment  de promiscuité que dans une mini suite. Chacun ses goûts. 

L'expérience check-in est rapidement conclue et n'ayant plus rien à faire dans le coin, je profite du fast track pour passer airside.

On se retrouve de l'autre côté du PIF, franchi en un rien de temps avec une vue partielle sur quelques appareils dont le mien.

Ce terminal a été refait récemment et c'est décidément une réussite visuelle.

Mais puisque l'on m'a confirmé que j'avais accès au salon, allons faire des courses voir si les lieux ont changé depuis la dernière fois. L'accueil est très courtois, je suis invité à aller du côté 1903.

L'espace et la luminosité sont au rendez-vous.

Ah… Ils n'aiment pas le shopping par ici.

L'offre solide, on est en pleine après-midi. On trouve de la salade en kit, des sandwiches, des fromages et quelques plats chauds. C'est plus que correct.

On ne serait pas en Grande-Bretagne si il n'y avait pas d'alcool, en particulier le Gin. Mention spéciale pour le PIMM'S. Le reste est du classique de salon.

Cette zone reprend les codes couleurs de l'ancienne version du salon 1903.

Mais j'ai élu domicile dans la partie plus en avant, celle avec les grandes baies vitrées.

Ma sélection, des ramen au poulet, un petit plat léger. Un club sandwich et quelques chips de maïs. Un verre de Porto en apéritif.

Un peu plus tard, je goûterai l'un des gins. Excellent!

D'autres boissons étaient disponibles avec les verres idoines!

D'ailleurs, la liste des breuvages ainsi qu'une explication du pourquoi de l'appellation 1903 est disponible dans ces menus.

Oh! Mon chariot est tracté en porte, signe que le temps passe.

J'en profite pour aller récupérer un peu de fromage local.

Ainsi qu'un scone, de la "clotted cream" et un peu de confiture de fraises en guise de dessert.

Je n'utilise jamais les wifi publics en Europe mais une petite exception à ma règle pour montrer le point faible du salon ce jour (et il était loin d'être plein).

Ah, on embarque déjà?

Joli alignement de tasses (qui resteront à leur place) et machine à café/thé.

Je me contente d'un test H2okapi. L'eau est bien mouillée, c'est donc un test concluant!

Dernière vue sur cet endroit que j'avais fort apprécié dans sa première version d'avant-Covid et qui est encore plus agréable (surtout en cas de faible fréquentation).

Pour rappel, ce salon est accessible aux éligibles suivants, sous certaines conditions.

Je sais, je devrais déjà être en porte et en pole position comme certains mais j'aime vivre dangereusement embarquer en dernier.

Pas le plus glamour des endroits mais c'est "à l'air libre" et totalement déserté. 

Bref, allons-y. Un avion m'attend! Heureusement, deux mamans africaines me précèdent, signe que rien ne presse.

J'ai même le temps de spotter un peu.

Pouvaient pas se garer plus loin???

Voici enfin la bête!

On est bien loin du last call…

Admirez ce nez!

Quel avion magnifique!

La voix est libre.

La Playstation avant la porte où l'accueil sera très chaleureux.

Un dernier regard à ce fuselage.

Et la cabine J aux couleurs… chatoyantes.

Je n'ai même pas le temps de m'installer qu'on m'apporte déjà une bouteille d'eau.

Mon trône pour les deux heures à venir.

Et un oshibori bien chaud en guise de bienvenue à bord.

Dans la foulée, une boisson au choix, avec ou sans bulles.

Le seul choix qui s'imposait, bien évidemment. Celui qui changeait l'eau en vin est parti sans laisser d'adresse depuis bien longtemps 😅!

Je prends donc mes aises. Notez les pattes de l'okapi qui se fondent une fois de plus dans l'environnement.

Détails de bord.

Santé!

Comme nous avons un peu de temps avant la fermeture des portes et du départ, je pars en visite. La classe Affaires, d'abord.

La classe éco ensuite, avec ces sièges aux coloris plus mitigés.

Et ce qui est certainement le meilleur endroit pour voyager en Y si l'on a de longues pattes.

Bref, retour à ma place pour une autre exploration, celle de l'IFE. Des contenus divers et variés avec le wifi et la page d'accès au menu.

Il suffit de renseigner le numéro de vol et la classe de voyage pour savoir ce que l'on mangera à bord.

Un casque à réduction de bruit m'est apporté. Je ne l'utiliserai pas.

Et le document qui intéresse le plus les avgeeks collectionneurs, la safety card.

La reine du shopping et ses incontournables offres parfum, tabac et alcools.

Ah, on s'en va. Repoussage avec mise en route et dans la foulée…

… les démonstrations de sécurité.

Le roulage selon le chemin inverse de celui effectué la veille en arrivant de Faro avec ce thaïlandais toujours dépourvu de moteurs.

Et quelques jets privés

Le coin des spotters bien rempli en cette fin de journée ensoleillée.

Et le décollage a lieu sans attente.

Bye bye Yorkshire!

Direction le sud de l'Angleterre avec un passage au-dessus de la couche nuageuse.

C'est le moment où l'équipage entre en action avec la distribution du menu.

Un offre liquides en tous genres complémente celle solide bien fournie. Des vins de toutes origines, rouges comme blancs.

y compris des productions africaines et une référence de Champagne que j'ai trouvée agréable.

Et pour ceux qui ne boivent pas d'alcool, un large choix de boissons diverses.

Sans oublier les Campari, Martini et autres…

La nappe est déposée alors que j'exprime mon choix.

La croisière peut commencer.

Les puristes noteront l'absence de plateau. Les éléments sont disposés avec soin, j'ai opté pour des salades. J'aime les raconter et aussi les manger.

En détail…

La serviette est équipée d'une boutonnière.

Et le vin me sera servi dans la foulée. 

Bien évidemment, j'ai choisi un vin sudaf!

À l'Afrique et à ses compagnies aériennes!

Couverts logotés.

Entre temps, le dessert est arrivé.

Un thé éthiopien pour conclure ce très bon repas.

Et pour la digestion, un peu de lecture avec ce magazine de bord.

qui fait la promo d'une nouvelle destination dans le réseau tentaculaire d'Ethiopian.

De quoi alimenter son impressionnant hub africain.

Et surtout, cette com sur le prochain gros porteur qui arrivera dans la flotte. ET sera la première compagnie en Afrique à mettre en service l'A350-1000. Félicitations!

Nous volons maintenant au-dessus de la France, il reste 400 kilomètres à parcourir. Ce genre de vol passe toujours trop vite.

Et la jeune hôtesse camerounaise qui s'occupait de moi continue de le faire en insistant pour que je reprenne un peu de ce très bon Pinotage. La chair est faible…

Nous discuterons un peu de son parcours professionnel, du Cameroun et de la compagnie. Elle aussi a une préférence pour cet Airbus A350. 

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous débutons la descente vers Genève.

Le soleil se couche sur un week-end avgeek bien rempli.

Cette lumière du soleil couchant, une des plus belles vues possible depuis le hublot d'un avion en vol.

Surtout quand cette même lumière se propage dans la cabine au moindre changement de cap. Un effet que j'affectionne tout particulièrement.

Sublime, n'est-ce pas?

Dernier virage d'alignement sur l'axe de la piste.

Les locaux reconnaîtront les alentours d'une campagne urbanisée jusqu'à la piste.

Bienvenue à Genève où nous avons atterri ponctuels.

Roulage rapide et stationnement près de deux emblématiques représentants du transport aérien global.

Je remercie chaleureusement l'équipage pour le service ce soir et quitte, non sans regret ce bel avion. Je serais bien resté jusqu'en Afrique,  peu importe la classe de voyage.

La sortie sera très rapide, mon vol étant le seul nécessitant un contrôle des passeports à cette heure tardive. Monsieur l'agent sera très courtois. Je n'ai plus qu'à me diriger à pied à mon hôtel. Pas envie d'attendre les 20 minutes affichées pour un bus et marcher aide à digérer. Cette balade vespérale sera un vrai plaisir, à travers des quartiers résidentiels sous une météo des plus agréables.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux! À bientôt pour de nouveaux envols. ✈